L'intervention des parents aide les enfants à risque


DandiniMiraculousInterventi.jpgLes repas de famille ne consistent pas à se manger entre parents. (Jules Jouy)

À partir du moment où l’éducation d’un enfant commence à déraper, il faut beaucoup d’habilité pour redresser la conduite. L’école ne sait pas très bien composer avec l’anormalité (dans le sens de la déviance aux normes) et les parents sont en peine d’expertise. Dans bien des cas, la pauvreté amplifie le problème. Une recherche indique que l’intervention des parents, quand elle est bien structurée, a des effets positifs sur l’apprentissage de la langue, la mémoire et les habiletés cognitives (EurekAlert! : Parental intervention boosts education of kids at high risk of failure). C’est du moins le cas après un programme de huit semaines auprès de parents qui ont des enfants d’âge préscolaire.

Les chercheurs rappellent que ce genre de programme se paie de lui-même. Selon des économistes, les investissements dans l’éducation préscolaire rapportent 18 fois plus.


(Image thématique : The Miraculous Intervention of Ss Peter and Paul in the Battle of Lepanto, 7th October 1571, par Ottaviano Dandini)


Par ricochet :

L’importance du préscolaire

La disposition des enfants à apprendre à l’école

La famille, la plus petite des écoles

L’importance préscolaire du lien parent-enfant

Les effets des milieux défavorisés sur le langage

L’intelligence ne suffit pas aux enfants pauvres

La pauvreté et le retard scolaire des adolescents

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