Le stress des examens

Des chercheurs de l’université Ohio State ont démontré que le stress qui précède les examens nuit à la résolution de problèmes complexes (source). Par contre, il améliore la mémoire à court terme, tel que la mémorisation de nombres. D’autres études ont démontré que la réussite aux examens exerçait trop de stress sur les enfants et pouvait nuire à la santé des adolescents.

 

Par ricochet :
La fièvre de l’évaluation
Évaluer pour qui ?

Retard du Canada en éducation préscolaire

Le Globe and Mail révèle que l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) s’apprête à rendre public un rapport dans lequel le Canada fait piètre figure au niveau de l’éducation préscolaire. …

(suite…)

Les cellulaires au service de l'école

En attendant que les élèves disposent d’un ordinateur portable à l’école, pourquoi ne pas utiliser les appareils déjà à la portée des élèves pour intégrer les TIC en éducation ? eSchool News rapporte que vingt-cinq écoles du New Hampshire permettent aux élèves et aux parents de recourir au téléphone cellulaire pour être informé des devoirs et autre contenu scolaire.

 

Par ricochet :
L’inévitabilité des cellulaires à l’école

SurfYourWork : service Web gratuit

Quel incroyable boulot que celui accompli par cet étudiant d’une école de Montréal qui a créé un service Internet de gestion des devoirs, offert gratuitement à toutes les écoles de l’Amérique du Nord : …

SurfYourWork is a free, easy, feature-rich and secure web-based School Management System. With many easy-to-use communication, collaboration, and management tools, SurfYourWork allows teachers and administrators to post homework, schedules, events, files, and much more online for students and parents to view and download.

Cela défraie même la manchette aux États-Unis. Ce dernier article présente également un bilan des autres services en ligne du même genre. C’est pas encore le pactole, mais cette quête de solutions est fascinante.

Les types de e-learning

L’apprentissage en ligne s’est considérablement raffiné ces derniers temps. Son attrait fait en sorte qu’il s’est aussi diversifié pour répondre aux besoins des usagers. Elearnspace présente une intéressante synthèse de cette évolution, incluant un excellent réseau de concept à la Mindmap qui illustre les catégories de e-learning. Note fascinante : l’auteur, George Siemens, considère la communauté comme l’une des formes de e-learning.

Bulletin des universités canadiennes

Le Globe and Mail vient de publier son bulletin des universités canadiennes pour 2004. Sans prendre les résultats au pied de la lettre, ce bulletin est intéressant en ce qu’il repose sur la perception des étudiants eux-mêmes et qu’il est critérié. La liste des critères (plus d’une soixantaine) est d’ailleurs impressionnante. Un autre détail a attiré mon attention : parmi les neuf plus grandes universités au pays (plus de 25 000 étudiants), quatre sont situées au Québec (Montréal, Laval, Concordia et UQAM). Le bulletin est accompagné de plusieurs reportages connexes, dont celui-ci sur la transformation des bibliothèques universitaires à l’ère des TIC.

Le volet éducatif du New York Times

L’actualité constitue une source inépuisable de sujets pour donner un sens aux apprentissages et faire l’éducation à la citoyenneté. Le volet éducatif du New York Times est l’un des plus formidables qu’il m’est été donné de voir, avec ses ressources pour les élèves, les enseignants et les parents. Mais au-delà du contenu, le site illustre d’importants changements pour l’éducation : …

    • la pertinence et l’immédiateté des ressources éducatives
    • la perte de contrôle de l’État sur le contenu scolaire (notamment au regard de la publicité)
    • l’obsolescence des manuels scolaires
    • la facilitation du e-learning et du home schooling
    • la diversité et l’intégration des ressources éducatives (texte, images, vidéos, jeux, quiz, etc.)
    • la profonde transformation des compétences chez les éducateurs
    • la participation de la communauté à l’acte éducatif
    • l’intégration d’une génération de parents branchés

Si quelques-uns de ces changements sont inquiétants, telle l’intrusion de la publicité, il reste que l’évolution est fascinante.

Décrochage scolaire à la hausse

Étonnante coïncidence : au lendemain du billet qui faisait valoir certaines mesures pour contrer le décrochage scolaire, voilà que le Globe and Mail nous apprend ce matin que le taux de décrochage est fortement à la hausse au Québec et en Ontario. En cinq ans, de 1998 à 2003, le pourcentage d’élèves ayant obtenu un diplôme d’études secondaires a chuté de 74 % à 66 %. C’est énorme. …

Je m’étonne par ailleurs d’apprendre la nouvelle d’un quotidien anglais alors que je n’ai rien vu à ce sujet ni dans La Presse, ni dans Le Soleil, ni dans Le Devoir.

L’article ne manque pas de souligner les efforts du Québec de réformer le système scolaire. Mais face à une pareille chute du taux de diplomation, cela suffira-t-il à accroître le taux de réussite scolaire. J’en doute. Malgré le courageux virage de la réforme scolaire, il appert que c’est trop peu, trop tard. L’école n’est plus au diapason d’une jeunesse émancipée, médiatisée et branchée, qui n’a que faire des apprentissages uniformes.

Qu’on ne se méprenne pas : je ne défends surtout pas les valeurs d’une culture de masse dont les technologies de la communication constituent le levain. Je constate seulement.

Il y a, je crois, des solutions possibles en regardant du côté de la décentralisation et d’un transfert de pouvoir aux écoles, de façon à encourager les initiatives locales et le rapprochement de la communauté. Les écoles privées ont depuis longtemps démontré que c’est viable.

Une allocation pour contrer le décrochage

Souvent plus pragmatiques, les Anglais ont trouvé une solution efficace pour lutter contre le décrochage scolaire : une allocation hebdomadaire aux élèves des familles démunies pour les aider à poursuivre leurs études secondaires. De plus, l’élève reçoit une prime chaque fois qu’il réussit un cours. L’efficacité du programme peut se mesurer à son succès. Considérant le coût social du décrochage scolaire et les chances inégales des élèves issus des milieux défavorisés, l’investissement est à la fois rentable et apprécié des jeunes.

Mise à jour (22 juin 2005) | Le programme s’avère populaire auprès des jeunes : près du tiers des Écossais de 16 ans se prévalent du programme (BBC : Pupils accept learn-and-earn cash).

L'inévitabilité des cellulaires à l'école

Un article intéressant du New York Times (voir BugMeNot pour un code d’accès) rapporte que plusieurs écoles n’ont guère plus le choix que de lever l’interdit sur les téléphones cellulaires, entre autres en raison de leur omniprésence et du voeu des parents. En ce qui me concerne, l’usage du téléphone cellulaire constitue une autre belle question d’éducation que l’école devrait saisir au bond. Laissons les législateurs et les juristes s’occuper des interdictions. Que les éducateurs multiplient plutôt les savoir-faire.