Des e-book audio pour apprendre la lecture?

BatleListening.jpgN’écoute les conseils de personne, sinon du vent qui passe et nous raconte les histoires du monde. (Claude Debussy)

Une bibliothèque scolaire constate un engouement pour la lecture en mettant à la disposition des élèves de petits lecteurs iPod Shuffle sur lesquels sont chargés des livres audio (Charlotte Sun : NPHS reading students use iPod technology at library). Les effets sur la lecture d’un jumelage du livre et d’un support audio méritent d’être approfondis par la recherche, un sujet sans doute pour le CIRTA. Est-ce que cet appariement favorise l’apprentissage de la lecture? Est-ce un tremplin vers la lecture sans support technique? Est-ce une stratégie efficace pour les écoles des milieux défavorisés ou pour les élèves qui éprouvent des troubles de lecture?

Et pourquoi s’arrêter aux livres audio? Clément Laberge, dont je suis l’intarrisable flux Delicious sur les e-books, verra sans doute immédiatement la possibilité de fusionner livres électroniques et livres audio.


(Image thématique : Listening, par Agelio Batle)


Par ricochet :
Pourquoi des bibliothèques numériques ?
Apprendre avec un iPod

14 principes psychologiques centrés sur l'apprenant

DiagramPrinciplesPhotoRecti.jpgIl faut mettre ses principes dans les grandes choses, aux petites la miséricorde suffit. (Albert Camus)

La reconnaissance de la primauté de l’élève relativement à l’acquisition des savoirs a retourné l’enseignement. La finalité de l’acte pédagogique ne tient plus uniquement à l’objet d’apprentissage, mais au rapport de l’individu au savoir. Le centre de gravité de l’objet s’est déplacé du maître vers le sujet. C’est ce qu’on appelle communément le passage du paradigme de l’enseignant à celui de l’apprenant, une dichotomie qui pèche par absoluité.

(suite…)

Le rôle des parents dans les devoirs

HomerHomework.jpgLe plus difficile n’est pas de faire son devoir, c’est de savoir où il se place.
(Jean de La Varende)

Dans son dernier bulletin, le Conseil canadien sur l’apprentissage résume l’état de la recherche relativement à l’efficacité des devoirs à l’école (CCA : Le rôle des parents dans les devoirs de leurs enfants). Malheureusement, le CCA limite son analyse à une approche scolaire de l’apprentissage. Peu importe, il reste que les parents doivent composer avec la réalité des devoirs que les enfants rapportent à la maison. Aussi, le CCA ne manque pas de donner des conseils fort utiles aux parents.

Par ailleurs, le CCA publie le graphique ci-dessous de l’opinion publique quant aux devoirs scolaires. Je constate surtout l’énorme disparité entre les croyances des parents et les résultats de recherche.

    CCAOpinionParentsDevoirs.jpg

L’idée la plus néfaste, quant à moi, concerne la finalité des devoirs en tant que moyen de favoriser « les bonnes habitudes de travail. » L’école n’est pas un lieu pour développer des habitudes de travail, mais des habitudes d’apprentissage. Du moins pas dans la conception que se font la plupart des parents du travail, soit le travail de bureau. L’école ne doit pas être une préparation à la bureaucratie, surtout pas à 6 ans. On ne réussit de la sorte qu’à étouffer la capacité naturelle de l’esprit à explorer, créer et innover, qualités bien plus essentielles au développement de l’individu et de la société.

Mise à jour, 10 octobre 2008 | Je ne voudrais pas donner l’impression que les compétences de travail sont inutiles. Au contraire. Il y a cependant une distinction importante à faire entre l’apprentissage et le travail.

Ce qui m’asticote dans la notion ‘d’habitudes de travail’, ce n’est pas l’idée du travail, mais de l’habitude. Considérant la nature changeante du travail aujourd’hui, la méthode doit être constamment réflexive et évolutive.

Mise à jour, 05 mai 2009 | Le Conseil canadien sur l’apprentissage publie un rapport de données à la lumière de 18 études récentes sur la question des devoirs à domicile (CCA : Les devoirs contribuent à la réussite, la plupart du temps). En dépit du titre, il faut prendre le temps de lire le rapport avant de généraliser.


