Des écoles abandonnent le P.E.I. : je suis d'accord

L’engouement pour le Programme d’éducation internationale au Québec s’est propagé comme une traînée de poudre. À tel point que les écoles se sont regroupées en société. Le P.E.I. offre une solution de rechange crédible à l’uniformité du programme de formation dispensé dans les écoles publiques. Il représente une telle menace que plusieurs écoles privées ont adhéré au mouvement. Quoique le P.E.I. s’avère toujours un programme de formation efficace, sa spécificité est grandement amoindrie par le nouveau Programme de formation de l’école québécoise (P.F.E.Q.). J’ai appris qu’un district scolaire américain avait décidé de se retirer de l’Organisation du baccalauréat international (The Post-Gazette : Upper St. Clair school board kills International Baccalaureate program et Forum: Why we voted against the International Baccalaureate program). Après avoir enseigné au P.E.I. pendant 15 ans, je suis ravi de cette décision.

Dans mon école, un comité bipartite (directeur-enseignants) a procédé à l’arrimage du P.E.I. au nouveau programme de formation de l’école québécoise. La comparaison des deux programmes révèle une très grande similitude, au point qu’on a immédiatement reconnu l’affadissement de la spécificité du P.E.I. Il se trouve même que les compétences transversales du P.F.E.Q. vont bien au-delà de l’aire d’interaction « apprendre à apprendre » qui se situe au coeur du P.E.I.

Le Programme d’éducation internationale continue d’offrir une éducation supérieure à la moyenne pour plusieurs raisons. D’abord, elle a développé au fil des ans une praxis relativement à l’apprentissage global, l’ouverture interculturelle, la communication et l’intégration des « aires d’interaction » (apprendre à apprendre, communauté et service, santé et formation sociale, environnement, homo faber). Mais surtout, les examens d’admission font en sorte que les meilleurs élèves accèdent au programme ; d’un point de vue socioconstructiviste, la communauté éducative dans laquelle baignent les élèves multiplie les apprentissages. Par contre, on déplorera l’homogénéité de la clientèle étudiante. Les enseignants du programme régulier déplorent l’écrémage des élèves au profit du P.E.I. On s’étonnera, par ailleurs, qu’une école publique limite l’accès à un programme d’étude non spécialisé.

La décision du Upper St. Clair School Board de mettre fin à leur adhésion à l’Organisation du baccalauréat international (O.B.I.) repose principalement sur le coût de cette adhésion (200 000 $ annuellement), somme qui privait les autres initiatives pédagogiques d’importantes ressources financières. Il s’agit d’un argument de taille. J’ignore précisément combien il en coûte à l’école ou aux parents pour maintenir le P.E.I., car ce sont des chiffres qui ne sont pas claironnés très haut. Mais je sais qu’ils sont substantiels.

Le principal problème du P.E.I. tient à son assujettissement à l’O.B.I.. Les solutions toutes faites entraînent une certaine complaisance, en plus d’étouffer les initiatives de diversification qui pourraient mieux répondre aux besoins des élèves. C’est d’ailleurs l’un des arguments évoqués par les dirigeants du Upper St. Clair School District. Il est insensé de croire que le P.E.I. convienne à tant d’élèves québécois qui le fréquentent.

En quinze ans, j’ai vu l’évolution du P.E.I. Au début, nous avions les coudées franches, et l’expérimentation d’un nouveau programme nous exaltait. En bon gestionnaire, l’O.B.I. accorde un délai d’apprentissage et d’adaptation. Après 5 années, cependant, les mesures d’évaluation et de contrôle se sont avérées plus insistantes. Petit à petit, l’étau s’est resserré. Cette année, alors qu’on se prépare à une évaluation, l’administration n’en a plus que pour la visite des représentants de l’O.B.I. On s’exerce aux courbettes. Forcément, la paperasse s’est abattue sur les enseignants, histoire d’afficher notre uniformité et notre conformité aux exigences du programme.

Les tracasseries administratives sont le signe d’un mal plus grave, comme les démangeaisons sous le joug. En fait, les obligations du programme (tutorat, synthèses, évaluation de la méthodologie du travail intellectuel, évaluation du service communautaire, etc.) et de l’administration (refonte des plans de cours, modèles de cours, rapports d’évaluation critériée, etc.) grugent le temps. Mais pis encore, elles éteignent notre passion. Les enseignants sont capables de grandes choses quand on leur donne carte blanche. La flamme, comme on le sait, s’attise à l’oxygène. Je le sais, car elle nous a déjà transportés.

Mise à jour, 7 avril 2007 | Tout laisse croire que certains des élèves ayant émis des commentaires entre le 29 mars et le 2 avril ont été suspendus de l’École secondaire de Neufchâtel pour avoir proféré des menaces et des propos injurieux sur un site Web de leur facture. La nouvelle a été rapportée dans le quotidien le Soleil, comme le rapporte Gilles dans le commentaire en date du 5 avril. Plusieurs blogueurs ont exprimé leur point de vue sur cet événement. Pour plus de détails, voyez ce nouveau billet.


Par ricochet :
La spécialisation des écoles
Les parents sont las d’attendre

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85 réponses

  • C’est un billet courageux François que tu as écrit. Je n’ai jamais oeuvré dans une école dans laquelle une adhésion au P.E.I. était une spécificité, mais comme directeur d’une école ciblée au primaire, je me souviens d’avoir eu quelques conversations avec la directrice et des membres de l’autre école ciblée privée et j’ai cru comprendre qu’ils avaient abandonné l’affiliation à l’O.B.I. pour les mêmes raisons que celles que tu invoques.

    Les pratiques de sélection pour fréquenter une école ou un programme sont toujours des questions délicates autant au public qu’au privé; il me semble que nous serions mûrs pour des États Généraux sur cette seule question. Par contre, le caractère spécifique du projet éducatif d’une école vaut la peine d’une remise en question périodique en autant que ce processus permet de rassembler la communauté éducative autour de certaines valeurs et de certaines orientations pédagogiques claires et nourricières.

    Si l’idée de laisser de côté le P.E.I. vous prend, je souhaite quand même que vous vous rassembliez auprès d’idées au moins aussi fortes pour offrir aux jeunes une vision de l’école, du monde et des apprentissages engageants et de haut niveau.

    Tes réflexions sont toujours aussi intéressantes; même si je ne commente pas à toutes les fois sache que c’est avec bonheur que je prends connaissance de tes billets savoureux.

    À bientôt j’espère.

  • Je ne me fais pas d’illusion quant à l’avenir du P.E.I. dans mon école. La Commission scolaire des Découvreurs est trop petite pour se priver d’un tel fleuron ou pour essuyer un assaut de tant de parents. Car les parents, à n’en pas douter, monteraient aux barricades pour empêcher la fermeture de ce qui équivaut à une école privée, mais sans les frais.

    Par ailleurs, il serait bête de saboter le P.E.I. sans solution(s) de rechange. Tu fais bien, Mario, de souligner la nécessité d’une vision forte. Le but de mon billet n’est pas tant de revendiquer la fermeture du P.E.I., comme de déplorer l’absence de discussion sur l’avenir de l’école. La quantité d’énergie et de ressources monopolisées par l’adhésion à l’O.B.I. pourraient, à mon avis, être plus profitables si elles étaient libérées de tant de contraintes, particulièrement à une époque où nous sommes plongés dans un maelström social.

  • Ma fédération travaille actuellement à la préparation d’une journée de réflexion où il sera principalement question des pratiques de sélection, de cloisonnement entre des groupes d’élèves et de la diversifications des programmes dans les écoles publiques et privées. Par ailleurs, ma fille est inscrite dans un P.E.I. pour la prochaine année scolaire – c’est son choix, pas le mien, bien que je crois qu’elle a fait un choix judicieux qui correspond bien à sa personnalité. Tu comprendra donc que ton billet m’interpelle à plusieurs égards, François.

    Bien que je suis loin de connaître le P.E.I. aussi bien que toi, disons que je partage entièrement ton « Par ailleurs, il serait bête de saboter le P.E.I. sans solution(s) de rechange. ». Pour ce que j’en connais, ça semble être un programme très intéressant en lui-même.

    Par ailleurs, si « La comparaison des deux programmes révèle une très grande similitude, au point qu’on a immédiatement reconnu l’affadissement de la spécificité du P.E.I. Il se trouve même que les compétences transversales du P.F.E.Q. vont bien au-delà de l’aire d’interaction « apprendre à apprendre » qui se situe au coeur du P.E.I. » Comment se fait-il que l’expertise des enseignants et enseignantes du P.E.I n’a pas été mis à profit pour le développement de modèles de pratiques pédagogiques concrètes pouvant favoriser l’implantation du P.F.E.Q.? Et cela, à ma connaissance, pas même dans les écoles où les deux programmes sont appelés à co-exister?

    Si j’ajoute « Il est insensé de croire que le P.E.I. convienne à tant d’élèves québécois qui le fréquentent. » et, pris dans un autre billet(http://www.opossum.ca/guitef/archives/002730.html), « Or, le programme ne convient pas au quart des élèves qui y sont inscrits. La plupart de ces élèves endurent leur mal, sous les ordres de leurs parents, parfois fort ignorants des orientations du programme. » Je me demande comment le P.D.F.Q. pourra éviter cet écueil alors qu’il sera appliqué à tous les élèves. Encore là, les éducateurs qui œuvrent dans les P.E.I auraient probablement beaucoup à dire au plus grand profit des équipes écoles qui cherchent à implanter la réforme de manière féconde.

    Ce sont là des interrogations qui te paraîtront peut-être naïves, toi qui connaît bien les deux programmes, mais de mon point de vue, un peu extérieur, tout cela paraît très étrange.

  • Vous avez certainement fait le bon choix, André. D’autant plus si ta fille est motivée à aller au P.E.I. Comme je le disais, le P.E.I. demeure un programme très intéressant dans les circonstances actuelles.

    Je déplore surtout toute l’énergie créatrice qui est drainée par le P.E.I. Le choix des programmes est plutôt limité au Québec. Malheureusement, les parents d’ici ne disposent pas, comme en Écosse, d’un guide pour bien choisir une école (The Scotsman : Education guide offers parents a lesson in choice).

    Quant aux communications et aux échanges entre les divers paliers d’éducation, je crois que tu as une vision très idéaliste du milieu scolaire ;-)

  • Annonyme dit :

    Je suis tout à fait en accord avec votre billet. Étudiant dans ce programme depuis maintenant presque cinq ans, je n’ai pas manqué d’observer un certain dégoût, tant du côté des étudiants que de celui des professeurs, envers les exigences strictes de l’OBI. Je suis donc pour une plus grande largesse du programme, un nombre de place diminué et une révision de la technique de correction.

    Selon moi, le PEI est un excellent programme d’enseignement, qui répond aux besoins d’une clientèle spécifique. Il regroupe des enseignants et des élèves d’une qualité généralement exceptionnelle. Cependant, je crois que les examens d’admission ne suffisent pas à délimiter la véritable clientèle visée par ce programme. En effet, plusieurs élèves ayant de bonnes performances scolaires n’adhèrent pas aux valeurs et aux exigences du programme, comme le service à la communauté et les évaluations par critères.

    De plus, il semble que l’éducation québécoise soit en voie de devenir un peu comme le PEI. En effet, je ne suis pas le seul à avoir remarqué que graduellement, la démarche que l’élève adopte pour atteindre son but est en train de devenir beaucoup plus importante que le résultat lui-même, et ce, même lorsque la correction n’est pas faite selon les normes du PEI. La correction par critères de l’OBI ne fait qu’amplifier, à mon avis, cet aspect. La « fragmentation » de la technique de correction peut dans certains cas avantager des élèves qui ont une faible compréhension de la matière, mais qui savent faire de belles phrases. Selon moi, les évaluations devraient être un peu plus objectives. Cela enlèverait aux professeurs la tâche d’expliquer aux élèves comment écrire des démarches comme le voudrait l’OBI. Ils pourraient se concentrer sur l’enseignement de la matière. C’est à l’élève de choisir la façon de répondre à un problème, selon sa maîtrise de la matière.

    Je pense donc que le PEI est un programme intéressant pour la clientèle que celui-ci vise. Cependant, je crois que les gens devraient être plus informés sur sa véritable nature, pour ne pas créer de déceptions chez certains élèves vis-à-vis certains aspects du programme. Aussi, il serait possible d’abaisser le nombre de places disponibles (contrairement à la tendance actuelle), afin d’obtenir seulement des étudiants qui adhérent au mode de pensée que véhicule le PEI. Cela réduirait aussi le « phénomène d’épuration » que subit le programme régulier. De plus, il faudrait que l’OBI soit moins restrictive dans ses attentes. En ce sens, le système d’éducation québécois semble être plus efficace, tout en proposant des valeurs et des modes d’évaluation de plus en plus similaires à ceux du PEI.

  • C’est intéressant d’avoir le point de vue d’un élève du P.E.I. J’abonde dans le sens de son analyse, particulièrement au regard du resserrement de la clientèle. C’est fou de constater la quantité d’élèves qui s’écrivent au P.E.I. en raison de sa réputation, et non de son programme. Ajoutons que les efforts faits par les directions d’école pour attirer la clientèle ne sont pas étrangers à ce phénomène. On pourrait croire que le P.E.I. est davantage un objet de marketing qu’un programme de formation.

    À en juger par la qualité de l’écriture et la structure de l’analyse, de même que par le fond du message, force est d’admettre que le programme n’est pas si vilain. Bravo à ce contributeur anonyme pour un commentaire si nourrissant.

  • Il est intéressant de voir la vision d’un élève du PEI, de même que celle d’un enseignant qui a fait une partie de sa carrière dans le programme.
    Le sujet me touche énormément au moment ou la direction de notre école, en accord avec le corps professoral a décidé d’adhérer au P.E.I. pour septembre 2007. Après une présentation générale du programme par notre direction, ainsi qu’un présentation plus approfondie par un membre de la SÉBIQ, la majorité des enseignants ont décidé de faire le saut pour l’an prochain.

    Un point qui nous a attiré est la ressemblance entre le P.E.I. et le P.F.E.Q., et aussi le fait qu’il y a plus de formations offertes par la SÉBIQ que par le MELS pour assurer l’acquisition des stratégies d’apprentissage par les enseignants.

  • La similitude entre le P.E.I. et le P.F.E.Q. n’est qu’apparente. Dans leur esprit, ils sont plutôt différents, notamment au regard des aires d’interaction, dont le service communautaire. Dans l’esprit du P.E.I., les programmes disciplinaires ne sont que secondaires, quoique peu d’enseignants réussissent à réellement appliquer cette conception.

