iPad à l’école : avantages et inconvénients

Rien ne dure toujours, nous sommes voués à la nouveauté. (Isabelle Chenebault)

Au constat de leur retard en technologies de l’information et de la communication (TIC), plusieurs écoles tentent de s’y retrouver dans la panoplie des nouveaux outils. En plus des ordinateurs portables et des tableaux blancs interactifs, il faut désormais compter sur le iPad.

L’importance du besoin fait en sorte que je ne lésine pas sur les outils de communication et d’apprentissage. Je bosse sur un ordinateur de bureau, un portable, et un smartphone. Depuis que j’utilise un iPad, cependant, je suis envoûté. Je dois me rendre à l’évidence : le moins cher de mes ordinateurs est aussi mon complice de prédilection. D’autres ne résistent guère mieux.

L’iPad tarabuste l’éducateur en moi. Sa singularité ne procure encore que des tentatives éparses dans les écoles, quoique quelques expériences collectives verront bientôt le jour (Ars Technica : iPad goes under the gauntlet at universities this fall). Néanmoins, je constate tous les jours ses propriétés éducatives. Histoire d’amorcer la discussion, je propose d’examiner les avantages et les inconvénients du iPad à l’école.

Un outil didactique possède des caractéristiques techniques inhérentes à sa nature matérielle, ainsi que des qualités pédagogiques contingentes en fonction de l’usage qu’on en fera dans un contexte d’apprentissage. Par souci de clarté, je procéderai dans cet ordre, tâchant de m’en tenir aux aspects décisifs et ne pas sombrer dans les détails.

Les aspects matériels et techniques

Le rapport qualité-prix

Il existe des ordinateurs moins chers à l’achat que l’iPad. De prime abord, cela semble jouer en sa défaveur. Ce critère, toutefois, est relatif à ce qu’on obtient en retour. L’innovation coûte plus cher que l’imitation, sans compter le tarif des apprentissages fossiles. Un ami qui enseigne à PROTIC m’assure que les élèves n’en peuvent plus des ordinateurs bon marché proposés par l’école et qu’ils lorgnent les MacBooks de leurs camarades. Par ailleurs, on aurait tort de comparer un ordinateur de pointe à un ersatz d’ordinateur. Apple ne produit que des ordinateurs de qualité. Plusieurs affirment qu’il n’y a pas de meilleure combinaison hardware/OS. Or, l’iPad constitue l’ordinateur portable d’Apple le moins coûteux.

Considérons de plus que l’iPad utilise un écran multitactile, certes l’avenir des interfaces numériques. Éventuellement, nous commanderons aussi les ordinateurs par la voix et la vue, voire la pensée. L’école ne peut répéter l’erreur de négliger l’éducation à ces technologies.

Au coût de l’appareil, il faut ajouter les accessoires. Hormis une gaine et, peut-être, un revêtement d’écran antireflet, je ne vois rien de plus. Somme toute, peu importe le choix d’ordinateur, c’est kif-kif.

L’absence de virus et programmes malveillants

Si vous n’utilisez qu’un seul ordinateur, vous êtes probablement dépassé par les nouvelles technologies de la communication.

Les virus et autres pourriciels sont les agents acescents qui font que plusieurs utilisateurs maudissent les nouvelles technologies. L’iPad, par contre, repose sur un système d’exploitation strictement contrôlé par Apple. Si cela comporte des désavantages à d’autres égards, la sécurité du système s’en trouve renforcée. À ce que je sache, aucun virus ou pourriciel n’a jamais affecté un appareil muni du iOS. L’iPad n’est pas à l’abri des esprits malveillants, s’il faut en croire un rapport de Secunia [PDF] (Ars Technica : Apple the new world leader in software insecurity); néanmoins, je vois très peu d’utilisateurs Mac souffrir des maux informatiques qui affectent l’environnement Windows.

Mobilité et portativité

À moins de 0,7 kg et 1,4 cm d’épaisseur, il ne se fait pas plus petit. On range et on porte l’iPad avec la plus grande facilité. Son volume est moindre que celui d’un cahier d’exercices. Le fait de pouvoir y stocker une grande quantité de livres numériques constitue un avantage maintenant rebattu. Cette gracilité augmente assurément, sans qu’on s’en aperçoive, les occasions et la durée d’utilisation.

Convivialité et simplicité du système d’exploitation

L’évolution de l’ordinateur, considérant son ubiquité, tend à la simplification. L’ère des commandes code ayant rapidement cédé le pas aux interfaces visuelles et à la souris, nous entrons dans une nouvelle phase d’interfaces multitactiles. Apple est passé maître dans la convivialité des systèmes d’opération, et l’iOS est un chef-d’oeuvre en la matière, à tel point que même les bambins peuvent le manipuler (YouTube : Apple iPad – a chid’s perspective). Or, la convivialité est une condition essentielle à l’intégration sociale d’une technologie.

Le soutien technique

L’approche écosystémique d’Apple, c’est-à-dire la fusion du matériel (hardware) et du logiciel d’exploitation (software), fait en sorte que tout fonctionne comme sur des roulettes. Par conséquent, le besoin en soutien technique est minimal. Les quelques difficultés sont généralement aplanies en faisant appel à la communauté des utilisateurs.

