Les ordinateurs à la rescousse de la pauvreté


Il n’y a pas que l’ordinateur portable à 100 $ du MIT Media Lab qui cherche à mailler la planète en facilitant l’accès aux nouvelles technologies pour les pays en voie de développement. Il y a aussi le Personal Internet Communicator, le Mobilis et le Simputer, pour ne nommer que ceux-là. Dans PCs for the poor: Which disign will win?, CNet News fait le bilan des diverses solutions et stratégies.

Plusieurs de ces initiatives sont commerciales, à n’en pas douter. Il suffit d’entrevoir l’attrait d’un marché de plus d’un milliard de nouveaux utilisateurs et l’importance stratégique, d’un point de vue de marketing, d’être les premiers à développer un marché. Mais il n’en demeure pas moins que ce vent de changement va certainement bouleverser l’ordre mondial.

C’est assurément une arme à deux tranchants. D’une part, je me réjouis à l’idée que les défavorisés de la Terre auront accès à la même information que les pays riches. Par contre, ils seront matraqués par le même battage d’inepties qui affecte les pays industrialisés (publicité, spam, sensationnalisme, potins). Ce que je crains le plus, toutefois, c’est qu’ils représentent des proies faciles pour les géants du marketing.


Par ricochet :

Un portable à 100 $

Edubuntu : un système Linux pour l’éducation


Un ordinateur portatif à moins de 100 $ (Remolino)

Apprendre au contact d’un ordinateur : «Un gros plus», selon l’OCDE (Mario tout de go)

Discours: portable à 100$ US (Ytsejamer)

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