    Quant à la formation, elle finira malheureusement par s’estomper. Je crains que ce ne soit une promesse de vendeur.

    Là où il y a un joli travail d’arrimage à faire, c’est pour tout ce qui touche l’évaluation. Les critères d’évaluation de l’O.B.I., incluant les grilles d’évaluation, diffèrent de ceux du MELS. Cela a été un joli casse-tête pour notre école.

  • Mère confuse dit :

    Je pourrais en dire long sur l’OBI et leurs méthodes d’évaluation des écoles. OH! comme je suis en accord avec cet élève qui dit que l’OBI se préoccupe plus des méthodes (jolies phrases brodées de dentelles) que des résultats obtenus.

    Mon fils vient de finir son secondaire dans une école d’éducation internationale. Nous avons appris que malgré sa moyenne générale d’au delà de 80% ainsi son implication sociale, musicale, malgré un dossier sans tâche et malgré sa connaissance d’autres pays ayant eu l’occasion de vivre deux ans en Europe, qu’il n’obtiendra pas son diplôme de l’OBI. Tout ceci à cause d’une ‘mésentente’ en ce qui concerne les méthodes d’évaluation entre l’école et l’OBI. L’organisme a décidé de tout simplement réviser arbitrairement à la baisse les ‘cottes’ des élèves ceci sans avoir vraiment étudié les dossiers individuellement (en se servant d’un échantillonnage).

    Ce qui est le plus étrange pour nous dans toute cette histoire est que la matière qui a été révisé à la baisse est le volet ‘technologie’ dans le cadre du cours informatique du secondaire IV. Notre fils baigne depuis qu’il est tout petit dans un environnement ou la technologie prime. Il a participé à la mise en page du site WEB de son Collège. Il a fait du tutorat à une élève en difficulté dans les domaines scientifiques. Il étudie présentement en Science Pure au CEGEP et désire s’inscrire à la Polytechnique! Allez comprendre quelque chose!

  • Cette histoire me semble tout à fait aberrante. À moins d’avoir échoué un cours (tout en espérant qu’il ne s’agit pas du volet technologique), je ne comprends pas que l’on puisse refuser ainsi un diplôme de l’OBI à un élève. Par ailleurs, je relève une contradiction dans la position de l’OBI à mettre l’emphase sur la méthode (apprendre à apprendre) tout en calant les élèves en fonction des résultats qui ne sont pas toujours évalués en fonction de la méthode.

  • Mère confuse dit :

    Non, mon fils a échoué AUCUN cours et n’a eu aucune note à l’agenda pendant ses 5 années d’études. Depuis que je vous ai écrit beaucoup de choses se sont passées. L’école a tenté de faire reviser la note des 17 étudiants touchés par cette ‘révision à la baisse’, mais sans succès. J’ai moi même envoyé une lettre enrégistré à l’IBO en décembre et deux courriels en janvier et je n’ai eu aucun accusé réception. J’ai essayé de rentrer en contact avec le président du CE de l’école et il ne retourne pas mes courriels. Le directeur de l’école refuse que les 17 familles touchées se rencontrent (nous ne connaissons qu’une seule des familles). Je ne sais plus vers qui me retrouner et je ne veux pas abandonner car c’est une question de principe. Auriez-vous des suggestions à me faire?

  • Cette façon qu’a l’O.B.I. de réviser les notes des élèves à la baisse à partir de quelques échantillons est absolument aberrante. Pour maintenir de soi-disant standards de qualité, on n’hésite pas à sacrifier des élèves. C’est tyrannique et indigne d’un organisme voué à l’éducation.

    Il faut reconnaître à la direction de votre école le mérite d’avoir tenté de corriger la situation. Toutefois, il semble que quelqu’un à l’école (un membre de la direction ou un enseignant) ait ait failli à la tâche par rapport à cet aspect de l’évaluation de l’O.B.I. Les professeurs de notre école ont bien été avisés de cette politique de l’O.B.I. lors du choix de travaux d’élèves à envoyer pour évaluation. Si c’est le cas, il est inacceptable que les élèves en fassent les frais.

    Vous avez raison de vouloir poursuivre la lutte. C’est grâce à des gens comme vous que l’on réussit parfois à redresser des torts. Je vous suggère d’intervenir auprès de votre commissaire et de la direction de la commission scolaire. Il me semble incongru de la part de la direction de la direction d’école de refuser une rencontre des parents concernés.

    Je vous suggère également de vous adresser à la SÉBIQ (Société des établissements du baccalauréat international du Québec).

  • Karine dit :

    Je suis une étudiante au Programme d’Éducation Internationale depuis déjà, ou plutôt enfin, quatre ans. C’est au sujet du refus de diplôme… Si j’ai bien compris l’explication des professeurs, L’OBI prend en effet un petit échantillonage de travaux d’élèves (projet technologique et projet personnel)afin de les évaluer. Cela ce fait aussi pour les examens de fin d’année. Le but ? C’est très simple. L’objectif est que tous les professeurs de tous les écoles internationale du monde corrigent uniformément, donc quelques travaux de chaques écoles sont envoyés et corrigés par la même personne, qui elle corrige PARFAITEMENT selon leurs normes. Je suppose que les trois travaux (ou examens, je ne me souviens plus) qui ont été envoyé étaient corrigés de façon trop généreuse. En d’autres mots, le professeur de l’école du garçon n’a pas été assez stricte, donc l’OBI a été en obligation de baissé la moyenne et les notes de chaques élèves de la classe, d’un certain pourcentage, afon d’équilibrer avec chaques écoles. Il est fréquent que cela arrive. Même que l’an passé, à mon école (Henri-Bourassa, Montréal-Nord), l’enseignant qui avait corrigés les travaux avait été trop sévère, donc les notes de tous les étudiants ont augmenté de 3% à 5%. C’est plus joyeux dans ce cas, et surtout plus agréable, surtout si l’enjeux est de perdre son diplôme. Dans un tel cas, je suis tout à fait d’accord avec votre argument principal… L’OBI AURAIT DÛ VÉRIFIER L’EXAMEN OU LE TRAVAIL DE CHACUN INDIVIDUELLEMENT. L’enseignant n’as pas nécessairement corrigé toutes les copies avec la même justice. Alors tout ce que je peux faire après vous avoir donné ce bref avis, est de vous souhaiter bonne chance, et j’espère pour vous, mère confuse, et surtout pour votre fils que tout ce règlera rapidement !!!

  • Merci, Karine. C’est utile d’avoir le point de vue d’une élève. Je peux seulement espérer que vous n’écoperez pas, l’année prochaine, lorsque ce sera votre tour d’être sanctionnée par l’O.B.I.

  • jul dit :

    haaaaaaaa le pei c dla [blasphème supprimé] de [gros mot supprimé]

    [Dans son commentaire, le lecteur émet l’opinion que le PEI ne vaut rien.]

  • J.Gabriel dit :

    Bonjour,
    je suis un élève de 4e secondaire au PEI. Je sais que, approximativement, 80% des élèves au PEI de l’école secondaire de Neufchâtel détestent le PEI et qu’il ne répond pas à leurs attentes. Je vous présente le site qu’un camarade de classe a fait pour exprimer sa haine envers le PEI. http://www.pei.qc.cx .
    Désolé si le site est vulgaire (haaa la jeunesse!) mais ceci est pour vous dire que les élèves ne voient plus aucun avantages au PEI. Ce programme semblait si beau à nos débuts et maintenant que nous savons (désolé pour le terme mais il faut appeler les choses comme ils se nomment)les conneries qui l’entourent…nous sommes tous découragés. Le PEI modèle les élèves selon le moule du petit élève parfait, mais comme nous le savons tous, le moule n’est malheureusement (ou heureusement, car n’est-ce pas la diversité que nous devrions chercher au lieu d’être des clones issus du même moule?) pas fait pour tous.
    De plus, nous n’avons pas le cours d’éducation en choix de carrière. Comment pouvons-nous savoir dans quel domaine aller si nous ne connaissons rien de ce qui nous attend…

    http://www.pei.qc.cx

  • Mes compliments, ‘J. Gabriel’, pour votre commentaire. Non seulement le ton demeure poli, mais le contenu est clair et les arguments bien présentés. Dommage que votre P.E.I. ne sache pas se montrer à la hauteur de votre talent.

    Je sympathise tout à fait avec votre désespoir. Je ne sais que trop bien le fardeau dont on accable les élèves dans les programmes du P.E.I., moins pour le développement des élèves que pour vanter les mérites de l’école. Qu’on réussisse à faire détester l’école à 8 élèves sur 10 est une bonne indication du gâchis de l’administration du programme dans ton école. Dans l’école où j’enseigne, c’est heureusement beaucoup moins, quoique je n’ai pas de chiffres exacts.

    Quoique je comprends la haine qui anime l’auteur du site que vous portez à notre attention, je ne puis la sanctionner. Ce genre d’exutoire en ligne n’est pas très constructif. Une approche plus substantielle appuyée par des arguments, comme dans votre commentaire, a beaucoup plus de chances d’être entendue par ceux qui peuvent changer les choses, notamment les parents.

    J’espère seulement que l’auteur du site en question est prêt à subir les conséquences de sa colère. Inévitablement, cela sera porté à l’attention de la direction de l’école. Durant l’enquête, il y aura toujours quelqu’un pour le dénoncer.

  • Rou (pei.qc.cx) dit :

    Bonjour à vous,

    Pour commencer, je suis l’auteur de ce site, qui, ne nous le cachons pas, est assez vulgaire, mais je crois qu’il passe assez bien le message… Les élèves (et les parents aussi) en ont ras-le-bol de ce programme (à mon école, en tout cas…). Dans mon cas, et dans plusieurs autres, le PEI m’a apporté des valeurs complètement à l’opposé de ce qu’il est supposé inculquer. Je crois qu’il y a un sérieux problème au niveau de la direction de cette école. Il est strictement impossible de se faire écouter et de donner notre opinion sur le PEI… Et pour faire suite à votre commentaire, la prochaine étape de mon « Projet Anti-PEI », si je peux l’appeler comme cela, sera de faire un essai (vu le thème du projet personnel de l’année) sur le PEI. L’essai en question sera, au contraire du site, très constructif, et sera appuyé par de bons arguments. J’assume à 100% mes commentaires et tout ce que je fais à propos du PEI…

    J’ai ôté de mon site le lien qui menait sur votre forum, car je ne veux pas que tout le monde mette des commentaires sans but sur votre forum si bien « entretenu ».

    Merci

  • Vous avez le courage de vos opinions. C’est très bien. Le monde a besoin de gens comme vous. J’espère seulement que vous n’agissez pas seulement par bravade.

  • mathieu dit :

    Bonjour. je suis un camarade des deux personnes qui ont écrit les commentaires ci-dessus. Je tiens à ajouter que notre école fait tout en sont possible pour nous faire haïr le PEI. Vous qui avez été professeur dans le programme pourriez probablement m’éclairer. Est-ce la vérité que nous devons faire au minimum un projet par année? Si oui, pourquoi beaucoup d’écoles offrent aux élèves de faire seulement 1 projet personel soit en secondaire 5. De plus, nous avions eû comme promesse que nous aurions beaucoup(et j’insiste sur le BEAUCOUP) de sorties. Mais jusqu’à présent, nous avons seulement eû une seule sortie, soit le théàtre. Et nous la payons chère cette sortie là. Pour ajouter l’insulte à l’injure, il se réserve le droit de refuser de nous remetre notre diplôme à la fin de notre secondaire 5 car en secondaire 2,nous n’avons pas remis notre agenda. Moi, je n’ai pas remis mon agenda en secondaire 1 et je suis sûr qu’ils s’en serviront pour refuser de me donner mon diplôme. Alors pourquoi rester dans ce programme qui nous force a rester dans un moule d’élève parfait. J’aimerais ajouter qu’un élève (qui est mon ami) a été suspendu car il a refusé de faire son projet personel puisque qu’il ne voulait pas son diplôme. Pourquoi le forcer à le faire s’il le refuse? En conclusion, j’aimerais souligner ceci:La plupart des gens ne restent pas dans le programme d’étude internationnal par amour, mais bien car ils se disent qu’ils on perdus tant d’années et tant d’argent dans cette perte de temps, qu’il se disent pourquoi ne pas finir…

    sur ce je vous laisse en espérant que totu cela change|

  • C’est surréaliste cette confrontation entre la direction de l’école et les élèves au sujet de leur éducation. Il est insensé que les administrateurs du programme (P.E.I.) écoeurent ainsi les élèves; ce n’est pas comme cela qu’on favorise l’apprentissage.

    Comme j’enseigne toujours au P.E.I. (oui, je sais, ça semble contradictoire… mais la fuite n’est généralement pas la meilleure solution), je suis en mesure de répondre à votre question relativement au projet personnel. Le programme de l’O.B.I. ne requiert effectivement qu’un seul projet personnel dans lequel l’élève fait la démonstration de sa maîtrise des aires d’interaction à la fin de ses études, en l’occurrence en 5e secondaire. Mais rien n’empêche une école d’aller au-delà des exigences du programme. Vraisemblablement, c’est ce que votre école a décidé de faire, pensant probablement que cela est une meilleure préparation pour le projet de 5e. Mais est-ce que vous ne faites pas déjà des projets dans certaines disciplines scolaires? À de Rochebelle, les élèves de 5e réussissent le projet de 5e au-delà des attentes de l’O.B.I., sans pour autant avoir à faire un projet personnel durant les années antérieures.

    Quant à la menace de vous interdire le diplôme de l’O.B.I. pour une histoire d’agenda non remis, cela m’apparaît excessif. Une menace de la direction, peut-être, pour vous faire rentrer dans le rang. Par contre, vous ne pouvez pas décider de faire à votre tête sans en assumer les conséquences. Si cela devait se produire, il s’agirait d’une prérogative de la direction plutôt qu’une exigence de l’O.B.I. À tout le moins, vous avez le droit de savoir. À défaut d’obtenir une réponse claire vous-même, demandez à vos parents d’intervenir. Au pis aller, demandez qu’ils intercèdent auprès du Conseil d’établissement de votre école.

