La translittératie


WhiteChampionLiteracy.jpgRien n’est si doux que la diversité; le changement de fers tient lieu de liberté. (Gilles Ménage)

Les nouvelles technologies ont radicalement transformé la littératie. La lecture et l’écriture ne sont plus unidirectionnelles. Les technologies du multimédia, de la publication et de la connectivité ont élargi le monde de la communication, tant par les moyens que dans sa nature. Le concept de translittératie désigne cette transformation déterminante de la communication écrite (écriture prise dans le sens d’expression non verbale) afin de tenir compte de l’évolution du langage et ainsi adapter l’éducation à une littératie désormais mouvante (First Monday : Transliteracy: Crossing divides).

Les auteurs définissent la translittératie comme « l’habileté à lire, écrire et interagir par le biais d’une variété de plateformes, d’outils et de moyens de communication, de l’iconographie à l’oralité en passant par l’écriture manuscrite, l’édition, la télé, la radio et le cinéma, jusqu’aux réseaux sociaux ».

Les technologies de la communication, par ailleurs, contribuent grandement aux convulsions de la langue. D’une part, elles répandent un flot incessant de néologismes, au-delà de la capacité de traduction de l’Office de la langue française, à tel point que Wikipedia s’avère souvent le meilleur moyen d’obtenir l’équivalent d’un mot dans une autre langue. D’autre part, les expressions populaires se disséminent aujourd’hui à une vitesse fulgurante. Et c’est sans compter le texto, un lexique en soi.


(Image thématique : The Champion of Literacy, par Mary White)


Par ricochet :

La valeur économique de la littératie

Neuroscience et développement de la lecture

50 façons de raconter une histoire dans le Web 2.0

Soufflé du travail d’une élève

Le texte vs le multimédia
L’avantage des études en cinématographie

Vous pouvez suivre les commentaires en réponse à ce billet avec le RSS 2.0 Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback.

3 réponses



Laisser un commentaire à old

*