La pauvreté altère le cerveau des enfants


BaechlerPovertyProgress.jpgL’ignorance et la pauvreté ont les mêmes effets que la richesse. (Alexis Carrel)

Si l’école se veut égalitaire, les faits et les moyens en décident autrement. Pour plusieurs enfants, la pauvreté s’avère un handicap difficile à surmonter. Les faibles taux de réussite scolaire dans les milieux défavorisés résultent de causes beaucoup plus graves qu’on ne le soupçonnait. Une étude révèle que l’activité du cortex préfrontal des enfants vivant dans la pauvreté est largement déficitaire en comparaison des enfants de familles à hauts revenus (EurekAlert! : EEGs show brain differences between poor and rich kids). Or, le cortex préfrontal joue un rôle important dans la résolution de problèmes et la créativité.

Il y a, par conséquent, une injustice dans des barèmes d’évaluation identiques pour tous. Puisque les enfants dont le cerveau est affecté par la pauvreté ont encore une chance de combler le retard avec le temps, il va de soi qu’une évaluation sommative plus distancée leur accorderait plus de latitude pour la réussite.


(Image thématique : Poverty and Progress, par Donald Baechler)


Par ricochet :

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La pauvreté serait le principal facteur d’échec scolaire

La pauvreté et le retard scolaire des adolescents

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L’intelligence ne suffit pas aux enfants pauvres

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