La communauté de développeurs

Le succès d’une plateforme technologique aujourd’hui dépend de son pouvoir d’attraction auprès des développeurs indépendants. Cette énergie anime notamment le source libre. Apple a compris l’importance de l’activité périphérique en mettant à la disposition des programmeurs une trousse de conception d’une grande efficacité. L’App store comprend à ce jour plus de 200 000 applications, dont plus de 13 000 sous la rubrique enseignement. Après seulement six mois, plusieurs applications sont déjà conçues pour l’iPad, dont plus de 1300 pour l’enseignement. On y trouve quantité d’applications gratuites, alors que les applications payantes sont généralement offertes à des prix dérisoires.

Le cloud computing (nuagique)

Si vous n’utilisez qu’un seul ordinateur, vous êtes probablement dépassé par les nouvelles technologies de la communication. La multiplicité des ordinateurs (travail, maison, portable, tablette, smartphone, etc.), un phénomène en expansion, nous oblige non seulement à accéder à l’information de partout, mais surtout à la synchroniser. Ce ne sont là que quelques raisons qui font dire aux experts que l’avenir de l’informatique réside dans le cloud computing. Par conséquent, les 16 Go du iPad de base suffisent amplement à un élève.

L’environnement physique de la classe

Les écoles n’ont pas été conçues pour l’ère de l’informatique. Les salles de classe, pour ne prendre que cet exemple, n’ont ni prises de courant, ni prise internet pour accommoder des ordinateurs. Cela explique en partie pourquoi on les agglutine généralement dans un même lieu. Avec sa pile longue durée et son branchement wi-fi, l’iPad fait fi de ces contraintes.

Autonomie de la pile

La pile du iPad possède une autonomie d’utilisation de 10 heures. Cela suffit amplement à une journée d’école.

Toutefois, la pile du iPad n’est pas amovible; elle ne peut donc pas être remplacée par l’utilisateur. À plus de 100 $ pour son remplacement par Apple, cet aspect découragera plusieurs consommateurs qui n’ont pas les moyens de remplacer la pile après environ deux ans, encore moins de remplacer l’appareil au considérant de la vitesse à laquelle les ordinateurs de pointe évoluent.

Un système d’exploitation propriétaire (Apple)

L’iPad, de même que toutes les applications autorisées à y parader, s’avère un environnement strictement contrôlé par Apple. Quoique cela garantit une certaine sécurité et efficacité opérationnelles, il reste que les utilisateurs et les développeurs doivent se plier aux bonnes grâces d’Apple. On ne compte plus, par exemple, les cas d’applications concurrentielles rejetées par la compagnie. Maintenant que Apple a la faveur du marché, elle érige des barbelés autour du jardin. Le phénomène est d’autant plus inquiétant au regard de la part de profit prélevée par Apple sur les transactions. À l’inverse, l’éducation doit défendre les principes d’ouverture et de liberté d’action, à l’instar du source libre.

Lacunes de compatibilité avec les autres systèmes d’exploitation

Le cloud computing ne règle pas tout. Parmi les irritants de cette première version du iPad, il faut dénoncer le peu de compatibilité avec les autres systèmes d’exploitation. En cette ère de partage et de diversité, il importe de préserver un minimum de standards de fichiers. Non seulement Apple a-t-il salopé le transfert de fichiers pour édition, mais même les fichiers de sa propre suite iWork se boudent.

Incompatibilité avec Abode Flash

Plusieurs éducateurs et développeurs regretteront le fait que l’iPad ne supporte pas les applications en Flash. L’avènement du HTML5, un langage de programmation plus prometteur, ne fera rien pour ce qui existe déjà en Flash. Comme il existe déjà une foule de ressources éducatives en Flash, dont certaines sont intégrées dans les cours, cela indisposera plusieurs enseignants.

Au-delà de l’apprentissage formel préconisé par l’école, lequel ne suffit plus à l’exponentialité de la connaissance, il faut désormais compter sur l’apprentissage informel, largement alimenté par les médias sociaux finalitaires et augmenté par les réseaux.

Pour ma part, le Flash est une technologie surfaite sur le plan de la didactique, une programmation où toute l’interaction est prédéterminée, laissant peu de place à l’interaction sociale et à la mouvance de l’intelligence des réseaux. En éducation, le Flash n’est guère plus que l’animation appliqué au manuel.

Le clavier

Enfin, il y a la question du clavier. Les jours du clavier, à mon avis, sont comptés. Néanmoins, en attendant une façon plus efficace de transposer la pensée en texte, le clavier tactile du iPad ne vaut pas en efficacité le clavier à pression. Aussi, par moments, ai-je recours à un clavier Bluetooth portatif.

Reconnaissons, par ailleurs, que les jeunes ne sont pas assujettis à une vieille compétence dactylographique développée au fil des ans. Tant mieux si le progrès peut les en libérer.

Les considérations pédagogiques

Les améliorations inévitables dans les prochaines versions du iPad rendront désuets la plupart des points techniques abordés ci-dessus. Les considérations pédagogiques, toutefois, maintiendront une certaine pertinence. Tout bien pesé, elles elles devraient faire pencher la balance.

De nouvelles pratiques d’apprentissage

Les technologies de la communication génèrent leurs propres affordances d’apprentissage. Or, l’iPad se prête à l’évolution des pratiques et la plateforme constitue un terreau fertile à l’émergence de nouvelles stratégies d’apprentissage (voir par exemple CourseNotes). Impossible pour le moment de prédire ce que notre créativité engendrera en ce sens, mais l’engouement pour l’iPad témoigne d’un besoin inassouvi (Forrester : Apple iPad Sales: Why Tablets Are Even Bigger Than We Thought). Le marketing n’explique pas à lui seul plus de 3 millions d’appareils vendus en trois mois.

