Big Brother ne débarquera pas avec tambours et trompettes. L’immixtion de l’informatique dans la gestion humaine se fera à petits pas, subrepticement, de façon à faciliter l’adaptation et amadouer nos susceptibilités. Or, y a-t-il terrain plus propice que les écoles, où les besoins de contrôle obnubilent souvent le jugement, où les élèves représentent des cibles faciles, et où on prépare les citoyens de demain. …
Le Canada a enfin son projet CreativeCommons. Le projet, parraîné par le CIPPIC (Clinique d’intérêt public et politique d’internet du Canada), offre une licence open source (code source libre) aux créateurs de contenu numérique soucieux de protéger leurs droits d’auteur. Malheureusement, l’information sur le site de la CIPPIC n’est présentement accessible qu’en anglais.
Il y a quelques jours de cela, il m’est venu cette pensée, encore dans sa gangue, qu’avant les médias électroniques, l’homme avait le temps de penser par lui-même. Le lendemain, je tombais sur un billet intitulé Knowledge Management: Are You Too Busy to Think?. Drôle de coïncidence. Toujours est-il que l’auteur, Gerry McGovern, émet la thèse que In knowledge-driven economies, « busy » is an outdated word that reflects a manual labor approach to work. Instead of « busy » you need to use words such as « effective » and « productive ». Idée intéressante et qui suscite la réflexion. Par ailleurs, sur la même page, je fais une autre étonnante découverte : saviez-vous que Noam Chomsky avait un blogue ?
