L'apprentissage peut être subliminal


CarrenoSubliminal.jpgL’inconscient, c’est le discours de l’autre. (Jacques Lacan)

L’activité cérébrale est apprenante de nature. Soit qu’elle renforce des savoirs acquis, soit elle crée de nouvelles associations. Dans les deux cas, elle sert l’apprentissage, lequel se passe volontiers de l’école. L’éducation n’est qu’un effort de façonnement de l’activité neuronale. Je simplifie, bien sûr, mais seulement pour appuyer l’idée, pas si farfelue, que l’apprentissage peut s’opérer hors du champ de la conscience. Effectivement, des chercheurs croient avoir démontré l’existence d’une forme subliminale de l’apprentissage (EurekAlert! : Subliminal learning demonstrated in the human brain).

Non pas que la description de l’étude me convainc, mais cela ouvre un nouveau champ d’exploration pour l’éducation.


(Image thématique : Subliminal, par Antonio Carreno)


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2 réponses

  • L’apprentissage par excellence n’est-il pas celui de la langue maternelle, et celui-ci ne se fait-il pas, en effet, sans que l’apprenant en ait conscience, grâce au jeu des reformulations par l’adulte?
    J’insiste bien sûr sur le mot « jeu », cher à notre ami Mario A.

  • L’apprentissage de la langue maternelle ne se fait pas tant « grâce au jeu des reformulations par l’adulte » que grâce aux capacités inconscientes d’observation, d’analyse et de synthèse de l’enfant, du coup d’autant plus subliminal.



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