En guise d’exemples, voici quelques caractéristiques du iPad ayant une incidence sur l’apprentissage :

  • l’unitasking : l’iPad n’affiche à l’écran d’une seule application à la fois, limitant ainsi la propension au multitasking (multitâche).
  • la mobilité et la surface de travail : les smartphones et portables supplantent désormais les ordinateurs de bureau aux États-Unis (Pew Internet : Mobile Access 2010); le phénomène gagnera le monde d’ici cinq ans (GigaOM : Mary Meeker: Mobile Internet Will Soon Overtake Fixed Internet). La tendance ne montre aucun signe d’essoufflement, particulièrement chez les jeunes (Pew Internet : Teens and Mobile Phones). Il va de soi, au regard du iPad, qu’un écran plus large que les minuscules surfaces des cellulaires accroît les perspectives de travail.
  • les médias sociaux et le connectivisme : au-delà de l’apprentissage formel préconisé par l’école, lequel ne suffit plus à l’exponentialité de la connaissance, il faut désormais compter sur l’apprentissage informel, largement alimenté par les médias sociaux finalitaires et augmenté par les réseaux.
  • Une incitation à de nouvelles pratiques d’enseignement

    Dans un contexte d’accélération du progrès, l’adaptation à la technologie devient une compétence.

    À l’instar des pratiques d’apprentissage, les nouvelles technologies de l’information et de la communication offrent de nouvelles possibilités pédagogiques. Contrairement à la croyance, il n’y a pas de primauté de la pédagogie sur la technologie. Elles existent désormais en synthèse, la première profitant de la seconde depuis que l’homme crée des outils et donnant naissance, en symbiose, à de nouveaux outils. Tout comme la didactique crée de nouvelles ressources, les nouvelles technologies ouvrent à l’innovation pédagogique. Comme tout bon alliage, le résultat dépasse la somme des éléments.

    Compte tenu des caractéristiques particulières du iPad, notamment sa portativité, la convivialité du système d’exploitation, et la panoplie d’applications éducatives, cet appareil constitue un instrument mieux adapté à l’enseignement-apprentissage que les ordinateurs conçus dans une perspective de bureautique. À titre d’exemple d’une ressource éducative adaptée à la communication en temps réel, voyez Edmodo.

    Enseignants et élèves commencent au même point

    La perception de retard numérique ressentie par les enseignants, particulièrement vis-à-vis des jeunes, explique en partie leur résistance à l’utilisation des TIC en classe. Néanmoins, nous avons franchi le tipping point de leur inévitabilité. Je suis d’avis que plusieurs enseignants feraient l’expérience du iPad, sachant qu’ils se situent à la même case départ que les élèves. Beaucoup ne voudront pas à nouveau rater le train.

    En contrepartie, un nouvel outil oblige à de nouveaux apprentissages. Certains enseignants qui ont peiné à s’initier aux TIC hésiteront sans doute à gravir cette autre côte. D’autres encore seront déçus de ne pas retrouver sur l’iPad des fonctions qu’ils ont durement assimilées.

    Préparation aux TIC de l’avenir

    La multiplication des nouvelles technologies ne fait que commencer. De plus en plus, citoyens et travailleurs devront composer avec une variété de TIC. Dans un contexte d’accélération du progrès, l’adaptation à la technologie devient une compétence. Dans l’ordre naturel des choses, et il suffit à ce sujet d’interroger les jeunes, les travailleurs boulonnés à une chaise du matin au soir se feront plus rares. Par conséquent, il est de la responsabilité de l’école de préparer les élèves à la diversité des outils, à la mobilité au travail, voire au nomadisme numérique. Le réseau de la santé nous en donne déjà des exemples : 10 Ways Apple’s iPad is Changing Healthcare (FutureMedica)

    Les compétences du XXIe siècle

    On fait beaucoup de cas depuis quelque temps, surtout chez nos voisins du sud où l’éducation peine sous les dictats des politiciens, des compétences du XXIe siècle (voir cet exemple, en dépit des partenaires corporatifs, ou cet autre exemple [PDF]). La plupart de ces habiletés ou compétences, telles l’innovation, la collaboration, la créativité, la pensée critique ou la résolution de problème, ne sont pas nouvelles en soi et apparaissent même au contenu de plusieurs programmes scolaires. Deux caractéristiques mettent toutefois en relief ces habiletés transversales : d’abord le fossé entre leur importance éducative et la réalité scolaire et, ensuite, les moyens aujourd’hui par lesquels nous les actualisons.

    On ne s’étonnera pas que les compétences du XXIe siècle mettent les TIC en évidence, car elles contribuent grandement à leur réalisation. Du coup, l’éducation aux TIC est cardinale si l’humanité aspire à les utiliser à bon escient; mais encore faut-il raisonner en connaissance de cause. L’iPad représente actuellement ce qu’il y a de plus moderne en fait d’ordinateur populaire. Par déduction, cette popularité découle, en grande partie, de sa capacité à répondre aux besoins de ce début de siècle, entre autres sur le plan du maillage social.