  • Rou dit :

    Merci de compatiser avec nous… Je crois que vous comprenez le point auquel nous nous attardons. Il y a un problème à la direction de l’école, et c’est cela que j’essaie de dénoncer. J’aimerais que les choses changent pour les futurs élèves… parce que le PEI de notre école a beaucoup de lacunes, et je sais que c’est un beau programme, lorsque bien monté, pour les élèves qui sont bien dedans. C’est loin d’être par bravade que je fais ce travail. C’est plutôt l’opinion de quelqu’un qui est tanné de se faire piler sur les pieds par un camion de 30 tonnes à tous les jours…

    Comme vous l’avez très bien dit auparavant, ce n’est pas en écoeurant les élèves que l’on favorise leur apprentissage. Cette quatrième année que j’ai passée dans le PEI m’a presque complètement enlevé le goût de l’école… C’est là qu’il y a un problème.

    Pour en revenir sur les projets personnels, je suis en secondaire 4, et dès le début de l’année, je n’en pouvais déjà plus d’être au PEI (surcharge de travail). Ma décision de quitter le PEI est prise depuis le mois de septembre. Je suis obligé de faire mon projet personnel quand même, un essai, parce que celui-ci compte pour le cours de MTI. Donc si je ne le fait pas, ceci baisse ma moyenne générale de beaucoup. Je trouve cela totalement illogique de m’obliger à le faire. À quoi cela me servira-t-il? « Connaissances personnelles »? Très drôle…

    Merci, et félicitation pour votre forum!

  • Dans ce cas, bon courage. Quoi qu’il advienne, vous aurez au moins le mérite d’avoir gardé la tête haute. Si je peux vous donner un conseil qui vient de l’expérience, cependant, tenez bon jusqu’à la fin de la 5e. L’école de la dure, ça forme le caractère, croyez-moi. On en sort grandi. À l’opposé, l’abandon nous hante toute la vie.

  • En tant que parent d’une élève de PEI (secondaire 2, école Hubert-Maisonneuve de Rosemère), je trouve toute cette discussion très intéressante.

    L’expérience se révèle pour nous très enrichissante et réponds vraiment aux attentes que nous avions au début du programme. Le participation à la communauté et l’ouverture sur le monde sont des facteurs essentiels et au coeur de mes valeurs, je dois dire qu’autant au niveau des activités que des projets, nous sommes comblés.

    Ça m’a même permis hier de donner un cours à ma fille sur l’utilisation de wikipedia (pour trouver la latitude et longitude) et de Google Maps pour calculer la distance entre deux villes… des outils que j’utilise presque quotidiennement dans mon travail mais dont je n’avais pas encore eu de « prétexte » pour les aborder avec ma fille.

    Ça me fais sourire aussi de réaliser que l’école, comme tant d’autres milieux, est au prise avec des problèmes de « marketing », de procédure/processus administratif et de structure. C’est ça la vie, quoi!

    Et bravo aux élèves qui prennent le temps de participer aux débats sur la place publique, c’est une « compétence » essentielle à l’ère de la société en réseau.

  • Faut croire que ce n’est pas tout le monde qui croit que c’est une compétence essentielle : cinq élèves viennent de se faire suspendre à cause de leurs opinions. À lire ici :
    http://www.cyberpresse.ca/article/20070404/CPSOLEIL/70405014/6585/CPSOLEI
    là :
    http://www.cyberpresse.ca/article/20070404/CPSOLEIL/70405013/6585/CPSOLEIL
    où on cite même les propos tenus ce blogue !

    Ce qui me dégoûte un peu, dans cette histoire, c’est que l’école ait décidé de procéder par répression au lieu d’en faire une occasion d’éducation. Ces élèves, de toute évidence, exprimaient une colère.

    Il y a vraiment urgence à ce que l’école s’occupe activement de la compétence TIC et, surtout au secondaire, de l’éthique qui doit entourer son utilisation. Si des élèves mettent « n’importe quoi » sur le web, je crois qu’une part des responsabilités en revient à l’école même…

    Attention, je ne cautionne pas le « n’importe quoi », je dis seulement qu’au lieu d’utiliser la « répression », on devrait d’abord penser « éducation »…

  • Heureuse fille qui a un père qui s’intéresse à son éducation et qui peut l’accompagner dans l’éducation aux nouvelles technologies. Sylvain Carle, il est vrai, n’est pas le dernier venu.

    La plupart des Programmes d’éducation internationale réussissent bien non en raison du programme comme tel, mais plutôt par la sélection des élèves qui mène à une forme d’élitisme. Tant mieux pour les parents et les élèves qui en profitent. Malgré l’excellence de la philosophie qui l’anime, je reproche surtout au P.E.I. de ne pas chercher à faire mieux plutôt que de se contenter des objectifs de l’O.B.I. Il est davantage axé sur une conformité au programme que sur le dépassement des élèves.

    Il n’y a effectivement pas de mal pour une école à donner dans le marketing pour attirer les élèves. Les écoles privées le font bien. Pour l’un comme pour l’autre, toutefois, il faut tenir ses engagements. On ne ne saurait jouer avec l’éducation des enfants.

    Mes remerciements tardifs à Gilles d’attirer mon attention sur la suspension des jeunes du P.E.I. de Neufchâtel. Son opinion m’a éclairé pour la suite des événements.

  • Émilie Blouin dit :

    Besoin d’aide

    Bonjour. Je suis une éleve du P.E.I. depuis 4 1/2 ans. Cette après-midi, je ne suis pas à l’école car j’était trop révoltée contre le P.E.I.. Vous vous imaginez peut-être que je suis une jeune qui n’a comme idée que de se rebeller, alors que je suis totalement le contraire. J’ai bientôt 17 ans et je pense avoir assez d’expérience pour juger ce qui m’arrive: lorsque j’était en 6e année du primaire je devais me trouver une école secondaire. Mes parents sont donc tombés sur des informations ventant ce si merveilleux programme qu’est le P.E.I. Impressionnés, ils se sont rendus à cette rencontre qui allait pouvoir leur donner des précisions sur ce programme. Une fois revenus de la rencontre, ils savaient déjà que j’était fait pour le P.E.I. et que j’allais y aller. Le problème est, qu’après 4 ans et demi, je me re rend compte que je me suis fait complètement avoir. Avec toutes ces promesses envolées et ces projets jamais réalisés, je suis maintenant bien découragée du P.E.I. et j’ai bien appris ma leçon: je ne finirai certainement pas mes études au P.E.I. et je n’enverai jamais mes enfants dans ce programme. De plus, je ne suis aucunement la seule prise dans cette situation.
    À titre d’exemple: lorsque je suis rentrée en première secondaire à mon école dans le programme P.E.I., nous étions presque soixante. Avec le temps, les plus allumés se sont rendus compte de l’arnaque et ont quitté ce programme. Maintenant en quatrième secondaire, nous somme moins d’une trentaine d’élèves et il y a encore plusieurs personnes qui prévoient quitter avant l’an prochain. Je suis vraiment écoeurée de tout ce merdier et surtout de savoir que j’ai payé pour rien. J’ai perdu mon temps, mon argent et le seul résultat est que je suis frustrée. Finalament, je veux vous répéter que je ne suis vraiment pas la seule et que la majorité du monde sont de mon côté. Après avoir parlé avec ma mère ce midi, elle m’a convaincue de me renseigner sur le P.E.I. pour ensuite pouvoir écrire une lettre à mes professeurs ou bien à la direction. Alors si vous connaissez des sites internet, des personnes ou bien des livres à propos du P.E.I. je voudrais en avoir les réferences. Sinon esseyez de m’encourager à prendre cette histoire avec un grain de sel avant que je devienne dangereuse!

    Merci d’avance pour tout ceux qui m’aideront car je suis vraiment rendue au bout de mes forces. Je n’endure plus l’idée de m’avoir fait avoir! Où sont toutes ces belles promesses…?

  • JGabriel dit :

    WOW bienvenue dans le club émilie!

  • Bonjour Émilie,

    Ça me désole de voir des élèves, comme toi, flouée par l’école. C’est d’autant plus dommage que je devine en toi une élève remarquable. Par ailleurs, je suis impressionné par le sérieux des moyens que tu envisages pour tenter de remédier à la situation.

    La stratégie que tu t’es fixée d’appuyer ta démarche sur des éléments documentés est excellente. Je te recommande de regarder d’abord du côté de la mission et du projet éducatif de ton école, comme je l’ai fait dans cet autre billet. En principe, tu devrais pouvoir trouver cette information sur le site Web de l’école, sinon en t’adressant au secrétariat ou à la direction. Au besoin, demande à tes parents d’en faire la demande.

    Pour ce qui est du P.E.I., tu devrais trouver toute l’information nécessaire se rapportant aux programmes sur le site de l’O.B.I.

    Bon courage.

  • Samuel dit :

    Pour ma part, je suis aussi un élève du PEI, et ce depuis deux ans. Je crois que le PEI peut être intéressant pour certaines personnes, mais ce programme ne m’a malheureusement jamais « conquis »: je m’y suis inscrit seulement pour ne pas faire partie des cancres. Des cancres car, où j’étudis, les classes sont divisées en deux parties, soit trois classes « PEI » et deux classes « Exploration » (les classes nommées « Exploration » ne sont que des classes normales, mais l’école trouvait que « Exploration », ça sonnait mieux). Les classes qui ne sont pas « PEI » sont pleines de personnes qui ne prennent pas leurs études aux sérieux, qui « niaisent » et qui semblent être dénuées de futur. Ne ressemblant pas du tout à ces personnages, j’ai donc décidé d’adhérer au PEI en espérant être aux côtés de personnes qui prennent à coeur leurs études. Seulement, j’ai un petit problème: le PEI ne me ressemble vraiment pas, je trouve ce programme totalement ridicule (ils nous OBLIGENT à faire du BÉNÉVOLAT, vous voyez la contradiction ?) et hypocrite (ils me disent quoi penser et je dois avoir le même avis qu’eux sur des sujets comme l’avortement, la peine de mort et tout le tralala, sinon j’ai une mauvaise « Attitude PEI ». Eille, si moi je pense qu’on devrait mettre les pédophiles sur la chaise éléctrique plutôt que de leur faire purger leur peine dans la communauté en les faisant travailler comme concierge dans les garderies pour 0-5 ans, c’est ben mon opinion !). Bref, j’ai plutôt l’impression que le PEI est un programme pour former les hippies utopistes de demain que d’autre chose. Mais le problème est que j’ai vraiment peur de me faire poiter du doigt par les autres élèves si je « sors » du PEI, car je passerais pour celui qui n’a pas été capable de survivre au Programme d’Études Internationales. Pour terminer, je crois vraiment faire partie du « Club Émilie », le club de ceux qui se réveillent enfin et qui se disent que le PEI, c’est du n’importe quoi.

  • Il semble y avoir de nombreux problèmes avec les nouveaux programmes du P.E.I. qui ont poussé comme des champignons d’un bord à l’autre de la province. Le fait que le but premier pour les administrateurs scolaires est davantage d’attirer des élèves que de les éduquer en vertu de la philosophie du programme les amène à négliger la formation des enseignants. Généralement, ceux-ci sont formés à la va-vite, en cours de route, plutôt qu’au préalable. Les effets sont désastreux pour les élèves qui écopent de cette ignorance.

    Le programme n’est pas mauvais en soi. Comme toute chose en éducation, la qualité repose en grande partie sur les gens qui l’appliquent. Si on confère la perception que le programme forme des « utopistes » et qu’on vous « oblige à faire du bénévolat », c’est parce que ceux qui l’administrent l’ont mal compris. Encore une fois, les élèves en paient le prix.

  • Cindy dit :

    Bonjour, je suis une étudiante du PÉI en secondaire 5, je viens de terminer mon projet personnel, j’en suis très fière. Je pense que le PÉI m’a vraiment apporté beaucoup de chose et qu’il a réussi à m’ouvrir sur le monde. Je ne regrette pas du tout d’avoir fait ce programme, mais il y a quelques vérités dans votre forum:

    Premièrement, j’ai remarqué que plusieurs étudiants étaient insatisfaits et se plaignaient de la charge de travail ainsi que des méthodes d’enseignement du programme. Les projets que l’on fait tout au long de notre secondaire nous aident à la préparation du projet personnel et nous donnent beaucoup d’expérience. De plus, les étudiants sont avisés avant leur accès au programme de la charge de travail supérieure au programme régulier. Donc, je ne comprends pas pourquoi il y a des plaintes de ce côté-la. J’avoue avoir été témointe de quelques scènes où des élèves se décourageaient entre eux. Selon moi, les élèves qui désirent participer au programme d’éducation internationale devraient eux-mêmes s’y impliquer et non pas être poussés par leurs parents. De nombreux étudiants qui avaient été poussés par leurs parents ont quitté le programme en cours de route, ont décidé de ne par faire le projet personnel ou se sont laisser aller tout au long de leur secondaire.

    Deuxièmement, je suis tout à fait en accord avec ceux qui disent que les tests d’admission au programme sont insuffisants pour déterminer qui fera partie ou non du programme. Tout d’abord parce qu’il n’y a pas que les capacités intellectuelles actuelles de la jeune personne qui devraient être évaluées, mais plutôt sa facilité d’apprentissage et son implication dans ses projets. Les tests ne vérifient même pas l’intérêt que porte le jeune à s’investir dans ce programme.

    Pour terminer, je pense que le PÉI devrait réviser quelques unes de ses méthodes, mais je suis certaine que c’est un bon programme pour les jeunes qui y sont réellement intéressés. Un petit conseil pour les parents: ne pousser pas votre enfant à entrer dans ce programme s’il ne le souhaite, pas, il risquerait d’abandonner en cours de route. J’ai remarqué que ceux qui réussissaient le mieux à mon école étaient ceux qui était motivés intérieurement et qui faisaient ce programme pour eux.

  • Enfin un commentaire positif à l’endroit du P.E.I. Merci Cindy d’apporter un autre son de cloche. Vous n’êtes pas seule à profiter du P.E.I. Quand il est bien administré, la majorité des élèves y trouvent leur compte. Mais cela n’est pas le cas dans toutes les écoles. Il faut prendre garde, par conséquent, de ne pas jeter le blâme trop hâtivement sur les élèves qui expriment leur mécontentement.

    Je crois que vous mettez le doigt sur un point fondamental dans votre dernier paragraphe en soulignant l’importance de la motivation interne des élèves; en termes de psychopédagogie, on appelle cela la motivation intrinsèque. Je vous souhaite bon succès pour la suite de vos études. Vous semblez très bien partie.

  • Arianne Berteau dit :

    Bonjour!