(Image thématique : Homework, par Winslow Homer)


Par ricochet :
À bas les devoirs
Quand l’école prive les jeunes de sommeil
Arguments contre les devoirs
Les parents et les devoirs

Présentation sur la littératie numérique

BaconFigureWritingMirror.jpgL’homme juge tout dans la minute présente, sans comprendre qu’il ne juge qu’une minute : la minute présente. (Antonio Porchia)

J’ai redonné ma présentation sur la lecture à l’écran, cette fois à des éducateurs du secteur des langues du MELS. J’avoue avoir été impressionné par la participation et la réceptivité de l’assistance à l’évolution des technologies de la communication et à la façon dont elles modifient les pratiques pédagogiques. Par souci de partage, je publie le diaporama que j’ai conçu pour la présentation, modifié à la lumière des commentaires qui ont suivi la première version. J’ajoute quelques notes sur les points saillants de la présentation.

(suite…)

Dyslexie mathématique

SnyderTimesGreatDisorder.jpgIl suffit d’un atome pour troubler l’oeil de l’esprit. (William Shakespeare)

Quoique l’on aborde régulièrement la dyslexie dans les écoles, il ne m’est jamais arrivé durant toutes ces années d’entendre parler de discalculie (voir aussi dyscalculia), un trouble d’apprentissage du calcul. Ce qui me fait croire que je ne suis pas le seul. Or, les recherches d’un professeur de l’Université Western Ontario laissent entendre que la discalculie est aussi répandue que la dyslexie (EurekAlert! : Unraveling ‘math dyslexia’). Même que Daniel Ansari, spécialiste en neurosciences du développement cognitif, les deux difficultés d’apprentissage sont souvent reliées.

Je mets en relief cette intéressante citation d’Ansari sur notre rapport culturel aux mathématiques :

We have some cultural biases in North America around math skills. We think that people who are good at math must be exceptionally intelligent, and even more dismaying and damaging, we have an attitude that being bad at math is socially acceptable. People who would never dream of telling others they are unable to read, will proclaim publicly they flunked math.


(Image thématique : In Times of Great Disorder, par Joan Snyder)


Par ricochet :
Encore, et toujours, les maths
10 mythes de l’enseignement des maths ?
Certaines habiletés mathématiques seraient innées
Stimuler la pensée mathématique
Mathématiques et affectivité : deux études
Math : la concentration plus importante que le Q.I.
Les math comme indicateur de réussite en sciences
Les maths : pas si importants pour les parents et élèves?
Étude : les exemples concrets en math moins efficaces
Les math ont un problème d’image

Les ados et l'école québécoise

McGinityBlondTeen.jpgL’homme est un adolescent diminué. (Michel Houellebecq)

Un sondage réalisé auprès des jeunes Québécois pour le compte de Gesca dresse un portrait d’ensemble de la perception que les adolescents se font de l’école. Le dossier Cyberpresse comporte plusieurs statistiques intéressantes de l’environnement dans lequel ils passent une bonne partie de leurs journées. On y aborde des sujets tels que le stress, les programmes particuliers, les devoirs et l’uniforme. Pour bien enseigner, il faut aussi une bonne connsaissance des élèves; l’enseignement-apprentissage s’opère dans un contexte où interagissent les individus, l’environnement et le sujet. Je crois donc utile, en ce début d’année, de me familiariser avec cette réalité toujours changeante.