    Certains reprochent aux tablettes numériques leur penchant pour la consommation d’information plutôt que la production (OLPC//News : Some Thoughts on Tablets in Education). La critique, quoique fondée, est relative. Ce billet, par exemple a été écrit et publié sur un iPad. Si la carte heuristique origine d’un ordinateur de bureau, j’aurais tout aussi bien la produire sur iPad à l’aide des applications iThoughtsHD ou de MindMeister. La comparaison pèche toutefois à deux égards : une tablette n’est pas un ordinateur de bureau et ne saurait dupliquer les mêmes fonctions; de plus, on ne peut attendre d’un ordinateur de première génération qu’il rivalise en tout point avec des appareils qui sont le fruit de plusieurs années de développement.

    La correction orthographique

    Les applications iPad supportent la correction orthographique instantanée. Non seulement le clavier propose-t-il un mot avant qu’on ait terminé, mais cela permet d’éviter le détour des caractères accentués, deux fonctions qui accélèrent la frappe. De plus, un soulignement affublera un mot mal tapé; il suffit d’une pression du doigt pour obtenir une suggestion de correction. Contrairement à des logiciels de bureautique, toutefois, on n’y trouve pas encore d’outils de correction grammaticale.

    L’absence d’écran face aux interlocuteurs

    Ceci peut sembler banal, pour ne pas dire idiosyncrasique, mais j’ai toujours trouvé que l’écran d’un ordinateur portable s’érigeait en barrière entre les gens. Quand il capte l’attention, l’écran devient un mur. Par conséquent, je préfère tenir un portable sur mes genoux ou abaisser l’écran quand je ne l’utilise pas. J’en fais une marque de politesse.

    En classe, le récif des écrans écorche l’attention de l’enseignant et des élèves. L’iPad, plus discret, ne dérange pas plus qu’une ardoise et est moins susceptible de rompre, en apparence du moins, l’humanité de la relation maître-élève.

    La politique culturelle d’Apple

    Apple n’impose pas qu’une autorité technique sur les applications du App store. Il exerce également un contrôle arbitraire de ce qui est moralement acceptable, prescrivant son angélisme à l’ensemble du monde (The Huffington Post : Apple Censorship: From The ‘Kama Sutra’ To ‘Ulysses,’ 9 Books And Book Apps Apple Has Censored Or Rejected).

    J’ignore qui blâmer d’Apple ou de Sophiestication, mais je grince des dents quand l’application Articles, au lieu d’afficher les images d’une page Wikipédia, y accole le sceau de la Cour suprême des États-Unis et des photos aléatoires (voir la comparaison ci-dessous avec la page Wikipedia; cliquez sur l’image pour un agrandissement).

    Conclusion

    Considérant la panoplie d’instruments didactiques de notre époque, l’école ne devrait pas imposer aux élèves et aux enseignants ses outils d’apprentissage. Tout au plus doit-elle de faire des recommandations. La collectivité gagne à l’expérimentation de la diversité, dans la mesure d’un empirisme partagé.

    La collectivité gagne à l’expérimentation de la diversité, dans la mesure d’un empirisme partagé.

    L’iPad n’est pas conçu pour être un ordinateur unique, mais plutôt un ordinateur d’appoint pour les utilisateurs de plus en plus mobiles. Les élèves possédant déjà un ordinateur à la maison, il constitue une formidable extension des environnements d’apprentissage personnalisés et un puissant complément aux outils existants. Les disputes entre frères et soeurs pour l’utilisation de l’ordinateur de maison sont peut-être révolues.

    Dans son obligation de doter les élèves des connaissances et des compétences nécessaires à une croissance continue, le choix des instruments est saillant. Une école qui n’envisage pas à tout le moins de considérer l’iPad ne fait pas ses devoirs.


    Cliquez sur l’image de ce résumé pour un agrandissement (ou allez à la copie Flickr)


    Mise à jour, 28 juillet 2010 | L’engouement pour l’iPad entraîne inévitablement son battage médiatique. Monique Le Pailleur attire mon attention sur un article de L’actu des ebooks (Pourquoi l’iPad a déjà gagné la bataille des tablettes) qui explique la domination d’Apple pour le marché des tablettes numériques. L’article souligne quelques aspects de la popularité du iPad et que j’ai négligé de traiter, notamment la qualité du design et la beauté tant de l’ordinateur que des logiciels, des caractéristiques auxquelles j’accorde moi-même beaucoup d’importance (Relief : De l’importance de la beauté). Néanmoins, je ne vois pas d’un bon oeil cette hégémonie d’Apple; la concurrence est un frein à l’absolutisme.

    Mise à jour, 29 juillet 2010 | J’ai oublié cet excellent article du Los Angeles Times qui traite de la manière dont les nouveaux livrels transforment le concept de livre : Electronic reading devices are transforming the concept of a book. L’article fait une large place au iPad, comme le montre le reportage vidéo ci-dessous :



    Mise à jour, 30 juillet 2010 | Une caractéristique du iPad peu soulignée jusqu’à présent dans les comparaisons de lecture à l’écran est cette propriété d’intégrer à l’instrument de multiples fonctions dynamiques. Les développeurs commencent seulement à imaginer de nouvelles fonctions pour l’écran tactile et la manipulation de l’appareil. Cooliris en fait une fascinante démonstration dans ce vidéoclip promotionnel de Discover, une application à venir qui transforme Wikipedia en format magazine. Voyez, entre autres, la description des fonctions manuelles au bas de la page.