    Je suis une élève de 5ème année qui a pratiquement fini son apprentissage au P.É.I. (Un examen et c’est fini!) Je suis tombée au hasard sur votre forum et j’ai été vivement attiré, car je sens beaucoup de rage et de négativisme dans les messages. Un gros merci à Cindy, car je suis d’accord avec son opinion! Le P.É.I n’est pas une grosse bête qui va nous manger tout rond ni qui me fait peur, personnellement. J’adore le P.É.I. et je le refairais, si je pouvais! Il y a bien sûr quelques côtés que j’ai moins aimé (les aires d’interaction ont été ma bête noire!), mais j’ai appris avec ce programme qu’il fallait avoir beaucoup de ténacité ET DE DIPLOMATIE! Même si certaines choses ne me plaisaient pas, j’en faisais abstraction, car je savais qu’il y a un bon dans chaque mauvaise chose. N’est-ce pas une loi universelle? Grâce au P.É.I., j’ai pu développer un sens critique, le sens de la responsabilité, l’assiduité, l’organisation et aussi l’humanisme.

    Je trouve ça dommage que tant de jeunes soient révoltés contre le P.É.I. et je comprends que ce programme ne peut pas être fait pour tout le monde. Quant à moi, nous étions 75 élèves au début de cette merveilleuse aventure et nous sommes 70 ‘survivants’, si je peux me permettre de nous apeller ainsi :) Comme vous pouvez le constater, notre année a été une réussite, seulement quelques élèves ont abandonné le programme et sont allés au niveau ‘Régulier’, à cause de divers problèmes. Il y a aussi 3 élèves du ‘Régulier’ qui ont décidé de venir au P.É.I, en secondaire 3.

    Je ne peux pas comprendre ce que les élèves veulent dire par ‘élèves parfaits du P.É.I.’ Ai-je eu un lavage de cerveau pendant mes cinq années? Le P.É.I., ce n’est pas une association secrète expérimentale du gouvernement! (rires) Chacun avait le droit à ses opinions, que nous pouvions développer dans des textes argumentatifs lors de nos cours de français. Pour ou contre la peine de mort? Pour ou contre l’avortement? Personne n’était jugé et lorsque nous avions des débats, tout le monde était respecté.

    Je trouve déplorable que certains parents forcent leurs enfants à aller au P.É.I. et que cela ne soit pas dans le but d’un meilleur développement. J’admire ces élèves qui défient leurs parents et qui vont au Régulier par la suite. C’est plus facile et leur moyenne monte rapidement. Il n’y a AUCUNE honte à rejeter un programme où l’on ne se sent pas heureux et à sa place.

    Il faut s’attendre à plus de travaux, bien sûr, en s’inscrivant au P.É.I. Cependant, j’ai rencontré des professeurs dynamiques et passionnés, ainsi que des élèves qui ont les mêmes intérêts que moi. Je remercie le P.É.I. de m’avoir donner un avant-goût de la vie, car elle n’est pas toujours rose. Je condamne par contre les anti-P.É.I., dont peut-être le tier n’ont pas vraiment de raisons d’être contre ce programme, à part celle qu’ils sont paresseux et/ou rabattent leur colère sur ce programme pour aucune raison parce qu’ils sont frustrés. IL FAUT SE DONNER POUR RÉUSSIR, DANS L’ÉCOLE COMME DANS LA VIE DE TOUS LES JOURS! C’est une chose d’être en mésentente avec la direction ou avec des moyens d’apprentissage qui ne conviennent pas aux élèves, c’en est une autre de salir la réputation d’un programme parce qu’on est lâche.

    J’ai lu, parmi un des posts, qu’une personne se révoltait contre le bénévolat. Oui, c’est peut-être un peu (excusez-moi l’expression) chiant, mais je crois que c’est un bon moyen de développer notre responsabilité et d’en tirer de la fierté. Il y a des gens dans le besoin et cela nous apprend qu’il faudrait peut-être arrêter de regarder notre petit nombril et d’aider notre prochain. Et puis, c’est 80 heures, ça ne dure pas toute une vie! Et il est PROUVÉ que les employeurs sont plus portés à choisir un candidat qui a fait du bénévolat à un autre qui n’en a pas fait.

    Finalement, il y a un côté sucré et amer au programme d’éducation internationale. On a beau le détester, on se rend compte que, bien plus tard, il nous sert finalement à quelque chose! Que cela soit en méthodologie, en langues, en écriture, etc. Et croyez-moi, j’en sais quelque chose! Je souhaite sincèrement à tous les élèves qui ont des problèmes avec le P.É.I. de trouver une solution à leur problème.

  • Bravo pour votre commentaire, Arianne. Parmi toutes les qualités que votre éducation vous a apportées, vous être trop modeste pour ajouter la qualité de la langue. Au-delà de la forme cependant, plusieurs de vos arguments sont inattaquables, en particulier l’importance de s’investir pleinement dans ce que l’on fait si on veut en tirer profit.

    Parmi toutes les écoles qui offrent un P.E.I. au Québec (142 à ce jour), il y en a de très bonnes, des passables, et quelques-unes sans doute qui ne sont pas à la hauteur. Il y a des mécontents partout, mais je ne serais pas étonné que les élèves qui se plaignent du programme aient la malchance d’être inscrits dans ces dernières.

  • omar dit :

    bonjour je suis un jeune etudien en l’lectriciter d’entretien industriel je veut finir mon etude a l’étrangé j’ais 19 nas j’ais ou maroc mais je sais pas comment faire stp aidez moi Merci d’ avance pour votre aide

  • Catherine dit :

    Bonjour François!

    Sans vouloir vous vexer, je crois que ous avez tort d’affirmer que le P.E.I. devrais disparaître. Si tant de gens veulent y entrer, c’est que les écoles internationnales sont bonnes et méritent d’être là. Je ne dis pas ça sans être au courant des faits: J’étudie moi-même au P.E.I. Je crois d’ailleurs que vous, qui enseigné là, devez connaître l’importance et la qulité de l’enseignement.

    Pour conclure, si vous trouver tant que le P.E.I est une mauvaise chose, pourquoi l’enseignez-vous?

    Merci

  • Fédérique dit :

    Bonjour,
    ça ma énormément frustré de voir que des gens disent que le p.e.i devrait disparaître! Car vous avez tort! Moi en tant qu’élève au p.e.i je suis très heureuse de faire parti de se programe entre autrepour le bénévola qui m’a vraiment aidé côté concience social! NON JE NE SUIS PÂS EXELENTE A L’ÉCOLE!!! mais le P.E.I m’aide franchement et m’aide a perceverer beaucoup aussi …CONTINUER LE P.E.I

  • Vous faites bien, Catherine et Fédérique, de faire valoir un point de vue opposé. Si vous lisez attentivement ma position, vous verrez que je sais reconnaître les mérites du P.E.I. La question fondamentale que je me pose, et que vous devriez également vous poser par le biais des aires d’interaction, est de savoir si le P.E.I. s’avère le summum du modèle éducatif. C’est sur ce plan-là que je suis critique. Toute institution doit tendre vers l’amélioration, ce qui n’est guère le cas de l’O.B.I., laquelle est très figée dans ses structures. Au fond, vous devriez vous demander si vous n’auriez pas mieux appris dans un autre modèle d’école. Par ailleurs, vous devez vous demander si votre satisfaction par rapport à votre école tient à l’exclusivité de sa clientèle étudiante. Si c’est le cas, alors vous participez à un exercice de discrimination sociale.

  • marc lambert dit :

    bonjour Francoi,

    Je commencerai par vous félicitépour ce merveilleux travail il est plus facil de comprendre se qu’est vraiment le programme d’éducation internationnal.ensuite étant moi même un élève du régulier cotoiyant régulierement des éleve du P.E.I et ma petite amie y es j’ai remarquer avec les annés le temps et les longue discussion entre amis que pour certain l’image du programme est loin d’être se que vous dites vue par la façon des enseignant du régulier et des élèves du régulier le P.E.I est percu comme une (grande famille) qui ne sort jamais de son pavillion et comme de petit fil et fille a papa pretencieux qui on tous se qu’il veulent.Bien sur se n’ait pas sa ayant la chance de cotoyer ma petite amies qui en fait parti qui me dit quelle aime le programme pour les voyages , mais quelle les deteste pour les surdose de travaille exagerer et cela n’est pas mensonge elle est souvent stresser perturber par ses notes elle est meme rendu au point de tout vouloir lacher la seul chose qui la retien ses O.B.I .De voir l’image que vous donnez au programme et de voir l’image que nous percevons du programmes ce sont malheureusement deux chose distinct.Cela arrive dans n’importe quoi il vrai qu’il nous est toute deja arrivé de se vendre une idée et d’arriver d’expirimenter et de e dire :«heum.. c’est pas comme sa qu’on m’avais vendu l’idée» ils nous arrivent a tous de percevoir les chose differament une preuve .Je vous donne une bandes dessiner a six case avec les dessin deja fait il ne vous reste plus que a écrire les dialogues.Vous essairez cette exercice en classe et je suis sur que sur 26 il n’en n’y a pas une pareille pourtant ces la même B.D les mêmes règles.Tout sa pour que vous compreniez qu’il y a trois façons de le voir votre façon celle qui est SELON MOI la bonne ,la façon de l’élève du régulier et celle de l’élève du P.E.I qui peu varier évidement.

    merci a tous!

  • Raphael (sqgtqtvv) dit :

    [Mot obscène supprimé] LE PEI
    JE SUIS DEDANS
    JE TRAVAILLE COMME UN FOU
    ON ECRIS POUR RIEN DIRE
    ET çA NOUS DONNE RIEN
    RIEN

  • Tu ne m’en voudras pas, Raphael, d’avoir supprimé un gros mot en début de ton commentaire. La gestion des commentaires se fait en fonction des critères expliqués dans ce billet.

    Encore une fois, il faut éviter de sauter du particulier au général. Certaines écoles sont meilleures que d’autres. Je compatis toutefois avec ta compassion. J’ai vu beaucoup d’exemples de surcharge de travail au P.E.I. dont l’utilité était douteuse. Quant à dire que tout ce que vous faites ne sert à rien, je crois qu’il est un peu tôt pour une telle affirmation. De toute évidence, par contre, ton école a un sérieux problème de motivation.

    Enfin, j’en profite pour remercier Marc, du commentaire précédent. Comme il fréquente mon école, son témoignage relativement à une ancienne élève du P.E.I. colle un peu plus au billet original, en haut de page.

  • Marc Lambert dit :

    bonjour M.guité,
    lorsqu’il vous sera possible s’il vous plait de prendre contact avec moi car j’aurais besoin de vos lumieres et surtout d’aides.Voulant créer un dossier du tonnere pour amiliorer le P.E.I ainsi que les condition de vies des élèves en faisaient parti.Bien sûr je me dois de remercier chacun d’entre vous parceque ces grâce a chacun de vos commentaire qui mon fourni des munitions et aussi des outil pour identifier les lacunes generales dechaque école et qui s’est si je réussi pour mon école peut etre que le dossier pourrais passer et règlé le probleme dans d’autre écoles. Bien sûr cela néssessite la participation de personne crédible parceque seul je suis faible mais avec votre aide nous seron forts!

    Merci a l’avance

    P.S:Mon but est D’AMILIORER le programme et non de le faire disparaitre Merci.

  • Le frère d'un étudiant au PEI de Neufchâtel. dit :

    Bonjour François,

    Tout d’abord, je veux vous dire que je trouve votre site excellent, et que je vous trouve très vaillant de faire ce que vous faites.

    Par contre, il y a une chose que je trouve plutôt dommage relativement à l’utilisation d’un forum, et c’est le fait de ne pas savoir qui nous écrit réellement.

    Je veux dire qu’après ce qui s’est passé à l’école de mon frère, il ne serait pas étonnant que le directeur ou tout autre dirigeant ait voulu  »sauver la face » du PEI, en se faisant passer pour un  »élève satisfait » qui, pour ajouter au réalisme, commettrait quelques fautes d’orthographe.

    En effet, en lisant quelques commentaires clamant que le PEI était constructif, j’ai pu noter des fautes de français drôlement malhabiles en présence de textes assez habilement structurés.

    Je ne pointerai aucun commentaire en particulier, mais je crois que vous voyez ce que je voulais dire.

    Et, non, mon frère ne  »trippe » pas du tout sur le PEI, si cela vous intéresse.

    Merci pour votre site et merci de nous permettre de nous exprimer!

    –Dans la vie, il y a les acteurs et les spectateurs; moi, je suis un acteur!—

  • je suis élève du PEI en secondaire 5 et je dois dire que j’en ai ma claque de toute les merdes de l’o.b.i qui ne cesse de changé de nom c’est maintenant l’i.b.o ou l’.i.b on n’en sait rien et de toute façon on sen fou. Quand les réprésentants étaient venu faire du recrutage au primaire j’était éblouie devant le programme sa avait l’air si beau et si plaisant. 5 ans plus tard je me rend compte ke j’ai fait une grave erreur, toutes ces soirées passées à étudier et toutes c’est journées de congé passé a se trouer le cul pour faire la job salle que les emmerdeurs nous demande de faire. Le comble du malheur, c’est que dans ce programme qui vaut pas 5 cennes on na que 2 cours d’éducation physique et on nous fait faire deux mois d’acrogym avec des travaux écrit et du critérier. C’est même pas du sport, tu transpire autant qu’en jouant du piano. Sans farce il est ou le problème, vous brûlez les jeunes avec conneries d’aire d’intéraction et d’attitude ce que vous vous rendez pas compte c’est que justement avec vos stupides attitudes et toutes vos nieseries vous rendé l’attitude de certains négative. C’est pas pour rien que les jeunes décroches du programme et qu’un nombre modestes de personnes se rendent au bout du programme le plus débile que l’humanité est jamais connu. Voyon voir si c’est une façon de faire son secondaire malheureux parce que vous pouver pas sortir le soir après le souper sous prétexte que vous devez faire un nombre inombrables de conneries pour remmettre a votre superviseur. C’est de la bullshit c’est un programme qui fera pas long feux si sa continue comme ça les jeunes aiment pas sa entouka la plus parts. Le seul point que je leur accorde c’est l’anglais a part de ça ils se sont complètement bouré. Ils nous disaient que avec le paquet de diplome que l’on serait avantagé dans nos futures études au cégep. Si je comprend on serait avantagé sur les gens du regulier donc on pourrait en dire que c’est une forme de discrimination et c’est contradictoire avec ce que l’on nous enseigne .Bande de con…un élève tanner de toute ses évaluation critérier qui en finissent pu.:@

  • Kassandra dit :

