Un sujet… un blogue


Un administrateur scolaire américain a eu la bonne idée de créer un blogue temporaire pour informer et consulter le public au sujet d’un référendum. Compte tenu des nombreux services qui offrent un blogue gratuit (celui-ci a été créé sur Blogger), il y a un intérêt certain à regrouper une communauté autour d’un carnet qui vise un sujet précis, surtout si les privilèges de rédaction sont partagés. C’est plus convivial qu’un wiki quand on cherche une participation publique.

Un bonbon pour les yeux


Prenez le temps de savourer ce bijou de publicité maison créée par un enseignant américain (voir la vidéo à droite) et qui doit faire rougir plus d’un professionnel. Une minute suffit, si vous pouvez résister à la tentation de vous en délecter plusieurs fois. « It’s a sign that consumers want to have a role in promoting a product they love. There’s a real trend toward consumer-generated media. People are creating news, they’re blogging. People will create marketing as well.”

Code d'éthique du blogueur


Belle initiative que celle d’Allen Jenkins qui met en ligne son code d’éthique d’écriture carnetière. C’est un bel exercice communautaire que nous aurions avantage à faire dans un wiki, particulièrement au moment où les jeunes se dotent de carnets électroniques. Je me disais que celui de l’Institut St-Joseph constituerait un bon point de départ.

La nouvelle imputabilité de l'évaluation


Un élève qui conteste un échec, en raison d’une position à l’encontre de l’ordre établi, a eu l’idée brillante de publier son essai et l’évaluation critériée sur son blogue. Son billet fait le tour du Web et constitue une cause célèbre. Hormis l’intérêt de la discussion sur la validité de couler un essai sur la base de l’acceptabilité des arguments, c’est davantage le pouvoir de faire valider le travail des enseignants par la communauté qui me fascine dans cette histoire.

Par ricochet :

Évaluation élitiste

La fièvre de l’évaluation

Tous ces enfants illettrés (sacrifiés)


En l’an 2000, plus de 160 pays ont convenu d’atteindre les objectifs du programme Éducation pour tous avant 2015. Malheureusement, le rapport de suivi dévoilé par l’UNESCO indique déjà que les objectifs ne seront vraisemblablement pas atteints. Plus de 100 millions d’enfants dans le monde n’ont pas accès à l’école. Nos technologies ne serviraient-elles inconsciemment qu’à maintenir une hégémonie intellectuelle ?

Les langues et le sex-appeal


En début d’année scolaire, j’aime faire un brainstorming avec les élèves des diverses raisons pour lesquelles ils devraient apprendre l’anglais. Aujourd’hui, j’ai eu le plaisir d’en découvrir une nouvelle. La BBC rapporte que ceux qui parlent une langue étrangère sont plus populaires auprès du sexe opposé.

Les RSS préférés de CNet


Les éditeurs de CNet viennent de publier un répertoire de leurs fils RSS préférés. Parmi ceux-ci, je retiens surtout : BBC, le New York Times, Time Magazine, le Washington Post, Wired News, Gizmodo et Lawrence Lessig.

Le pouvoir du verbe (et du blogue)


En relisant Understanding Media: The Extensions of Man, de Marshall McLuhan, cette phrase m’a sauté aux yeux comme ayant un sens battant neuf : Speech comes with the development of the power to let go of objects. Si le mot véhicule un pouvoir qui tient de la supériorité immanente de l’émetteur — et je crois profondément que c’est le cas — le phénomène est amplifié par la portée de l’écrit, et par conséquent du blogue. Naturellement, ce pouvoir possède un tranchant négatif qui se retourne contre l’auteur advenant une sottise.

Types de 'knowledge management'


Pour ceux qui s’intéressent au domaine émergent du knowledge management, TAFE Frontiers a dressé un excellent schéma (PDF) des divers types de knowledge management. Pour ma part, je trouve qu’il y a quelque chose d’odieux à gérer les connaissances en faisant fi des personnes qui les animent. C’est, je suppose, la suite logique de la « gestion des ressources humaines ». Dans une économie du savoir, peut-on se surprendre que les cerveaux deviennent une monnaie qu’on comptabilise ?

La propriété intellectuelle universelle


Il n’y a pas que CreativeCommons qui s’intéresse à la propriété intellectuelle. L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, relevant des Nations Unies, vise à « promouvoir l’utilisation et la protection des oeuvres de l’esprit ». Si l’approche de CreativeCommons est plus pragmatique que celle de l’OMPI, plus globaliste, cela démontre néanmoins l’intérêt grandissant pour la propriété intellectuelle à l’ère de la mondialisation des communications instantanées. (Autres ressources sur le site de Consumer Project on Technology)