    Les ados heureux à l’école : On s’attend à tout, sauf à ça: les ados sont heureux à l’école. D’accord, c’est surtout pour les sports, les amis, les activités parascolaires. Les élèves du secondaire finissent quand même par l’avouer : l’école est un milieu de vie dans lequel ils se sentent bien.
    Sondage: le bonheur à l’école, ça dépend… : Quand les élèves du secondaire sont démotivés, des signes se manifestent. En voici qui laissent penser que les jeunes ne sont peut-être pas aussi heureux à l’école qu’ils le prétendent.
    Sondage: à l’école, les amis d’abord : Du côté des enseignants, on sait depuis longtemps que l’école ne se résume pas aux salles de classe et qu’il s’agit plutôt d’un véritable « milieu de vie », comme on entend souvent dans les corridors d’école. Mais de là à penser que 96 % des élèves y sont heureux… Plusieurs sont perplexes.
    L’influence des programmes d’élite : Les programmes sélectifs, comme ceux en éducation internationale (PEI) ou en arts et sports-études, qui ont poussé comme des champignons dans les écoles québécoises n’ont pas créé le stress de briller. Mais ils l’ont certainement fait croître, estiment de nombreux psychologues.
    Le stress de la performance chez les ados : À l’ère des programmes d’élite, le stress de performance a augmenté d’un cran dans nos écoles secondaires. Et les jeunes qui en souffrent ont besoin d’aide avant de toucher au burn-out scolaire. Voici le cauchemar des plus-que-parfaits.
    Dompter le stress qui étouffe : Des bons élèves qui pensent à s’enlever la vie parce que la pression devient trop forte, ça existe. Et il y en aura toujours plus si on n’apprend pas aux jeunes à dompter ce stress qui les étouffe, croient les spécialistes.
    La crainte maladive de l’échec : Le choc est souvent brutal pour les parents qui, habitués à voir un jeune performant et autonome, se retrouvent à essayer de consoler un enfant complètement brisé par le stress.
    Sondage: 46 minutes de devoir par jour : Les élèves du secondaire vous le confirmeront volontiers : ils détestent les devoirs. Mais quand on leur demande combien de temps ils y consacrent chaque jour, les jeunes québécois répondent : en moyenne 46 minutes.
    Sondage: à bas l’uniforme! : Parmi les élèves du secondaire qui doivent porter l’uniforme, 40 % souhaiteraient s’habiller à leur goût. Plus qu’au privé, les jeunes des écoles publiques n’aiment pas qu’on leur impose des vêtements.

Mise à jour, 07 septembre 2008 | Autres articles publiés dans la journée :

    Les maths, la matière préférée des jeunes : Contre toute attente, les mathématiques arrivent à égalité avec l’éducation physique quand on demande aux élèves québécois du secondaire d’identifier leur matière préférée: 23,1% des jeunes interviewés préfèrent cette matière, et 23%, l’éducation physique.
    Les notes, ça compte : Si les élèves québécois trouvent leurs cours faciles, ça ne signifie pas pour autant qu’ils se fichent de leurs résultats scolaires. Au contraire.
    La drogue, c’est les autres! : Quand on demande aux jeunes si eux-mêmes en ont consommé, le pourcentage chute dramatiquement: à peine 7,5% répondent par l’affirmative.
    Lutter contre le décrochage, un botté à la fois : Pour contrer l’absentéisme scolaire sitôt la saison de foot terminée, l’école songe maintenant à mettre au point un calendrier hors-concours ou des entraînements obligatoires à l’année.
    La cafétéria? Pas si mal, finalement : La mauvaise réputation des cafétérias scolaires serait-elle exagérée? Certainement si on en croit les jeunes qui la fréquentent: deux élèves sur trois trouvent que la nourriture qu’on leur sert est bonne, voire «très bonne.»
    L’uniforme obtient (presque) la note de passage : Pour ou contre l’uniforme obligatoire? Parmi ceux qui le portent, il décroche presque la note de passage: 59,1% n’aimeraient pas que leur école l’abandonne. Ceux qui peuvent s’habiller comme ils le veulent, à l’école, souhaitent au contraire que les choses restent comme ça.
    Un bon prof est un prof cool : Très clairement, ce sont les qualités humaines des enseignants plutôt que leur compétence (9,1%), la clarté de leurs explications (10,1%) ou leur passion (9%) qui sont les plus appréciées des jeunes.


(Image thématique : Blonde Teen, par Sarah McGinity)


Par ricochet :
La tyrannie des adolescents
L’obsolescence de l’adolescence

La méfiance serait cause de l'échec des réformes

RubensteinBohrDoubt.jpgLa méfiance est la sagesse des faibles. (Andrei Stoiciu)

Pour paraphraser le proverbe, on peut mener les enseignants à la réforme, mais on ne peut les forcer à y croire. Ultimement, ils déterminent l’émotivité de l’enseignement. Qu’on leur impose un cahier, ils le colorient à leur guise. Au regard de la réforme, c’est une évidence. La majorité des enseignants n’ont modifié que le contenu de leurs cours pour se conformer au nouveau programme de formation, sans rien changer de la méthode.

C’est parfaitement normal, puisque nous agissons en fonction de nos convictions. Le manque de confiance s’avère l’un des principaux facteurs qui minent les réformes, selon Charles M. Payne, professeur à l’Université de Chicago et auteur de So Much Reform, So Little Change: The Persistence of Failure in Urban Schools (EurekAlert! : Trying to satisfy too many agendas slows school reform).