    J’suis élève du PEI en 5eme secondaire… Je suis en plein dans mon projet personnel et oui en effet, j’ai des travaux par dessus la tête.. Mais au fond, je dirai rien contre le PEI…En 5 ans.. je suis devenue vraiment plus ouverte sur ce qui se passe dans le monde, j’ai aboli les préjugés de mon attitude. J’suis devenue quelqu’un de 100% plus organisée et une fois au Cegep, je sais que je vais etre morte de rire quand on va me demander une analyse de 5 à 10 pages. Les aires d’interaction servent peut-être pas à grand chose, mais de faire 100 000 fois des liens avec l’environnement, avec la formation sociale, en 5 ans, ca nous ouvre les yeux sur ce qui s’passe autour de nous, ou même dans notre vie… Les évaluations critériés y’en a peut-être beaucoup, mais la note de passage est beaucoup plus facile à atteindre qu’un 60% en notation normale… Hey puis finalement, le projet perso… Oui, c beaucoup de job et des fois je suis plus capable de faire juste ca de mes soirées… Mais si tu peux choisir absolument nimporte quoi comme sujet! Donc si tu choisi de faire qqch de tu aimes cest pas si atroce! Si je retiens du positif de mon passage o PEI, cest surment aussi a cause des professeurs.. Ici, ca parait que nos profs les connaissent les exigences de L’IBO, tout est clair quand ils nous l’explique pis les profs sont pas emmerdants, apres 5 ans avec eux, y’en a qui sont quasiment rendu notre deuxième mere ou pere haha… Hey puis à l’école ou je vais, PEI = beaucoup plus d’activités, par exemple, apres sec. 5, on fait notre voyage dans le pays hispanophone.. Dans 2 mois, je part pour l’Argentine avec ma gang qui me suit depuis 5 ans… Chaque année on a fait des sorties juste inoubliables, notre mega projet de sec. 3, cetait un échange en Alberta ! J’me considere apres mon passage au PEI comme quelqu’un qui est prete a affronter nimporte quoi, jai aucunement peur du travail apres tout ce qui nous ont fait subir haha, et quand on entend qu’on sera privilégier rendu au CEGEP, cest justement parce qu’on sera habitué au travail et que ce sera un répit pour nous comparativement au secondaire… Dernier point, jai eu la chance de rencontrer des gens que jaurais jamais connu sans le PEI, étant donné que je n’habite pas en ville, il y a deux seules écoles internationales dans mon coin. Il y a donc plein d’élèves des villes avoisinantes qui sont dans le programme a mon école, et honnetement ces gens lah je les oublierai jamais avec tous les bons moments qu’on a eu ensemble… Je crois que les gens qui sont capable de dénigrer le PEI a fond, cest tout simplement qu’ils y ont rien apris, parce le PEI c pas une question de connaissances aquadémiques, cest une question d’aptitudes sociales!

  • Hugo dit :

    Bonjour ,je suis le copain d’une jeune fille de 5eme secondaire… qui a des devoirs par dessus la tête et qui est très stressée par moments parce qu’elle se couche a des heures de fou tout les soirs. Bref je voulais vous montrer ce que j’ai reçu comme Email (en chaine de lettre) ce soir !

    P.S:Ça vien des élèves du P.E.I qui en ont selon moi plein l’arrière train d’être la et mon opinion sur ce programe est que ce n’est seulement que des parents qui rêvaient de ça pour leurs enfant .

    ———————————–

    Pour tous ceux qui sont au PEI, ou ceux qui l’ont été…

    Pour tous ceux qui rushent en ce moment, ou qui savent comment on peut rusher en secondaire 5 au PEI…

    Pour tous ceux qui ont eu des évaluations critériées, des bilan d’attitudes…

    Pour tous ceux qui savent c’est quoi « Apprendre à apprendre » et les « Concepts fondamentaux »…

    Tu sais que tu es au PEI quand…

    1. Tu foxes ton après-midi pour aller chez toi et faire des devoirs

    2. Tu te demandes si tu vas encadrer ou brûler ton diplôme de l’OBI, si tu l’as un jour

    3. Tu entends « Homo Faber », « Ouverture d’esprit » ou encore « Service Communautaire » et ça te donne envie de chier

    4. Tu sais comment bullshitter parfaitement dans une évaluation d’attitudes

    5.Quand il y a des nouveaux étudiants à l’école et que lorsque tu leur dis que tu es au PEI, ils pensent que tu es dans un groupe pour ceux qui ont des difficultées graves d’apprentissage…

    6. Tu as 3 (ou plus) projets à remettre pendant la semaine…

    7. Tu fais tous tes projets et devoirs à la dernière minute parce que tu n’as pas eu le temps de les faire avant, parce que tu avais d’autres projets à remettre avant…

    8. Quand tu as des cours de méthodologie du travail au cégep et que t’as déjà tout appris dans le document « Méthodologie du travail intellectuel », un document qui t’a été donné en secondaire un et qui est rapidement devenu ta bible

    9. T’as pas de devoirs mais que t’en fais quand même, parce que tu sais que tu vas en avoir le lendemain et l’autre journée d’après et que ça s’accumule…

    10. C’est la veille d’un examen ou d’un projet à remettre et que tout tes compagnons sont connectés sur msn mais ils sont soit absents ou occupés, et dans leur nickname c’est écrit « J’étudie » « Je fais des devs » « Je fais mon projet »  » JE FAIS MON P.P. »

    11. Quand tu sais que t’as des tas de devoirs mais que t’es tellement écoeurée d’en faire que tu créés un groupe sur facebook à propos du PEI…

    12. tu sais que t’es au pei quand t’as des examens toute la journée… et qu’au régulier ils foxent tous pcq ils font rien dans leurs cours

    13. tu sais que t’es au pei quand c’est rendu que tu dois boire du café rendu a 10h le soir si tu veux finir tes devoirs

    14. Quand, dans ta rangée de cases, tout le monde fait un devoir à la dernière minute, accoté sur son casier

    15. t’es sur le bord de faire un burn out, à 16 ans parce que t’es trop stressé

  • Félix dit :

    je viens de terminer mon PP et pourtant, je ne me sens pas fier ou grandi après celui-ci, je suis crevé et je sens que j’ai gâché une 5e année de ma vie. Le PEI, présenté au primaire, c’est un programme difficile qui demande beaucoup de temps, c’est un programme enrichi et c’est ce à quoi j’ai adhéré. En fait le PEI c’est plûtôt une perte de temps, on fait des travaux inutiles, pas nécessairement plus difficiles, mais en tellement grande quantitié qu’on réussi à les échouer. Maintenant, je vois qu’à cause du PEI, je ne serai pas accepté au Cégep dans le programme auquel je voulais m’inscrire, j’ai présentement un échec en écriture en français, pourtant j’écris beaucoup que n’importe quel élève du régulier qui aurais facilement 70% au bulletin, c’est cet élève du régulier qui prendra ma place dans mon programme. Le PEI n’est rien de moins qu’une machine à gâcher l’existance, au lieu de passer mes fin de semaines à « triper ek mé chums », je reste assis devant mon ordinateur à essayer de passer mon année. Ce n’est pas normal à 16 ans d’arriver de l’école, d’écouter la télévision 1h et de travailler parfois jusqu’à 2h du matin. Ce n’est pas normal que je ne puisse pas étudier parce que je suis trop fatigué et non pas parce que j’en ai pas envie. Il faut littéralement classer ses cours par importance et accepté d’avoir 65% en math alors qu’on pourrait avoir 80% pour pouvoir étudier pour un autre cours et essayer de le passer. J’ai vraiment l’impression d’avoir gâché mon adolescense et j’espère que le PEI va disparaître. Si certains se demande pourquoi je n’ai pas quitté avant, c’est simplement parce que je ne voulais pas avoir gâché 4 ans pour rien et c’est la raison d’au moins la moitié des PEI de secondaire 5 à mon École (André-Laurendeau).

  • sabrina dit :

    Je suis totalement d’accord avec ce que Félix a dit. Je suis aussi étudiante en 5e secondaire au PEI et j’ai l’impression de laisser filer mon adolescence sans pourtant en profiter. Je donne peut-être l’impression d’être une révoltée de la vie, mais le PEI a réellement gâcher mes dernières années du secondaire. Je ne compte même plus les soirs duranant lesquels j’ai pleuré devant mes cahier tellement j’étais épuisée et j’en avais ras le bol. Jamais je n’ai eu l’impression d’être à jour dans mes travaux tellement il s’en rajoutait tout le temps. En tout cas, si je devais recommencer, jamais je ne me réinscrirais dans ce programme qui m’a tant déprimée. Mon diplôme me revient à 260$ mais j’ai décidé de ne pas le prendre ; c’est contre mes principes de payer une telle somme pour une feuille de papier ( à ce prix, le cadre devrait venir avec non?). Comme plusieurs le disent, je ne veux pas quitter ce programme simplement parce que ça me ferait suer d’avoir tout fait cela pour rien.

    D’une étudiante qui en a vraiment mais vraiment marre

  • Lydia dit :

    je suis vrm tannée du pei mais ca aurait pu etre un beau programme avec quelques modifications.

    les élèves sont épuisés n’ont presque pas de temps libres. on ne dort même pas 7 heures par nuit.
    cette semaine je suis sensé etre en relache mais j passe ma semaine a faire tous mes travaux.
    L’an dernier plusieurs ont lâché mais je suis restée je suis vrm plus capable mais il me reste juste 2 mois et je compte pas lacher.

    Bravo à ceux qui ne lâche pas et qui garde le sourire

  • marc lambert dit :

    Bonjour tout d’abord, sachez que vous n’êtes pas seul dans ces condition qui sont selon moi et vos témoignage qui porte a croire defavorable en vers le programme il faut arrêter de sobstiner a chialer il faut trouver des solutions et vite le problème est l’échelle provinciale alors si vous en avez vraiment marre.Aider moi s.v.p!Je suis prêt a tout mettre en oeuvre pour trouver des solutions vous aidez mais j’ai besoin de gens qui veulent vraiment et qui ne lacheron pas a la premiere decption.Donc, si vous êtes partant faites moi le savoir et une révolution se lèvera il y a toujours de l’espoir il suffit de la faire grandir êtes-vous avec moi????

  • Simon Goyette-Cauchon dit :

    Bonjour !
    Je suis présentement en seconda aire cinq au Programme d’Éducation Internationale de l’école de la Magdeleine, à LaPrairie. Je pense fermement que les valeurs prônées par le BI sont correctes et sincères. Cependant, je moyen utilisé pour les transmettre sont totalement insensées, à mon avis. Ce n’est malheureusement pas en oubligant vos élèves à décrire en 500 mots si vous avez bien décrit la branche « conceptualisation propre à l’être humain » de la branche « apprendre à apprendre » des « aires d’interactions » que vous allez m’apprendre à être organisé. Ce n’est pas non plus en recherchant quatre manières différentes de coudre un chandail ou de rechercher les normes de sécurité ou les précautions à prendre lorsque nous faisons de la couture que nous allons devenir plus responsable. Enfin, ce n’est pas non plus en faisant des « devoirs écrits en classe », des « évaluations criteriés » de mathématique ou plutot « comment faire un examen qui dure trois fois plus longtemps » que nous allons être supérieur au niveau académique. Cependant, au terme de mes études secondaires, je peux affirmer qu’une fierté énorme s’emparera bientôt de moi. La fierté d’avoir fini ce que j’avais entrepris. Voilà ce que je retiendrai de mon expérience. De plus, je peux dire que la vie de groupe est hautement favorisée, puisque pendant cinq ans nous avons cotoyés les mêmes personnes. De grandes amitiés se sont formées, ce qui favorise grandement le support moral nécéssaire pour passer au travers du programme.

    D’une autre part, tous ceux qui disent avoir développé une méthodologie de travail et une meilleure organisation, n’avez-vous jamais pensé que vous préparer cinq ans pour votre CEGEP qui durera deux ou trois ans est un peu aberrant? Je pense aussi que le PEI ne forme pas des élèves plus responsables pour la simple et bonne raison qu’ils l’étaient déjà fort probablement avant d’entrer à cette école.

    En conclusion, le PEI ne fait pas de miracles, ne modifie pas vraiment la manière de penser et ne favorise pas vraiment l’acceptation au CEGEP (puisque les élèves étaient déjà « supérieurs » aux autres), mais forme plutôt des valeurs d’endurance, de support et de fierté du travail accompli aux élèves qui y participent.

  • MAP dit :

    Je suis d’accord avec toi Simon.

    La fierté du travail bien fait est très importante, et c’est pratiquement la seule valeur qu’on m’a inculqué de mon secondaire 1 à 3 inclusivement. Il ne faut pas se le cacher, le Programme d’Éducation International recrute parmis les meilleurs élèves, et ne se gène pas pour retrancher ceux qui ne correspondent plus aux critères élevés.

    Sans vouloir reprendre les points de d’autres qui l’ont déjà mentionné, ce n’est pas le fait de savoir dire «je suis un élève studieux qui aime les sports et qui pratique la clarinette» qui nous fera devenir de meilleures personnes. Car, avouez-le, élèves et compagnons, nous avons tous déjà eu à écrire quelque chose de semblable sur un Auto-Portrait, une feuille de connaissance de soi ou encore durant un examen criterié en éthique et culture religieuse!

    Mais bon, malgré tout ce qu’on peut dire, ce programme, je l’aime. Il me tient à cœur parce que j’aime me retrouver en présence de mes amis, qui sont pour certains, j’en suis navré pour mes proches, maintenant plus intimes que ma propre famille! Malgré un coût imposant qui m’obligent à travailler des heures de fou la semaine et de bosser les fins de semaines comme plongeur au salaire minimum, j’adore par dessus tout les activités qui nous regroupent et créent au beau et bon sentiment d’appartenance.

    Suite à ceci, je m’incline devant vous pour la fougue avec laquelle vous tous défendez vos valeurs et je vous remercie de ce soutient qui semble peut-être futile, mais qui me réconforte énormément.

    À bientôt,
    MAP, étudiant de 2e année du 2e cycle du secondaire (sec. 4)

    NB: Mon opinion sur un certain manque d’esprit:

    Les Aires d’Interactions et le Profil de l’Apprenant sont de bonnes bases pour commencer l’éducation, mais je crois que s’y limiter est une pure perte de matière grise qui pourrait être investie dans un domaine beaucoup plus utile pour la vraie vie (par exemple les arts, la culture, l’économie, le cours de Formation Professionnelle et Sociale (FPS), etc.)