    Mise à jour, 04 août 2010 | Plusieurs éducateurs sur Twitter me font découvrir iPads in Education, un site consacré à l’utilisation du iPad à l’école. Le site est particulièrement intéressant au regard de son répertoire d’applications éducatives classées en fonction des disciplines scolaires. Autre considération importante, l’auteur du site semble filtrer les applications en fonction de leur qualité.

    Par ailleurs, je désire rectifier le passage du billet qui traite de l’absence de virus et programmes malveillants, à la suite du commentaire de Patrick Giroux et à qui j’ai répondu que je ne connaissais pas à ce jour de failles de sécurité au iPad. Or, j’apprends ce matin que failles il y a, quoiqu’elles ne semblent pas encore avoir été exploitées malicieusement (9to5 Mac : German government issues iPhone, iPad, iPod touch security warning).

    Mise à jour, 22 août 2010 | Un autre site, un wiki cette fois, consacré au iPad à l’école : Teach with your iPad. En plus de rubriques selon les disciplines scolaires, on y trouve des rubriques en fonction des groupes d’âge.

    Mise à jour, 22 août 2010 | Sébastien Stasse « fait du pouce » sur ce billet en nous livrant ses impressions d’une première utilisation du iPad dans ses classes (Réflexions et expérimentations pédagogiques en TIC et en évaluation : iPad… voir autrement ?). L’analyse de Sébastien a le grand mérite de reposer sur l’expérience, quoique limitée à un seul mois d’utilisation, en juin. Néanmoins, c’est un blogue à suivre.

    Mise à jour, 04 septembre 2010 | Ah, comme j’aime ceux qui ont l’audace d’expérimenter! Une école écossaise a déjà entrepris de doter tous ses élèves d’iPads (The Register: Scottish iSchool goes 100% iPad).

    Mise à jour, 06 septembre 2010 | Voir aussi iPod User Group, un wiki très intéressant, réalisé en milieu de pratique, sur l’utilisation des iPods et iPads à des fins scolaires.

    Mise à jour, 16 octobre 2010 | Je retiens ce diaporama de Tom Barrett (Google doc : Thirty Interesting Ways to use an iPad in the Classroom), lequel met l’accent moins sur les applications que sur la variété d’usages éducatifs que l’outil recèle.

    Mise à jour, 29 décembre 2010 | Nous n’aurons pas eu à attendre très longtemps avant les premiers échos de l’utilisation du iPad dans un contexte scolaire. Un quotidien de Racine, au Wisconsin, rapporte que les enseignants et les élèves sont enchantés des iPads utilisés à l’école St. Catherine’s (The Journal Times : After one semester, students and staff love iPads at St. Cat’s).

    Mise à jour, 14 janvier 2011 | Le CRDP de l’académie de Versailles offre un Guide des usages pédagogiques de l’iPad [PDF] d’intérêt pour les éducateurs qui s’interrogent sur l’utilisation du iPad à l’école. Quoique les applications suggérées soient fort limitées, elles constituent un bon début. L’utilité du guide repose davantage dans les tutoriels vidéo, en français, pour les nouveaux usagers. Un exemple :

    Mise à jour, 21 janvier 2011 | Parmi les nombreuses ressources compilées par Sébastien Stasse et collaborateurs dans le wiki Outilspédago, on trouve une page consacrée aux applications pédagogiques pour iPad. Un wiki me semble en effet le meilleur outil pour ce genre de catalogage. On appréciera également la qualité des applications proposées.

    Mise à jour, 25 juin 2011 | Le Department of Education and Early Childhood Development de l’État de Victoria (Australie) offre un dossier en ligne de l’expérimentation des iPads en contexte scolaire. En plus d’un répertoire d’activités et d’applications, je retiens ce guide qui propose 21 étapes pour une intégration réussie du iPad :


    Références :


    (Image thématique : Tablet, par Mechael Brennan)


    Par ricochet :
    La formation informelle et les réseaux
    Études : les effets des portatifs en milieu scolaire
    Apprendre avec un iPod
    Les cellulaires pour apprendre
    L’évolution du bureau virtuel
    Des iPhone et iPod touch pour les étudiants
    L’apprentissage mobile vs traditionnel
    Pourquoi mes élèves n’apportent pas leur ordi en classe
    Handheld Learning : un pas de plus vers le m-learning
    D’ici 12 ans, tout le monde aura Internet dans sa poche

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    50 réponses

    • Je vous invite à lire ceci:
      Ce que dit la recherche sur l’enseignement assisté ou réalisé par ordinateur
      A bâbord, n° 35, p 28-29
      Été 2010

      http://www.3evoie.org/telechargementpublic/canada/bissonnette2010c.pdf

    • Heureuse coïncidence que cet article [PDF] de Steve Bissonnette, fraîchement publié. Je le remercie de le porter à mon attention, en plus de me faire découvrir le site Best Evidence Encyclopedia.

      La lecture de Ce que dit la recherche sur l’enseignement assisté ou réalisé par ordinateur suscite plusieurs réactions, notamment sur les méta-analyses, les méthodes d’enseignement et la formation des enseignants. Je tais platement mes commentaires, tant pour la longueur du propos que par souci de ne pas dévier du sujet de ce billet. Je retiens cependant ces deux extraits qui me semblent bien résumer l’article :

      Slavin, Lake et Davis (2009) ont montré que la modification des méthodes d’enseignement représente le moyen le plus efficace pour améliorer le rendement des élèves en lecture et en mathématiques des niveaux élémentaire et secondaire.

