Round Square : l'internationalisme intégré


La finalité de l’éducation est l’élève, se plaît-on à nous rappeler. Mais ce genre de généralité mène le plus souvent à un voeu pieux, comme bon nombre de projets éducatifs qui ne décollent jamais du papier sur lequel on les accouche. Peut-être y a-t-il lieu de préciser. La finalité de l’école est-elle dans l’élève en tant qu’être ou agir ? Dans les deux, évidemment. La distinction est importante, car elle souligne le lien indissociable entre connaissances et compétences, comme le faisait brillamment remarquer Didier Destatte dans un commentaire. Or, dans un monde qui se globalise, les nouvelles technologies de l’information sont en voie de passer de la communication à l’action, comme dans les nouvelles technologies de l’action ou les nouvelles technologies de la créativité.

L’internationalisme — inhérent au Programme d’éducation internationale — dispose maintenant de moyens pour étendre son rayon d’action aux quatre coins du monde. Round Square a justement été fondé pour orienter les écoles à s’impliquer dans la construction d’un monde meilleur (Globe and Mail : Learning beyond the classroom walls). Il s’agit d’une association qui comprend une cinquantaine d’écoles à travers le monde, dont neuf au Canada. La philosophie du programme s’inspire des théories de Kurt Hahn et repose sur six idéaux : l’internationalisme, la démocratie, l’environnement, l’aventure, le leadership et le service communautaire.

Il s’agit d’un formidable moyen d’élargir la gamme des activités scolaires et parascolaires, lesquelles intéresseront des élèves de plus en plus conscients de la réalité mondiale. Qui sait, peut-être la i-génération saura-t-elle bâtir les ponts interculturels que leurs ancêtres se sont acharnés à saboter.


Par ricochet :

Des écoles abandonnent le P.E.I. : je suis d’accord

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