  • Anne dit :

    Ah ce bon vieux PEI…j’en suis à ma cinquième et dernière année et je n’ai qu’une seule envie, que tout ceci s’achève au plus vite. Ce n’est pas tant que je ne sois pas apte à passer au travers, mais la surcharge de travail, les nuits blanches passées à travailler, les évaluations critériées, tous ces facteurs nous otent le goût que nous avions d’être ici.

    Je savais bien que j’allais devoir trimer dur, mais ai-je réellement besoin d’en faire autant? Vous verriez tous, ou plutot, la majorité des élèves de mon école, ils sont tous totalement desespérés de finir cette année scolaire.

    On nous dit que cela en vaut la peine, mais il est parfois bien difficile de croire à cela lorsqu’on a tout simplement plus aucun temps pour avoir une vie.

    On dirait que l’IB croit que l’école est notre seule activité et notre seul centre d’intérêt et que l’on a rien d’autre à faire que des projets.

    J’en suis à un point que si je suis encore au PEI c’est que j’ai travaillé trop fort et dépenser trop d’énergie dans ce programme pour lâcher la dernière année.

    D’un autre côté, je sais bien que cela doit m’avoir servi à quelque chose, mais c’est beaucoup trop, beaucoup trop…

  • Alexandra dit :

    Je suis moi-même étudiante en secondaire 5 au PEI. J’étais en train de rechercher des informations sur le PEI pour faire mon projet personel, quand je suis tombée sur ce forum…Je crois que chacun et chacune ont raison en affirmant les points forts et les points faibles du PEI. J’ai moi-même voullu décrocher de ce programme à plusieurs reprises, car il ne faut pas le cacher le PEI est un programme particulièrement exigent qui demande beaucoup de temps de notre part, ainsi qu’une bonne dose de courage pour passer à travers tous ces travaux scolaires et tous ces projets. Souvent j’ai fait des nuits blanches, souvent j’ai voullu lancer a bout de bras tous ces projets critériés…Mes amis me disaient de lâcher le PEI, car j’était en train de me ruiner la santé…

    Toutefois, j’ai continué!!! Peut-être parce que je suis une entêtée qui ne renonce pas devant un défi. Pourtant je crois plutôt que, maintenant, quand je regarde tout le parcours que j’ai fait, que cela aurait été stupide de ma part d’abandonner. Le PEI m’a vraiment apporter, je suis aujourd’hui une personne grandie, beaucoup plus mûre et autonome. Plus aucun obstable peut me faire peur maintenant que j’ai bientôt terminé ce programme. Ainsi la mission de l’IB voulant nous rendre de meilleurs citoyens est, selon moi, atteint. Le PEI m’a permis de m’ouvrir aux autres et d’arrêter de penser qu’à moi-même. Voilà pourquoi, j’ai décidé que mon projet personnel serait un site sur le PEI. Ce projet n’est pas de tout repos, je le sais bien…c’est pourquoi je passe mes vacances de Noël à faire du pp, mais j’en ai vu d’autres et je ne me décourage pas…Et pour tous ceux étant dans la même situation que moi, je ne vous dit qu’un mot: Courage!…Il ne vous en reste plus gros…Après vous pourrez vous vanter d’avoir survécu au PEI :)

  • maxime dit :

    http://ca.youtube.com/watch?v=2ZG0RYpPKWM

  • Seb dit :

    Je suis incoyablement soulagé d’avoir quitté le PEI après quelques années. Les aires d’interactions me donnaient le goût de vomir et je déteste le bénévolat. Après quelques années j’ai entendu des commentaires de certains de mes ‘chumés’ qui l’ont fait en entier et qu’ils ont travaillé comme des fous pour absolument rien. Passer de PEI à régulier a peut être été la meilleur décision de ma vie à se jour. À tous ceux qui sont encore dans le programme : vous attendez quoi pour abandonner?

  • Johanne dit :

    Ma fille est inscrite au PEI dans une école publique Jean-Baptiste-Meilleur à Repentigny. Suite à la lecture des commentaires que vous avez reçus, je m’interroge si la surcharge de travail est aussi grande que dans une école PEI privé ? et si les critères d’évaluation sont aussi critiqués que dans les autres écoles offrant le PEI ? De plus, on nous a offert l’option d’achater le MAC IBOOK afin de l’intégrer sur une base permanente en classe. Je me demande si c’est une bonne chose de favoriser cette option, alors que ma fille abandonne le PEI à la suite de son premier secondaire advenant que le programme représente une trop grosse charge de travail ou qu’il ne lui convient tout simplement pas ?
    Une maman mêlée.

  • Il faut prendre garde de ne pas étendre les craintes à tous les PEI, ni surtout à tous les élèves. Je vous suggère de continuer à discuter avec votre fille de la charge de travail imposée par l’école.

    La question du iBook est plus évidente, et ma réponse sans réserve : c’est le meilleur achat que vous puissiez faire pour l’éducation de votre fille, quoi qu’il arrive. Non seulement est-ce le meilleur ordinateur sur le marché pour un élève ou un étudiant, mais cet outil mènera à des apprentissages plus durables et plus pertinents que bien des choses que l’école lui enseigne. Qu’elle soit au PEI ou dans un autre programme n’y changera rien.

  • PEIenne :) dit :

    Je suis moi-même étudiante au P.E.I depuis cinq ans (Il ne me reste que quelques semaines avant d’avoir terminé ce programme) à la polyvalente de Victoriaville et je dois dire que la majorité des étudiants et des enseignants apprécient le programme. Bon, c’est vrai que pour le projet personnel la méthode de correction est plutôt mauvaise étant donné que le commentaire est plus important que le projet lui-même, mais en général les plaintes ne sont pas aussi sérieuses qu’à vos écoles. Je pensais que le programme internationnal était généralement le même partout, mais il semble que je me sois trompée!

  • Jeffrey Brown-Pagé dit :

    Bonjour à tous,

    Je suis maintenant étudiant du PEI depuis 3 ans et je souhaite affirmer que ce programme est tout à fait exempt de problèmes pour les étudiants, du moins, à mon école (qui s’avère être la votre M. Guité puisque je suis à la même école que Marc Lambert). Je ne peux pas dire que les problèmes sont absents du côté des enseignants ou de l’administration puisque je n’en aucune idée. Pourtant, je peux affirmer sans aucuns doutes que les élèves du PEI à l’École Polyvalente Saint-Jérôme de secondaire 4 sont à l’aise avec le programme actuel (excepté pour la réforme qui est, pour moi, une monumentale erreur permettant à tout le monde de se rendre sur le marché du travail sans en avoir les compétences). Si la population étudiante de l’International et du régulier sont si peu attachées entre elles, c’est parce qu’elles sont isolées l’une de l’autre (aile A réservée à l’Inter, etc.). De plus, je ne peux pas cacher que les élèves du régulier sont souvent contre l’Internationnal et vice-versa pour une raison quelconque et que c’est un problème que l’on se doit de règler.
    Cependant, je suis peu d’accord avec la majorité des plaintes au sujet du projet personnel. Je ne sais pas pour vous, mais à mon école, la seule VRAIE consigne pour la sélection du PP, c’est « Vous devez AIMER ça. » Moi, j’ai choisi de créer un CD de rock progressif avec deux de mes amis et je commence bientôt. Je fais ça parce que je veux jouer du drum. Je peux comprendre que le travail de recherche peu sembler énorme (4000 mots minimum) et que le temps manque mais si vous détestez tant votre projet personnel, pourquoi l’avez-vous choisi ? Si vous aimez ce que vous faites, tout sera facile.
    Et pour les travaux, je suis désolé mais je me trouve avec des centaines de devoirs qui sont tous… facultatif ! J’ai seulement l’impression d’être plus mature puisque si j’ai besoin de faire mes devoirs (ce qui n’est vraiment pas le cas en ce moment), je les fais et sinon, tant pis ! J’ai l’impression que les profs du PEI considèrent plus leurs élèves comme des jeunes adultes que des adolescents, si vous voyez la nuance.
    Finalement, ceux qui disent que le PEI ne sert à rien et qu’on apprend exactement ce que le régulier apprend avec une centaine de devoirs supplémentaires, détrompez-vous. Je crois être le seul de mon voisinage à pouvoir entretenir une conversation en anglais et en espagnol sans problèmes, à faire du bénévolat (j’ai fait 70 heures de plus que demandé et je me sens bien quand même), à savoir comment présenter un travail adéquatement et plus encore !
    Le seul point faible que je concède au PEI, c’est la maudite obligation de suivre les cours d’art plastique. Pour moi qui déteste cette sorte d’art, ce ne me sera aucunement utile pour ma vie future et j’aurais préféré pouvoir choisir la musique ou l’art dramatique. Pour ce qui est du reste, le PEI reste tout de même le programme enrichit le plus accessible et le moins couteux (moins cher que l’école privé tout de même) et je suis heureux d’en faire partie puisque ça m’a fait grandir.

    Jeffrey Brown-Pagé
    PEI4 – Polyvalente Saint-Jérôme

  • Jeanne dit :

    C’est par pur hasard que je suis arrivée sur cette page, mais ce qui est encore plus étrange c’est que j’ai cité des informations de votre site, M. Guité dans mon projet personnel. Je suis une étudiante qui finit cette année au P.E.I et je partage la plupart des sentiments exprimés sur cette page. Tout d’abord, je suis parfaitement d’accord avec Jeffrey Brown-Pagé quant au projet personnel. Moi, j’ai organisé une collecte de livres usagés dans mon école que j’ai ensuite donnés à la Fondation des Parlementaires Québécois, qui elle, les trie et les envoie dans des pays en voie de développement. J’appréhendais beaucoup le projet personnel, parce qu’on m’en avait dit bien du mal, mais ce fut un véritable jeu d’enfant. La plupart des personnes qui le critiquent sont celles qui s’y prennent un mois avant la remise. Je conseille à tous d’en faire un peu chaque semaine et vous allez facilement vous en tirez. 4000 mots, je vous jure, c’est difficile de se restreindre. On a tellement à dire, qu’il faut couper. Je pense que le projet personnel est excellent pour former les jeunes. On se rencontre à la fin que le plus important ce n’était pas l’évènement en tant que tel ou la création, mais bien la démarche que l’on a fait pour en arriver là. La démarche vient appuyer notre projet et le rend crédible. Cela m’a fait comprendre que la réussite d’un projet demande de l’organisation, mais aussi une réflexion qui donne un sens à notre projet et nous fait croire en lui. Je pense que le but ultime du projet est de nous montrer la démarche à suivre pour créer nos propres projets dans l’avenir. De plus, je pense que les valeurs du P.E.I, si on peut les appeler comme ça, ont eu un effet positif sur la plupart des élèves. Bien sûr, on reste des adolescents…J’imagine qu’avec le temps, chacun va vieillir et va en ressentir les effets un jour ou l’autre dans un aspect quelconque de sa vie. Je pense par contre que l’examen d’admission au P.E.I n’est pas parfait. On peut être très intelligent, avoir de bons résultats, mais se foutre des autres et ne pas correspondre aux valeurs du programme. Je comprends toutefois les réticences des écoles publiques qui ne veulent pas perdre une certaine clientèle qui irait peut-être au privé. Je n’ai rien à dire à propos des évaluations critèriées. Ma critique se limite peut-être à mon école, mais elle vient du fait que dans ma ville, le secondaire 1 et 2 se fait à une école et que le reste se fait dans une autre. Dès que je suis arrivée en secondaire 3, j’ai arrêté d’entendre parler des attitudes et des aires d’interaction. Toutes ces belles valeurs ont laissé place à la performance scolaire et je trouve cela vraiment dommage. Je ne pense pas que l’éducation se limite aux pourcentages. Heureusement, certains professeurs ont réussi à nous transmettre de belles valeurs durant ces années. En somme, je sais que beaucoup d’étudiants chialent à propos du P.E.I, mais laissons-nous quelques années de recul pour pouvoir affirmer quoi que ce soit à propos de notre secondaire. Sur ce, je me tais!

    Jeanne Reynolds

  • Je suis ravi que Pierre-Étienne, Jeffrey et Jeanne aient bien profité de leur Programme d’éducation internationale. C’est tout à leur honneur. En quelque sorte, cela transparaît dans la qualité de leur écrit.

    Une petite correction pour dissiper un malentendu : je ne fréquente pas la même école que Marc Lambert, comme Jeffrey le laisse entendre. Comme je le stipule dans mon billet, j’enseignais à cette époque à l’école secondaire De Rochebelle.

  • Alexe dit :

    Je suis au P.E.I en secondaire 4, bientôt 5
    Je suis en réflexion à savoir si je dois rester dans le programme car, en plus d’être dans la réforme, pour mon programme au cégep je dois opter pour chimie, physique et maths sciences naturelles (anciennement 536).. Mes moyennes en secondaire 4 sont d’environ 70 – 75 %

    Je considère avoir déja appris plusieurs méthodes de travail au P.E.I mais j’ai trouvé mon secondaire 4 très chargé et moi qui n’a vraiment pas l’habitude d’etre stressée je l’ai beaucoup été cette dernière année.

    De plus j’ai une fâcheuse tendance à être de dernière minute.

    Selon vous est-ce que le P.E.I serait un fardeau de trop pour moi en secondaire 5, en tenant particulièrement compte de l’empleur du projet personnel ?

  • Alexe dit :

    Je tiens à ajouter que au long de mon secondaire j’ai pensé à sortir du programme après chaque année car je le trouvais très inutile et on voit très peu les impacts qu’ont nos projets sur lesquels on a travaillé pendant de longues heures, car la plupart ne comptent même pas sur nos notes de bulletin, servent uniquement à envoyer à l’O.B.I. ..
    Je suis resté jusqu’à maintenant surtout parce que mes parents ont insisté…
    Mais je crois que le secondaire 5 serait une surcharge, mais le diplome de l’O.B.I me servirait-il vraiment?

  • Alexe dit :

    Je tient aussi à préciser que après chaque année de mon secondaire j’ai songé fortement à sortir du programme mais j’y suis particulièrement resté pour mes parents.. Par contre je ne regrette pas d’être restée mais je crois que mon secondaire 5 serait l’année de trop..

    Le diplôme P.E.I m’apportera t-il vraiment quelque chose?

  • Il m’est difficile de répondre clairement à tes questions, Alexe, car je ne sais guère de quel bois tu te chauffes. Ce que je puis te dire, par contre, c’est que ta dernière question n’est pas la bonne. Tu ne dois pas tant te soucier de ce que le diplôme de l’O.B.I. que de ce que le programme t’apportera en fait d’apprentissages. Car il n’y a que cela qui compte en fin de compte.

