Relief...contre la planéité

Il y a une incohérence de la part du MELS à promouvoir l’individuation des apprentissages tout en recommandant l’achat de manuels scolaires. Les manuels sont antithèse de l’individualisation ; ils sont une recette pour uniformiser les apprentissages. Ce qui n’empêche pas les maisons d’édition de me couvrir d’exemplaires de leur nouveau matériel et d’envoyer leurs représentants me harceler jusqu’à l’école. Intrigué hier par une nouvelle à l’effet que le gouvernement n’avait encore sanctionné aucun manuel pour la 2e secondaire (La Presse : Aucun manuel scolaire n’est encore approuvé), j’ai pris la peine de regarder de plus près l’un des manuels que j’ai reçus. Ce que j’ai vu m’a horripilé.

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En voulant changer mon fond d’écran, je suis tombé sur le magnifique tableau ci-dessous, réalisé par Terry Duncan. Intrigué par sa géométrie des carrés, une recherche m’a fait découvrir la suite de Fibonacci, du nom du mathématicien qui l’a découverte, ainsi que cette superbe illustration en Flash conçue par Dean Allen (notez la simplicité de l’image par opposition à la page Widipedia). Rien de tel qu’un bouquet de couleurs pour effacer la grisaille de la semaine et vous lancer dans la sarabande du week-end.

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La fin de l’année scolaire est aux bilans. Malheureusement, je ne peux pas poser pareil regard sur notre projet de blogues scolaires, car les difficultés financières, en voie de résolution, nous ont obligés à reporter son application en septembre. Néanmoins, il est encourageant de prendre connaissance de l’évaluation qu’en font les autres éducateurs. Vicki A. Davis a demandé à ses élèves leurs impressions sur les différences entre l’utilisation de leur blogue et un wiki. J’entends bien utiliser les propos ci-dessous pour convaincre la direction de ne pas lésiner sur la qualité du projet de carnets électroniques pour quelques dollars.

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Une étude de la Fondation Kaiser sur la portée des médias électroniques dans la vie des enfants de moins de 6 ans révèle des statistiques inquiétantes. L’enquête, intitulée The Media Family: Electronic Media in the Lives of Infants, Toddlers, Preschoolers and Their Parents, révèle entre autres que 61 % des bébés de moins d’un an regardent la télé, 32 % des enfants vivent dans une maison où la télé est allumée en permanence, et le tiers des parents admettent que leurs jeunes enfants ont la télévision dans leur chambre, incluant des enfants de moins d’un an (Globe and Mail : Parents push TV on tots, study finds). En plus d’offrir la texte de l’étude (PDF), la page de la fondation inclut des présentations vidéo et audio.

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Une compagnie américaine a demandé à la FCC de lui accorder une bande du signal radio afin d’offrir le service Internet sans fil gratuit à la grandeur du pays (CNet : Company asks U.S. to provide radio space for free Internet). Le service haute vitesse de M2Z Networks couvrirait 95 % du territoire et serait financé par les revenus publicitaires. Les possibilités pour le m-learning seraient illimitées.

Par ricochet :

Toronto se dotera d’un réseau public sans fil

L’impact éducatif d’une ville sans fil

Dossier TIME sur les environnements sans-fil

Il est facile pour les enseignants, dans le maelström du quotidien, de s’empêtrer dans les détails et de perdre de vue l’essentiel. J’aime bien qu’on me rappelle à la globalité de l’éducation. Et pour une synthèse, rien ne vaut une image ou un schéma. Pour ceux que l’apprentissage informel intéresse, Jay Cross offre une représentation graphique du sujet sous forme d’affiche de 81 cm, en format entier (PDF) ou dans une page Web divisée en six pans.

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Dans l’espoir d’endiguer un taux de décrochage scolaire qui se situe entre 35 et 40 %, le Département de l’éducation de l’état du Mississippi projette d’offrir des programmes d’apprentissage en ligne (e-learning) aux élèves qui s’accommodent mal de l’école (eSchool News : Miss. proposes self-paced, online curriculum). Le projet permettrait le e-learning à tous élèves du secondaire à compter de la neuvième année et prévoit sept voies d’orientation. Autre caractéristique importante du projet, les élèves qui optent pour l’apprentissage en ligne pourront progresser à leur propre rythme. Venant d’un gouvernement, cela dénote une belle largesse d’esprit.

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Un sondage mené auprès de la population adulte par la National Institute of Adult Continuing Education (Angleterre) arrive à des résultats étonnants. L’enquête indique qu’un adulte sur trois a cessé d’apprendre après avoir quitté l’école, l’apprentissage étant défini non seulement comme la participation à des cours formels, mais également comme la pratique, l’étude ou la lecture dans le but de développer des compétences, des habiletés, des connaissances, ou simplement la compréhension de quelque chose (BBC : Third of adults ‘not learning’). Heureusement, la dépêche (PDF) souligne que la tendance est à l’amélioration. Près de la moitié des personnes interrogées ont signifié leur intention de vouloir apprendre, indiquant ainsi une revalorisation de l’apprentissage. Néanmoins, seulement 20 % des adultes avouent avoir appris durant la présente année, ce nombre passant à 42 % pour les trois dernières années.

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Le changement, à la base, naît des idées et est mû par des personnes qui ont la force de leurs convictions. Dans les écoles, le leadership se manifeste chez quelques enseignants qui savent entraîner des collègues. Mais les changements à plus grande échelle reposent sur la trempe des dirigeants. Les lacunes manifestes de leadership en éducation, du ministre jusqu’aux directeurs d’école, en passant par les commissions scolaires, sont une des raisons pour laquelle je crois que la réforme est vouée à l’échec. Il y aura bien des îlots d’efficacité par-ci par-là, mais la majorité des écoles dériveront dans la brume sans boussole, pendant que les gabiers maintiennent la structure à flot. En guise d’espoir, je signale le dernier numéro de la revue Educational Leadership, publié par l’ASCD, dont le thème est le changement au statu quo.

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Les claviers d’ordinateur ne sont pas faits pour les mathématiciens. Dans leur cas, le crayon semble plus rapide que l’ordinateur. Du moins, c’est l’impression que me donnent les professeurs de mathématique que je côtoie et qui pestent quand vient le temps de reproduire des équations à l’écran. Sans doute ceux d’entre eux qui utilisent un Mac seront-ils intéressés par cette page (How to make really nice-looking equations painlessly on OS X) qui montre comment utiliser deux petites applications gratuites : (TexFoG), pour écrire des équations mathématiques, et (LaTex Equation Editor) pour en modifier l’apparence dans un texte ou un diaporama. C’est pas encore aussi rapide que le crayon, mais c’est plus joli (pour beaucoup de mathématiciens).

Par ricochet :

Papiers quadrillés et isométriques

Des outils mathémaTIC (L’Infobourg)