Payne a analysé les tentatives de changement dans les systèmes scolaires des grandes villes. Du résumé qui en est fait, je retiens les éléments suivants :

    • Un manque de confiance entre les enseignants, la direction et les parents est souvent cause de dysfonction dans l’école.

    • L’infrastructure organisationnelle mine souvent les réformes les mieux intentionnées.

    • Le soutien à un enseignement de très haute qualité fait souvent défaut.


(Image thématique : Bohr’s Doubt, par Meridel Rubenstein)


Par ricochet :
Les affres de la réforme
Étude : les écoles échouent dans l’application des réformes
La réforme : mission impossible
La réforme a plus de 90 ans

Manuels scolaires gratuits et optimisés pour le Web

TrikiFree.jpgGratuit : mot très dangereux, mais efficace…
(Daniel Picouly)

Les livres en ligne statiques, comme ceux offerts par Read Print, n’ajoutent rien au format papier, sinon l’accessibilité. Le numérique, c’est plus que cela, particulièrement dans une perspective d’apprentissage. L’avenir n’appartient peut-être pas aux éditeurs existants qui, plutôt que de créer de nouveaux modèles d’édition, tentent d’adapter tant bien que mal un modèle propriétaire. Flat World Knowledge propose un nouveau mode d’édition qui exploite la dynamique moderne du Web : le multimédia, la gratuité, la diversité de format, l’auto-édition (voir le vidéoclip ci-dessous) et les réseaux sociaux (TIME : Coming This Fall: Free Textbooks).

Eric Frank et Jeff Shelstad, anciennement de Prentice Hall, comptent rentabiliser l’entreprise en chargeant un supplément pour le matériel accessoire (versions imprimées, guides d’étude, podcasts), mais à un coût nettement inférieur au marché actuel.



Mise à jour, 28 juillet 2010 | Une étude s’est intéressé à la viabilité financière du modèle Flat World Knowledge (First Monday : A sustainable future for open textbooks? The Flat World Knowledge story). L’étude est surtout intéressante au regard des avantages perçus par les principales personnes concernées, en l’occurrence les professeurs, les étudiants et les auteurs.



(Image thématique : Free, par Bernadette Triki)


Par ricochet :
Manuels en ligne gratuits
Une maison d’édition offre son contenu sur le Web
Les nouveaux manuels scolaires : du pareil au même
Les manuels scolaires à l’heure du Web
L’avenir du manuel scolaire?
Philanthropie : affranchir les manuels scolaires

Pourquoi on devrait abolir les notes

EdgeStuck13Grade.jpgLe mot liberté ne peut pas être chanté sur la même note par tout le monde. (André Mathieu)

L’école, trop souvent, accorde plus d’importance à l’évaluation qu’à l’apprentissage. Cela équivaut à mettre la charrue devant les boeufs. L’incohérence est si répandue qu’elle conditionne la pensée des élèves et des parents, voire même de la ministre. Les enseignants ne font guère mieux; encore cette semaine, j’ai dû intervenir en réunion pour reprendre une enseignante qui affirmait que l’évaluation et les notes constituaient les fondements de la pédagogie, rien de moins. C’est curieux, tout de même, ces gens qui oublient comme on apprend avant et après l’école, sans le fer de la note.

Le cas de la Finlande, où les élèves réussissent mieux que partout ailleurs sans évaluation formelle avant la neuvième année, témoigne de l’inutilité des notes. Ce qui ne veut pas dire qu’on n’y évalue pas les élèves, loin de là, mais l’évaluation informelle, quand elle est descriptive, procure plus d’information et oblige l’élève à une pensée analytique.

La motivation par la peur ne mène pas seulement à des connaissances éphémères, mais aliène le lien naturel à l’apprentissage. Que de dommages, à la longue, par tous ces enseignants qui tyrannisent les élèves avec les notes. Il y assez du MELS, des commissions scolaires et des parents qui en usent sans que les enseignants en rajoutent. L’inaptitude de ceux qui ne savent pas motiver les élèves autrement entache toute l’école.