    Je peux t’assurer que le diplôme en soi ne vaut rien. Je ne connais aucune institution qui demande à le voir.

    Ce n’est pas du diplôme dont tu dois te soucier, mais de l’éducation que tu recevras. Tu dois analyser tes options et voir laquelle contribuera le plus à tes apprentissages à long terme. Si tu n’as que le choix du P.E.I. ou d’un programme régulier, je te suggère de rester au P.E.I., car les efforts que tu auras à y consacrer te seront bénéfiques.

    Si, par contre, tu optes pour le programme de formation régulière afin de disposer de plus de temps pour des activités d’apprentissage parascolaires ou des activités communautaires qui enrichiront ton portfolio de vie, alors peut-être vaut-il mieux que tu quittes le P.E.I. Cela dépend beaucoup de ton tempérament, de ta volonté, de ton autodiscipline à apprendre et à réussir dans la vie.

    Tu es à un âge déterminant pour ton avenir. Les diplômes n’y sont pour rien, crois-moi. Tout est dans l’effort et le sérieux de tes décisions. Je te renvoie à la fable de La Fontaine : La Cigale et la Fourmi, à ne pas prendre au pied de la lettre, bien sûr. Bon succès!

  • Ces deux derniers commentaires font écho à mes propos récents : « La tranche d’âge des apprenants que j’accompagne se caractérise notamment par une notion abrégée du temps : ils vivent le présent, le passé ne les intéresse plus, l’avenir pas encore. »

    Comment les amener à considérer le long terme ?

  • Sabrina dit :

    Moi, j’étais une élève de PEI jusqu’à l’année passée et j’ai bien aimé mon expérience : avec ses bons et ses mauvais côtés. Effectivement, c’est difficile pour les professeurs comme pour les élèves, mais rien ne m’a autant ouvert l’esprit. Rien au monde ne m’a fait sentir mieux que le PEI, car j’ai passé les cinq plus belles années de ma vie à apprendre ce que d’autres n’apprenaient pas et je me suis aussi découvert en tant que personne. On acquiert notre maturité plus rapidement, au PEI, aussi, on avance vraiment plus rapidement. Les questions stupides sont mises de côté et les niaiseries inutiles aussi : on avance. Pour les élèves aptes à suivre leurs cours dans ce programme, c’est ce qu’il y a de mieux. Bien mieux que les écoles privées qui coûtent cinq fois le prix. Merci.

    Selon moi, ceux qui ne sont pas capable de suivre ne sont pas à leur place, il faut de l’organisation et de l’ambition pour réussir.

  • @Gael : J’ai déjà fait cette réflexion. Je suis plutôt d’avis que les jeunes ont une perspective différente sur le passé et le futur, ce qui est tout à fait normal considérant leur âge et leurs expériences de la vie. Philosophiquement et psychologiquement, notre rapport au temps change au fur et à mesure que nous progressons sur ce continuum. Du coup, il se crée un fossé générationnel évident. Il revient davantage au professeur à saisir les différences de perception.

    @Sabrina : Je suis d’accord avec ton propos, lequel rejoint largement ce que j’exprime dans mon dernier commentaire. Toutefois, je ne puis approuver l’opinion exprimée dans le dernier paragraphe. Je suis même étonné que cela provienne d’une élève qui aurait bien intégré la philosophie du P.E.I. au regard des aires d’interaction, notamment le service communautaire.

  • J. Garneau dit :

    Hahaha c’est vraiment drôle ce que la hasard peut faire. Je recherche Projet personnel P.É.I. sur google pis vlà-t’y-pas que je tombe sur le blog de mon ancien prof d’anglais ! Bon, évidemment, mon opinion : J’ai pas vraiment de problème avec le P.E.I., parce que mon projet personnel, je vais le faire sur quelque chose qui me passionne, et en plus en secondaire V, on ne fait plus (presque plus) de synthèses, mais par contre, j’avoue que j’vois pas vraiment d’utilité à faire le journal de bord en musique, par exemple, ce serait beaucoup plus constructif si on pratiquait plus notre dextérité instrumentale par exemple. Ah oui et les exigences hors-cours sont… exigeantes, justement parce que moi j’ai un horaire chargé c’est fou, j’ai mes cours de conduite, le PP, le Communauté et Service, mon travail à temps partiel, mes cours de piano, mes pratiques de piano, mes dictées et je ne peux couper dans absolument rien de tout cela mais pour l’instant j’arrive dans mon temps, c’est pas si mal. Mais par contre, que j’en voie pas un me dire qu’on aura pas appris à bien travailler après le PEI.

  • Lisa dit :

    Je suis une future enseignante et je m’intéresse dans le cadre de mes études au programme international. Moi et deux de mes collègues avons fait en tant qu’étudiantes le programme international et nous nous demandons aujourd’hui si le programme international est véritablement un programme pour les élèves doués… parce que malgré toutes les belles paroles qui sont exprimées par les diverses organisations responsables du programme international, il est clair que le programme s’adresse (au Québec du moins) à des élèves doués. Je peux comprendre les nombreux étudiants qui ne voient pas les résultats des efforts qu’ils investissent dans leur parcours scolaire. J’ai moi-même été au bout de mon rouleau à quelques reprises dans mon parcours. Par contre, avec du recul, je suis reconnaissante des apprentissages que j’y ai réalisés. La perfection en éducation n’existe pas. Aujourd’hui, après plusieurs années d’implantation, la réforme scolaire ne fait pas l’unanimité et je ne crois pas qu’aucun programme scolaire n’y arrivera. Cependant, en tant qu’enseignante et qu’étudiante à l’université, je dois souligner les forces du programme international qui effectivement invite les élèves à se questionner et à raisonner leurs démarches dans toutes les matières.
    Ce qui pousse ma réflexion en ce moment, c’est la distance qui se crée entre les exigences du BI et celles de la SÉBIQ. La SÉBIQ tend à corrompre le programme d’éducation international en un programme élitiste ce qu’il n’était pas au départ.
    Pour ceux qui connaissent un peu les recherches en éducation, ma dernière question porte sur le fait que les PÉI regroupent les élèves en classes par niveaux (regroupant les forts et laissant les élèves moyens et faibles dans les programmes réguliers) Comme Lautré le démontre dans ses recherches, le regroupement a des effets iatrogènes sur l’estime de soi des élèves, sans avoir (toujours selon Lautré) d’effet concret. Il faut relativiser et considérer que Lautré n’a pas spécifiquement mesuré le PÉI, mais bien des regroupements d’élèves forts. En tant qu’ancienne étudiante, je ne peux pas dire que le programme m’ait personnellement atteinte dans mon estime, mais en tant que future enseignante je me questionne sur les implications d’une telle recherche…

  • Philippe Fortin Simard dit :

    J’ai étudié dans le programme international pour l’ensemble de mon secondaire et j’ai décidé de poursuivre dans cette voie au CÉGEP. Ce choix vous laissera probablement croire que j’ai bien acquis et absorbé tous les principes du BI, mais cela n’est pas le cas. En effet, je n’étais pas particulièrement enchanté d’étudier dans ce programme, d’autant plus que j’ai découvert, au cours de mes dernières années d’études secondaires, que le diplôme qu’on nous remettrait n’était que très peu reconnu. Bien sûr, il m’a aidé à mon admission au CÉGEP, mais c’était le seul laissez-passer qu’il m’aiderait à obtenir. C’est d’ailleurs ce manque de reconnaissance qui m’a poussé à intégrer le programme du BI de niveau CÉGEP, car j’envisage de prestigieuses études à l’international. Je suis maintenant sur le point d’entamer ma deuxième session dans le programme et je dois avouer que je reconnais aujourd’hui la valeur des enseignements que j’ai reçus au secondaire. En effet, lorsque je me compare à nombre d’autres étudiants n’ayant pas étudié dans le programme international avant leur entrée au CÉGEP, je remarque que les méthodes de travail qu’on ma inculquées et les charges incroyables de travaux auxquelles on nous soumettait on après tout porté fruit. Bien évidemment, cela est dû en grande partie aux excellents professeurs qui m’ont enseigné, mais aussi, je crois, aux contraintes et au contenu du programme international. Je ne suis toujours pas convaincu que les aires d’interactions sont bénéfiques (d’ailleurs, elles ne sont pas présentes au niveau CÉGEP), mais les critères d’évaluation et les projets BI le sont et m’ont définitivement aidé à réussir.

  • Sofia dit :

    Bonjour/Bonsoir,
    Je suis originaire du Maroc, et j’étudie en ce moment à l’école Al madina, à Casablanca. Cette « école » nous a proposé l’année dernière de suivre une sorte de programme appelé Sanction officielle, qui nous permetra soit disons d’obtenir un diplome reconnu par toutes les universités du monde. Au début, on y croyait, on nous disais qu’on ne fournirait pas de grands efforts, et que nos études se passeraient tout à fait normalement. On se retrouve avec des notes en baisse, vu la sévérité de la correction des taches critériées, car elle vont être envoyées au Canada. Au lieu de nous concentrer sur notre orientation, et les matières qui vont nous permettre de choisir nos filières, on se retrouve à perdre notre temps avec ces taches, ainsi que certaines matières qui ne sont même pas comptées dans le bulletin de fin de trimestre. On passe notre temps à trimer et à bosser comme des malades, pour un résultat desespérant et qui ne nous encourage pas. Au début on nous disait que les taches se termineront en mois de Mars, mais le mois de Mars arrivé, on nous dit qu’on va poursuivre notre travail jusqu’en mois de Juin, alors qu’on est censés nous concentrer sur notre orientation ( On est actuellement en Tronc commun, ou 5ème pour le système français). On est vraiement fatigué, on ne voit pas l’intêret de tout celà, moi personnellement je n’en peux plus, à cause du PPCS, ma santé en a vu des couleurs, je ne fais même plus mon sport, alors que je suis diabétique, et je risque gros, je n’arrive pas à équilibrer entre les études et ma santé. Moi qui veut faire science maths l’année prochaine, je me retrouve à travailler des matières comme le Design, l’information ou bien les arts visuels. Au lieu de faire trois tâches en Physique chimie, pour l’instant on en a fait 7 ou 8, et on doit encore en rendre 2 ou 3!
    Alors mon conseil pour les générations prochaines, si je peux en donner, c’est d’éviter tout ce qui concerne l’OBI, suivez vos études normalement, sans prises de tête !

  • Saadia dit :

    Sofia et moi sommes dans la même classe ( Tronc Commun ou 2ème pour le système français ).. Et à présent, j’ai les notes les plus catastrophiques que j’ai jamais eu durant toute ma scolarité, et ce à cause du programme du PPCS qui nous oblige à négliger les matières principales qui vont nous aider dans notre orientation comme les maths, physique et les sciences naturelles et à faire des taches critériées à la con qui je ne sais pas à quoi vont nous servir à part de nous pourrir la vie ( Je suis désolée pour le terme que j’ai employée mais c’est plus fort que moi )
    Alors un conseil : Suivez le conseil de Sofia !

  • Meryeme dit :

    Je suis élève aux écoles Almadina, j’étudie le programme du cycle secondaire (P.P.C.S) depuis ma 6eme année au primaire. En classe de brevet la directrice de mon établissement ainsi qu’un professeur est passé dans nos classes pour nos parlé d’un certain programme spécial qu’on pourra suivre l’année prochaine (en seconde) qui nous sera d’une grande utilité à l’avenir et qui nous offrera beaucoup de facillités etc..
    Bien, après ce préambule venons en au fait, ce programme est tout ce qui est de plus médiocre, (excuser le terme, malgrè que personnelement je ne le trouve pas assez fort !) Pourquoi je le qualifie de médiocre ? Et bien tout simplement parce que c’est un programme qui nous impose des matières inutile tel que le Design, l’informatique et les arts visuel.. je ne dis pas que c’est mauvais comme matière, loin de là… Seulement quand ces matières se transforment en projet tel qu’une carte géographique de casablanca en 3D, l’élaboration d’un luminaire, fontaines… en Création de site web ou encore la reproduction d’une toile ou autre… Limite sa devient bien plus qu’angoissant ou stressant, c’est carrément chaotique, sans mentionné le fait que ces matières nous prennnent beaucoup de temps, donc pas le temps de travaillé autre choses (et ces autres choses sont biensur : les maths, physique et SVT..) à la maison. En plus de sa nous avons, cette année un projet très appelé projet personnel, qui consiste au fait à faire un projet tout simplement (plus vague que sa tu meurt! ) que ce soit un événement, un essai, ou une création .. voilà ! Et sa compte pour ta note de français ATTENTION ! on le prend pas à la légère ce truc et si tu ne remet pas ton projet a temps c’est ta note de discipline qui prend des coups…
    Conclusion : L’OBI est particullièrement efficace pour faire baissé tes notes, il t’aide à avoir un niveau au dessous de médiocre, il insiste sur le fait que les matières scientifiques ne servent à rien, qu’il faut se tuer pour réussir ses études, et quoi que tu fasse tu n’aurais jamais un bon niveau. Et ce que vous vivez en seconde n’est riiiiiien par rapport à ce qui va suivre … !

  • Do' dit :

    Je suis de la meme classe que Sofia, Saadia et Meryeme.