      Slavin et ses collègues (2009) ont également montré que la modification du matériel pédagogique et le recours à l’enseignement assisté par ordinateur obtiennent des résultats beaucoup plus élevés lorsque ceux-ci sont combinés aux modifications des méthodes d’enseignement.

      Par ailleurs, l’hyperlien attaché à son nom me fait découvrir la collection de vidéos d’un professeur d’université très réactif dans la blogosphère, un qualificatif que j’emploie avec admiration, et connu pour sa défense de l’enseignement explicite. Je prendrai le temps d’explorer les vidéos afin d’en apprendre davantage sur le direct instruction.

    • Une équipe d’enseignants avec les connaissances nécessaires pour développer des applications nous permettrait de faire littéralement ce que l’on veut avec l’outil dans un contexte scolaire.

      • Jean-Yves Duguay dit :

        Il en va de même pour toutes les technologies. Très peu d’enseignants et d’enseignantes ont à la fois les compétences pédagogiques et technologiques leur permettant de produire du matériel didactique en TIC. Sans compter le facteur temps.

    • Excellent billet, M. Guité.
      Dommage qu’il y ait si loin, de la coupe aux lèvres…

    • Hélène dit :

      Un petit commentaire concernant l’image (résumé) que vous présentez en conclusion. En cliquant, on n’accède pas à un agrandissement, plutôt un rétrécissement…. Ces tableaux (mind mapping?)qui sont en lien Flickr sont par ailleurs extrêmement bien conçus et attrayants : ils communiquent l’essentiel de votre message.
      Ps: Je suis bien heureuse que vous ayez renoué avec le blogue.

    • @David : Très juste, en théorie. Dans la pratique, cependant, il n’est pas si facile de créer une application de toutes pièces, malgré les outils qu’Apple met à la disposition des développeurs. J’ai un ami qui enseigne à PROTIC et qui apprit à le faire, mais seulement après des heures et des heures de lectures et de pratique. C’est beaucoup demander à des enseignants, aujourd’hui, que d’être compétent également en programmation-objet. Toutefois, il n’est pas dit que cette compétence ne sera pas un jour requise des futurs enseignants. Je pense de plus en plus que la programmation deviendra un jour, en raison d’une évolution tendant à la simplicité, une compétence élémentaire.

      @Marielle : À défaut d’amener la coupe aux lèvres, il est parfois plus facile de se pencher à l’abreuvoir.

      @Hélène : Je n’ai pas pu reproduire le problème de non-agrandissement de l’image. Cela fonctionne bien de mon côté. En faisant des tests à partir de quelques autres fureteurs, j’ai toutefois découvert un problème avec l’affichage des vidéoclips, problème maintenant résolu. Merci d’indiquer une façon de contourner la difficulté en passant par Flickr, tout comme vos bons mots. L’écriture bloguestre serait un exercice bien solitaire sans cet apport.

    • Patrick Giroux dit :

      Bonjour Francois,

      Ce billet est très intéressant. J’ai toujours un peu de difficulté avec les outils propriétaires. Je dois cependant avouer que cet outil est très intéressant. En ce qui a trait aux virus, je crois que les récents succès d’Apple lui attirent déjà plus d’attention de la part de la communauté des hackers. Le iPhone et le iPad ont récemment été victimes de plusieurs « hack ». Les succès d’Apple, comme l’intérêt des hackers, sont, selon moi, des tendances lourdes… Les attaques sur les produits d’Apple sont la rançon du succès… :-(. Pour le reste de ton analyse, je suis plutôt d’accord.

      (écrit sur un iPad… Malgré mon attachement aux logiciels libres.)

    • Malgré toute ma veille technologique, je n’ai jamais eu vent d’un iPad affecté par un virus ou un logiciel malveillant. J’ai beau chercher, Patrick, je ne trouve rien. Il y a bien sûr des gens qui trouvent des façons d’utiliser le iPad autrement que ce pour quoi il a été prévu, une acception de hack qui gagne en popularité. Il y a aussi tous les hacks réalisés par ceux qui choisissent de jailbreaker leur iPad. Comme ces altérations n’affectent que l’appareil de l’utilisateur en question et qu’elles sont apportées en connaissance du risque, il me semble qu’elles ne se situent pas au même niveau que les virus et pourriciels.

      Je t’accorde cependant que la facilité avec laquelle les élèves peuvent jailbreaker un iPad, de même que la tentation que plusieurs auront de le faire pour se distinguer du lot, risque de causer de sérieux maux de tête à un établissement qui tenterait d’en faire l’objet d’un programme.

    • Bonjour François,

      1. Perso, j’ai vu quelques nouvelles passer le printemps dernier qui m’ont laissé croire que les récents succès d’Apple attiraient de plus en plus l’attention.

      Je me souviens de ces 2 nouvelles…

      On apprend ici que, dès sa sortie, une faille de sécurité importante a été découverte dans les Ipad 3G. http://techno.branchez-vous.com/actualite/2010/06/ipad_3g-piratage-etats_unis-att-personnalites-connues-.html Quand je suis parti en vacances, Apple et AT&T se lançaient encore la balle et j’ignore qui était vraiment responsable.