Je veux recueillir dans ce billet des ressources et des raisons qui dénoncent le recours aux notes à des fins d’évaluation, à commencer par des articles tirés de mes archives :

Je termine avec une simple représentation graphique des raisons pour abolir les notes au primaire et au secondaire. Je souligne, au passage, les excellents travaux d’Alfie Kohn, l’auteur de plusieurs livres et articles, notamment Punished bu Rewards et From Degrading to De-Grading (The Bamboo Project : De-Grading the Workplace). Cliquez sur l’image pour un agrandissement, sur le lien qui suit pour une fenêtre contextuelle , ou téléchargez la version PDF.


RaisonsAbolirNotesSmall.jpg


(Image thématique : Stuck in the 13th Grade, par Corey Edge)


Par ricochet :
Le stress des examens
Évaluation élitiste
Bulletins scolaires : chiffres, lettres ou descriptions ?
Au diable les examens !
Moins d’examens, plus d’éducation
La revendication des notes : A pour agressivité
La quête numérique de l’évaluation
Moderniser l’évaluation / ‘visualiser’ la pensée
Le renforcement, l’apprentissage et les TIC
Évaluer la progression de l’élève avant la performance
Métacognition : les élèves surestiment les apprentissages
Malade de corrections

Les examens (Jobineries)

Les caractéristiques d'un bon professeur

WhiteRealLifeLearning.jpgSeuls les bons professeurs forment les bons autodidactes.
(Jean-François Revel)

On me demande mon avis sur ce qui fait un bon professeur. C’est une question pour laquelle il n’y a pas de réponse unique et dont le piège réside dans notre penchant à tout rationaliser. Plusieurs se sont déjà penchés sur la question, comme en font foi les quelques liens ci-dessous. Au mieux, je peux présenter un modèle de bon professeur, forgé au fil des lectures, de l’expérience et de ma pratique actuelle. Pour simplifier, je conçois l’enseignement comme l’art de jouer d’une science, une interaction entre trois aires d’intervention : l’apprenant, le professionnel et le milieu scolaire.

Des liens portant sur le sujet :

  • Relief : Qu’est-ce qui fait un bon professeur?
    • Relief : Comment améliorer l’enseignement-apprentissage
    • Relief : Qu’est-ce qu’un professeur? (selon Teemu Arina)
    • Mario tout de go : Qu’est-ce qu’un bon prof?
    • University of Strathclyde : What Makes a Good Teacher?
    • The Highland Council : What makes a good teacher?
    • BBC : What makes a good teacher?
    • EurekAlert! : Engaging teachers means engaged students
    • UNICEF : What Makes a Good Teacher? (l’opinion des élèves)
  • Voici donc la représentation graphique de ma conception d’un bon professeur (cliquez sur l’image pour un agrandissement, cliquez ici pour une fenêtre contextuelle, ou téléchargez la version PDF) :


    CaracteristiquesBonProfS.jpg


    Mise à jour, 29 septembre 2008 | J’ai modifié le schéma à la lumière de l’excellente suggestion d’Olivier (’ocarbone’) que je remercie.

    Mise à jour, 24 juillet 2010 | Une étude de l’Université d’Hertfordshire indique que l’habileté d’un professeur à divertir les étudiants constitue un facteur d’apprentissage et de motivation à la présence en classe (AlphaGalileo: Entertain to Educate!).

    Mise à jour, 22 août 2010 | Philippe Watrelot, professeur à l’IUMF de Paris et président du CRAP-Cahiers Pédagogiques, signe un excellent billet dans lequel il fait sa propre réflexion des caractéristiques d’un bon prof, en s’inspirant de plusieurs sources (Chronique éducation : Qu’est-ce qu’un bon prof?).

    Mise à jour, 04 septembre 2010 | Le quotidien La Presse, sous la plume notamment de Sophie Allard, présente un dossier de plusieurs articles sur le thème du prof idéal. Je retiens particulièrement :

  • À la recherche du prof idéal
    Le prof idéal: qu’en disent les enfants?
    Le prof idéal: qu’en pensent les parents?
    Mon école est la meilleure
    Cinq idées pour une meilleure école
    Quand les élèves deviennent des ilèves


  • (Image thématique : Real Life Learning, par Mary White)


    Par ricochet :
    Comment améliorer l’enseignement-apprentissage
    Qu’est-ce qu’un professeur? (selon Teemu Arina)
    Qualités d’un professeur qui motive les élèves
    Qu’est-ce qui fait un bon professeur?