Décrochage scolaire à la hausse

Étonnante coïncidence : au lendemain du billet qui faisait valoir certaines mesures pour contrer le décrochage scolaire, voilà que le Globe and Mail nous apprend ce matin que le taux de décrochage est fortement à la hausse au Québec et en Ontario. En cinq ans, de 1998 à 2003, le pourcentage d’élèves ayant obtenu un diplôme d’études secondaires a chuté de 74 % à 66 %. C’est énorme. …

Je m’étonne par ailleurs d’apprendre la nouvelle d’un quotidien anglais alors que je n’ai rien vu à ce sujet ni dans La Presse, ni dans Le Soleil, ni dans Le Devoir.

L’article ne manque pas de souligner les efforts du Québec de réformer le système scolaire. Mais face à une pareille chute du taux de diplomation, cela suffira-t-il à accroître le taux de réussite scolaire. J’en doute. Malgré le courageux virage de la réforme scolaire, il appert que c’est trop peu, trop tard. L’école n’est plus au diapason d’une jeunesse émancipée, médiatisée et branchée, qui n’a que faire des apprentissages uniformes.

Qu’on ne se méprenne pas : je ne défends surtout pas les valeurs d’une culture de masse dont les technologies de la communication constituent le levain. Je constate seulement.

Il y a, je crois, des solutions possibles en regardant du côté de la décentralisation et d’un transfert de pouvoir aux écoles, de façon à encourager les initiatives locales et le rapprochement de la communauté. Les écoles privées ont depuis longtemps démontré que c’est viable.

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