      Il y a aussi eu cette histoire de brèche de sécurité dans l’OS de l’iPhone qui rendait toutes les données supposément privées du proprio accessibles à un utilisateur de Linux malgré le mot de passe et les systèmes de sécurité d’Apple… C’est plutôt une mauvaise nouvelle considérant le nombre d’hommes d’affaires qui utilisent un Iphone. http://marienfeldt.wordpress.com/2010/03/22/iphone-business-security-framework/

      2. Sur un autre sujet, toujours en lien avec l’Ipad…

      Quel texteur recommandes-tu pour un étudiant utilisant un Ipad? Peut-il interagir avec Antidote? Et pourquoi celui-là plus qu’un autre?

    • Impressionnante, cette analyse que fait Marienfeldt d’une faille détectée dans l’iOS 3, tout comme le suivi qu’il en fait dans les nombreuses mises à jour. Nonobstant que l’on soit maintenant à la version 4 du iOS, cela démontre effectivement que les mobiles d’Apple ne sont pas invulnérables. J’en rajoute ci-dessus, Patrick, dans la mise à jour du 4 août. De toute façon, tous les utilisateurs n’ont pas nécessairement la version la plus récente du système d’exploitation.

      Je trouve fascinant, et rassurant, de constater la communauté d’experts en sécurité dont la vigilance met en lumière les failles des divers systèmes d’exploitation avant que les hackers puissent les exploiter. Ça me rappelle cet espoir dans la suprématie des forces du bien sur celles du mal.

      Pour répondre aux questions sur les texteurs, j’en recommande trois, selon l’usage qu’on veut en faire :

      - Quickoffice, si on cherche un texteur plus avancé et conventionnel, de type suite bureautique. Pour l’instant, c’est celui qui est le plus souvent recommandé si j’en juge par ma veille. C’est une application qui s’arrime bien à Google docs et Dropbox.

      - Notes Plus, s’il s’agit de griffonner des notes et des dessins à l’improviste. Convivial et simple, mais avec quelques fonctions accessoires utiles.

      - Simplenote, pour écrire dans le cloud. C’est mon application fétiche, car elle me permet de prendre des notes rapidement, notes auxquelles j’ai facilement accès de tous mes ordinateurs. L’application est gratuite et comporte déjà quelques accessoires produits par la communauté de développeurs.

    • Zut! J’ai oublié d’aborder la question sur Antidote. Malheureusement, les versions mobiles d’Antidote ne comportent pas d’outil de correction grammaticale, comme dans la version pour les ordinateurs de bureau. On y trouve que le dictionnaire et le guide. Je trouve ça regrettable, notamment au regard du prix. Par conséquent, il n’y a pas d’intégration automatique, du moins pas pour l’instant. Peut-être cela viendra-t-il éventuellement avec le prochain système d’exploitation du iPad, promis pour l’automne, et qui permettra le multitasking informatique.

    • Superbe billet François !

      Un gros merci d’alimenter ma réflexion sur le sujet. J’ai encore quelques jours pour choisir d’aller de l’avant (ou non) avec ce nouvel outil dans mon milieu. J’ai « fait du pouce » sur ton billet juste ici : http://bit.ly/abi0C6

      Au plaisir

      Sébastien

    • Si je puis faire écho, « Superbe billet, Sabastien ! » Ça mérite une mise à jour de ce billet.

    • Retraité dit :

      On sent une CERTAIN parti-pris.

      • Nous savons tous que l’objectivité est relative. Malgré mes efforts, il reste toujours une patine de subjectivité. Mais plutôt qu’un parti-pris, je plaide pour l’enthousiasme. Je ne suis pas le seul à éprouver tant d’engouement pour cette technologie, comme en fait foi la couverture médiatique. J’attire votre attention, par exemple, sur cet article de Macworld : How schools are putting the iPad to work. Au-delà du parti-pris certain de la source d’information pour Apple, je vous demande de voir les gens dans les institutions scolaires qui ont fait le choix du iPad.

    • Une superbe analyse que je rejoins sur presque tous les points, en effet je retirerais l’argumentaire « L’absence de virus et programmes malveillants » des avantages pour ne plus en parler du tout. En effet il faut comparer à configuration égale, exemple en prenant linux ou windows il suffit de bloquer les installations de la même façon qu’apple à savoir uniquement les mises à jours et dépôt légaux (on enlève les ports USB bref les entrées possible et hop).
      Concernant le matériel il faut voir l’usage, je ne suis pas sûr que des batteries seront encore au top 1 an plus tard avec une utilisation aussi intensive (10 heures/jours donc recharge chaque soir), pour moi la technologie n’est pas encore mure pour cela, et s’il faut s’attacher un fil d’alim alors là le gain tablette s’éloigne encore plus.
      Bref pas facile de trouver l’outil informatique parfait pour ses éléves, pour moi je reste convaincu par exemple qu’équiper les éléves d’un vrai petit portable comme par exemple un mini compaq 311C sous ubuntu est plus enrichissant tant pour les éléves que pour les enseignants dans les perspectives d’apprendre à tous les niveaux y compris dans l’apprentissage de la sécurité de son système et des ses propres données. L’école n’est -elle pas là pour donner les clefs ?

      • Les questions relatives à la pile me chicotent aussi, mais pas nécessairement pour les mêmes raisons. Le souci de la recharge quotidienne ne semble pas poser problème à mes élèves, dont plus de la moitié possède un iPod touch. J’irais jusqu’à dire que la recherche des gadgets électriques est intégrée à la vie des jeunes. Les conséquences écologiques d’appareils pratiquement jetables me préoccupent davantage. Quoi qu’il en soit, je suis persuadé que d’ici quelques années la science aura trouvé des solutions à ces questions.

        Je suis sensible aux arguments soutenant le source libre. Je pense que la chose est possible lorsque le professeur possède d’ores et déjà une bonne connaissance d’Ubuntu. À petite échelle, c’est sans doute réalisable, dans la mesure également de la motivation des élèves. À grande échelle, je ne pense pas que ce soit réaliste, considérant les difficultés d’intégration et de formation. Il est vrai que ce dernier point s’applique à tout choix technique, d’où ma préférence pour la liberté de choix au regard des outils.

    • benatcho dit :

      Je viens d’acheter le magazine « Perfect » pour ipad( en anglais). C »est tout simplement Génial !. C’est comme dans Harry Potter, les images bougent. Les liens sont inclus dans les articles, il y a un véritable rédactionnel. J’imagine cela en « livre scolaire »… Inclure les multimédias dans un livre scolaire serait tout simplement un atout pour captiver les élèves. Les applications n’ont plus de limite. Les exercices inter-actifs pourraient être envoyés par e-mail enfin bref, de quoi dépoussiérer l’enseignement et raccrocher les élèves au train (à vapeur) de l’éducation.
      Détail: je suis CPE en collège et lycée et l’Ipad ne me quitte plus, agendas, listings des élèves, feuille d’appel, e-mails des parents tout pour la mobilité dans mon établissement. Fini les énormes classeurs.

      • Ah, les joies du iPad. Je suis moi-même accro. Vous avez piqué ma curiosité. J’ai bien tenté d’explorer ce magazine Perfect pour iPad, mais sans succès. Peut-être l’application n’est-elle pas offerte au Canada.

        Vous saisissez bien tout le potentiel des tablettes numériques. Votre mot de la fin sur les classeurs me rappelle, ironiquement, que je n’utilise plus le classeur dans ma classe pour y ranger des papiers, mais mon ordinateur portable quand je le laisse à l’école au profit du iPad.

    • Éric Griffin dit :

      Salut François,

      Ton billet est très stimulant. Bien que je partage ton enthousiasme sur l’outil, je ne suis pas très optimiste quant à son implantation à court ou moyen terme.

      • Bonjour, Éric. Dans le sens d’implantation générale, je suis d’accord avec toi. Je pense que ce pessimisme s’applique à tout moyen, et particulièrement un outil, qu’on implanterait à grande échelle.

        Par ailleurs, je suis impressionné de la volonté de Mario Plante, qui gère conjointement avec Daniel Lemelin le volet technique à De Rochebelle, de ne pas miser sur un seul outil, mais d’adopter une politique de laisser l’usager choisir son type d’ordinateur. Dans un tel contexte, on verrait certainement plusieurs élèves opter pour le iPad. Le projet pourrait voir le jour l’année prochaine, ce qui te laisse quelques années avant que ces élèves n’arrivent jusqu’à toi ;-)

    • J’ai travaillé sur un projet à but pédagogique d’articles d’histoire sur iPad.
      Les articles et l’interface sont complètement pensés pour le format tablette et l’interactivité.
      Cela peut vous intéresser :
      http://www.ebouquin.fr/2011/03/11/une-touche-dhistoire-lecture-et-culture-sur-ipad/

    • Paul Traverse dit :

      Le iPad a une lacune majeure, pas de Office. Ce n’est pas avec pages ou quickoffice que les étudiants apprendrons a utiliser les outils qui sont utilisés sur le marché.

      Windows 8 semble la solution, les avantage tablette serons tous disponibles et en plus l’utilisteur aura le même système d’exploitation et logiciel sur s tablette, laptop ou ordinateur de bureau.

      Je ne suis pas un fanatique de Apple, par contre ils ont vraiment d’excellent produits pour la maison. En entreprise ou en éducation, on repassera. Ils ont même laissé tombé leurs technologie serveur, depuis ils font tout pour tout pour intégrer leur système à celui des serveurs windows avec plus ou moin de succès.

      Lorsque Apple decide de ne plu supporté une technologie ils font comme à leur dévoilement de produit, une surprise! Ce sont les utilisateur qui sont laissé à eux même, sans préavis et parfois sans aucune alternative.

      • Quoique l’organisme pour lequel je travaille utilise exclusivement les produits Microsoft, je n’ai aucune difficulté d’interopérabilité avec mon iPad. Les solutions sont aujourd’hui nombreuses. Il reste que les tablettes tactiles demeurent, pour l’heure, des outils d’appoint.

        Je ne pense pas que les suites de bureautique, telles que nous les connaissons aujourd’hui, seront les principaux outils que nos élèves utiliseront au moment où ils intégreront le marché du travail. Du moins doit-on le souhaiter.

        Vous avez raison de reprocher à Apple de ne pas avoir mieux aidé les utilisateurs de sa première technologie serveur, notamment iWeb, à migrer vers iCloud. Je vois d’un mauvais oeil la chasse gardée qu’Apple fait de ses produits et environnement d’utilisateur. Google fait plus ou moins la même chose, tout comme Microsoft. Nous sommes tous relativement captifs des environnements numériques que nous choisissons, même si on opte pour le source libre.



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