    Imaginez, en ce mois de M.A.R.S ( qu’on a appelé Mois d’Acharnement Réciproque & Sadique ), tous les profs qui sombraient dans un sommeil profond , ou hibernaient carrément, durant tout le premier semestre se sont réveillés en même temps en disant : Oh ont a oubliés d’leur donner leur taches ( qui sont censés être répartis sur 6 mois ) , ah bah tiens c’est pas grave ont leur balance tout d’un coup !
    ( Mars les taches doivent etre toutes envoyées je précise )
    Du coup on se retrouve dans ce mois de mars avec les taches de toutes les matières, sans parler du Design de l’informatique et du ‘magnifique’ et ‘sublimissime’ [Ironie] Projet Personnel !! Je me retrouve a bosser chaque jour de ces deux dernières semaines pendant 4 à 5 h après les cours, sans compter que le dernier weekend et sans AUCUNE exagération, j’avais 17 h de travail ! 17h en deux jours ! (Dont je n’ai pu faire que 11h car , je vous rappelle, je suis un être humain au cas ou on me confondrait avec Wall-E, par hasard :D )

    A l’heure que je vous parle , j’ai encore deux taches de physique a rendre pour demain, finir mon cycle de conception pour l’info, et une tache d’histoire géo pour demain aussi … Mais je suis tellement surmenée que même si j’ai du temps pour travailler j’y arrive plus … Même quand je ne fais rien, eh bah non, mon cerveau travaille a cent à l’heure pr réfléchir a comment planifier ma semaine pour tout faire ! Je n’ai jamais senti mon cerveau travailler autant même quand je médite, je ne fais rien, je n’arrive plus a vider mon esprit … ( Je crois que si on reliait mon cerveau a une centrale électrique, il y aurait de quoi alimenter toute une ville en électricité pour les dix ans a venir :D )

    J’en peux plus ! Au début c’tait juste fatiguant et c’est tout, maintenant c’est et mon moral qui encaisse, et ma santé aussi ! Stress et surmenage, & Manque de sommeil incroyable , c’est intolérable … Quand je me rappelle le jour ou la directrice est venue nous annoncer le certificat, waw, la comédie : C’est une certificat qui va bcp vous aider dans votre CV (Je rappelle qu’ici au Maroc ce certificat n’est même pas reconnu !! ), il n’y aura aucune surcharge, rien , que du bien pour vous, c’est a ne pas rater ( même les 300Euros qu’on a payés n’étaient pas a rater asq’ui parait :D ) , il n’ya que 30 places .. Blah blah blah … Et EVIDEMMENT , avec toute l’évidence de l’univers, tous ce qu’ils avaient dit était vrai [Ironie] …

    A vrai dire, s’ils nous demandent de nous organiser a chaque fois q’on se plaint ( et qu’ils nous traitent de PLEURNICHARDS, attention, PLEURNICHARDS , alors que je suis dans le bord de la DÉPRESSION NERVEUSE ) , même si la question n’est pas du tout dans l’organisation mais dans le fait qu’on est pas des WALL-E, j’insiste, alors ils n’ont qu’a s’organiser eux même d’abord au lieu de nous envoyer des tache et du travail surchargé dès q’ca leur chante … !

    Je tiens aussi a souligner un point très important : Ce certificat de 5e année de PPCS est une première au Maroc, explications : c’est même la première expérience des dirigeants et des professeurs avant celle des élèves, surexplication : il vivent ça pour la première fois donc normal qu’ils rament un peu ( beaucoup a vrai dire ), traduction : on est de vrais rats de laboratoires !! S’ils se trompent ou quoi q’ce soit dans le répartition des taches ou j’en ne sait rien, c’est pas grave pour eux ! Même si on subit les conséquences ! L’année prochaine il ne feront plus les mêmes erreurs parce que la promotion des rats de laboratoire sera déjà passée !

    Comme vous l’avez dit, et j’ai failli applaudir en lisant :Les directions d’école doivent être tenues imputables des promesses qu’elles font miroiter aux parents et aux élèves au moment de l’inscription. [...] Mais promettre une éducation, ce n’est pas comme vendre des hamburgers. On joue avec l’avenir des jeunes.

    Je ne sais pas quelle est votre position par rapport a ce programme de l’OBI, mais moi ma position vous l’a devinez déjà :D
    Je m’excuse si c’est assez long ce que j’ai écris mais ça m’a donnée la chair de poule quand j’ai découvert cette page de votre site, ça ma fait énormément plaisir de savoir qu’il y a d’autres personnes a travers le monde qui vivent la même mauvaise expérience que nous … Alors qu’on croyait être les seuls a s’en plaindre .

    D’ailleurs je ne veux pas donner l’impression que je pleurniche , mais j’avais le fort besoin de me vider a quelqu’un hors de notre classe ( maudite :D), et à un adulte surtout. Merci beaucoup si vous finissez par lire mon commentaire.

    Comme l’a dit une élève précédemment, tout ce qui nous ( je parle au nom de ma classe ) empêche de quitter ce foutu programme c’est de ne pas foutre en l’air tous nos efforts…

    Maintenant tout ce que je veux c’est que ce mois de mars finisse au plus vite, je suis fatiguée moralement et physiquement ( avec 8h de sport en une semaine parce que, ah on y reviens! c’est un tache de sport a rendre qu’on a eu pour les dernières semaines aussi, donc on se retrouve à des heures supplémentaire de sport ! 8h par semaine, de quoi tuer un chien …)

    Et que surtout qu’il n’est pas de répercussion sur notre santé après le passage de ce mois, parce que , personnellement, en tant q’humaine et pas WALL-E , j’insiste, surtout qu’a présent je ne retrouve plus gout a RIEN , j’ai l’impression d’avoir arrêté le cours de ma vie pour terminer au plus vite ce maudit mois de mars et ses foutues taches ( j’ai rêvé plusieurs fois de taches pendant mon sommeil, vous vous rendez compte ! ) et je me surprend a pleurer pour un oui ou pour un non, a déprimer dès que j’ouvre les yeux le matin, grosso modo ma santé morale a touché le fin fond !

    Bref , j’espère qu’on s’en remettra vite et que ma motivation pour étudier reviendra vite …

    Ça fait du bien de se vider . Merci .

    P.S : Je tiens a préciser que, il y a déjà un mois que je me suis carrément déconnectée des matières essentielles, la physique – chimie surtout , je ne sais même pas le titre de la leçon qu’on est entrain d’étudier a présent ! Durant tout ma vie je ne suis jamais arrivée a ce point ! J’ai toujours aimé les études ! Maintenant j’en suis DÉGOUTÉE & RÉPUGNÉE, c’est graave !!!

  • Mme. dit :

    J’ai vécu exactement comme toi cette année (il n’en reste qu’une semaine, alors je la considère comme passé). J’ai eut l’impression de me donner à fond, sans que plus rien d’autre n’aille d’importance. Je n’avais plus de temps à moi (je ne parle pas comme ceux qui font 2heures de devoirs par soir et qui chiale, j’en faisais le triple, voir plus, car je voulais maintenir mes notes dans les 90%, ce qui est presque exceptionnel pour les gens du PEI de mon école). Et encore, je suis dans les personnes qui n’ont pas besoins de travailler certaines matières, tels que les maths, car j’ai de la facilité pour ça. Je suis tant tanné de travaillé en réfléchissant que je suis de moins en moins sur de mon choix de carrière (je me suis pris à rêver de devenir caissière ou autre chose de ce genre pour avoir moins de pression, et encore, dans ces moments la je trouvais que même le mcdo était trop, ce qui prouve que j’en ai vraiment mare de toute cette pression). En plus, ce n’est souvent même pas pour des matières essentielles que l’on travaille, mais pour des critères imbéciles et des qualités de l’apprenant qui ne servent à rien de plus qu’à rentrer dans les normes de l’obi. Personnellement, je fais partie de ceux qui conseille le PEI à ceux qui veulent vraiment avoir de bonne atmosphère de classe et qui veulent « faire partie d’une famille ». Mais je vous préviens, en générale on s’attache aux gens du PEI car seul eux comprenne l’enfer d’avoir beaucoup de travaille sans qu’on en voit l’utilité. En plus, comme tu ne vois plus ta propre famille, il est normal que le PEI devienne ta nouvelle famille (je dis cela par connaissance de cause et avec un sourire ironique et dégouté).
    L’an prochain je ferai le Projet personnel et j’espère franchement que ce ne sera pas aussi horrible que les gens le dise, car je devrai travailler à temps partielle de nombreuses heures (un prof nous a déjà dit que les nombres de travaille qu’on a ne tient pas en compte les jobs à l’extérieur de l’école car ce n’est pas sur le programmes et que si on manque de temps, il n’est pas normal d’en avoir). Je vois l’an prochain comme un enfer dans lequel je devrai me replonger pour redevenir un automate qui ne fait que travailler en espérant voir la fin de l’année arriver. J’en ai mare que les gens me croit malade quand ils me voient car je suis sur le bord du burn out. J’en ai mare de voir ma santé affecté par le manque de sommeil. J’en ai mare de pleurer pour un rien et sans raison. J’en ai mare de voir que personne ne nous écoute au PEI car les profs ne prennent pas l’opinion des élèves au sérieux. J’en ai mare de ne pas voir ma famille. J’en ai mare de ne plus pouvoir prendre le temps de faire du sport. J’en ai mare des fausses missions environnementale du PEI alors qu’il gaspille plus de papier que n’importe quoi d’autre. J’en ai mare de plein d’autre chose, mais en bref, j’en ai mare du PEI.
    Pour décrire la pression que fait la charge de travaille, je vous dis que je compte partir étudier à l’étranger dans une langue que je ne connais pas (le mandarin) alors que dans ce pays il faut travailler beaucoup (de 7h à 15h-20h selon les cas), mais que je vois cela comme une libération du PEI.
    Je ne parlerai même pas du fait qu’après cela des profs nous reprochent d’être paresseux…
    Mon opinion sur le PEI : plusieurs se pensent supérieurs aux réguliers, ce qui est inacceptable et faux. Il est par contre bien d’être, en général, avec des gens qui accorde un peu plus d’importance aux études. Mais sa principale lacune est assurément d’accorder trop d’importance aux faits de suivre « la méthode de l’OBI », et aux fait d’accorder plus d’importance à des critères et des réflexions débiles plutôt qu’à la matière elle même
    Vivement la fin du secondaire 5 (même s’il n’est pas commencer) et bonne chance à ceux qui débute.

  • anonyme dit :

    Salut à tous,
    Je suis présentement en 4e année du PEI et je vis un vrai suplice. Le PEI est un programme excessivement mal conçu pour les adolescents et la société moderne, à mon avis. Comme tous les autres ou presque sur ce forum, j’ai eu des nuits blanches, des crises psychologiques, des dépressions et des idées de décrochage. J’ai souvent négligé ma santé mentale et physique pour le programme qui ne me donne rien en retour. De plus, je fais beaucoup de sport à l’extérieur de l’école mais on m’a souvent dit de couper dans le sport et de me concentrer sur les études. Quelle est la logique des choses dans tout ça…on nous dit d’être actif que les jeunes ne font plus rien mais lorsqu’on fais quelque chose les mêmes personnes nous disent d’abandonner pour les études. Le pei c’est vraiment de la foutaise. Tous les projets terminaux de 100 000 pages qui nous prennent des centaines d’heures à faire en plus de l’école normale et de notre vie extérieure. Je ne trouve pas la force d’abandonner tout de même à cause du trop plein d’efforts que j’y ai investi et des nuits blanches et des crises émotionnelles qui seraient en vain…sérieusement le pei ruine la vie de centaines d’adolescents à travers le monde mais personne n’agit. J’espère que des enseignants ont lu ce forum car c’est très rare qu’on a la chance de s’exprimer comme cela. À tous ceux qui sont dans le programme…ABANDONNEZ !!!!!!!!

  • Jeni dit :

    À tous ceux qui affirment qu’il faut abandonner. Personnellement je trouve cela assez démoralisant. Je suis présentement au P.E.I. en secondaire 5 et oui je trouve le programme exigeant. Mais je lance quand même ce message. Les quatre années passées dans ce programme m’ont été très bénéfiques et enrichissantes. Que ce soit au niveau de l’encadrement dont nous bénéficions dans la réalisation de nos nombreux projets ou par l’ouverture sur le monde qui nous est proposé. Je ne sais pas dans les autres écoles, mais à joseph-Hermas-Leclerc (Granby) nous avons pour chaque niveau, une équipe d’enseignants hors pair et en tout temps disponibles pour nous aider. Pour ce qui est des heures d’engagement communautaire franchement je trouve que c’est un peu idiot de dire que c’est plate, après tout c’est toi qui le choisis. Il suffit donc de choisir des causes qui te tiennent à cœur et qui te motivent. Ce programme m’a également permis de découvrir des techniques d’organisation, mais surtout de les mettre en pratique. Ayant un déficit d’attention assez important, une bonne organisation m’aide à ne rien oublier. Moi aussi il m’est parfois arriver de me demander ce que je faisais dans un programme aussi difficile jusqu’à ce que je trouve la réponse. Je suis ici pour devenir une adulte responsable capable de forger ces propres, opinons, de penser au monde qui m’entoure et d’être en constante progression vers mon objectif. Alors à tous ces nouveaux du programme qui souhaite abandonner avant de le faire, poser vous sérieusement les bonnes questions. C’est la clé du succès.

    • Il est heureux que tu retires du PEI tant de satisfaction. Il appert que le programme te convenait. Toutefois, il faut reconnaître que le programme ne convient pas à tous, comme plusieurs commentaires en font foi. Par ailleurs, entendons aussi tous ces élèves satisfaits qui ne se manifestent point, dont plusieurs appartiennent à la majorité silencieuse.

      Le vrai drame, à mon avis, est que les programmes, et pas seulement le P.E.I., prédéterminent les apprentissages des élèves, sans égard à leur individualité et ce qui est le plus judicieux à chacun, de sorte que très peu réussissent à s’en libérer dès lors qu’ils constatent que le programme ne leur convient pas.

  • Xavier Lepage-Daigle dit :

    je n’ai qu’une seule chose à dire, HELL YEAH. Je suis en 3eme secondaire et j’en ai déja assez.

  • Nicolas dit :

    Je suis en secondaire 3 au pei à la polyvalente St-Jérôme . Pour l’instant , on ne fait pas trop de projet, on a juste un peu plus de devoir que le programme régulier et la plupard des professeurs sont sympathique. Le programme apporte un plus, car nous avons des documents pour construire nos travaux que je vais garder pour mon Cégep. Il y a aussi plein de document de littérature que le régulier n’as pas, qui nous sera fort utile selon mon professeur de français. Une grand complicité règne entre les élèves car nous sommes 30 par classe. Les voyages que nous faisons sont inoubliables(Toronto, New york et le camp en Ontario) . Pour le projet personnel , ils se fait en équipe je crois. Je vais faire tout mon secondaire 3 et 4 puis je vais voir si je reste. Et pour ceux qui disent que les élèves du pei sont tous des  » boler ou des nerzs » s’est totalement faux. Il y a plein de personnes remarquable et une majorité de fille! Le programme n’est pas très difficiles. Il faut évidement fournir des efforts pour ne pas que ça semble difficile.
    Ps: Jeffrey tu a un frère en sec 3?

  • Nicolas dit :

    Immaginer après avoir fait un travail de 4000 mots, le Cégep va être facile!

  • Math dit :

    Le PEI, je trouve que c’est exagérer. Je suis actuellement en secondaire 5 et je crois que je n’aurais jamais du entrer dans ce programe. En secondaire 1 quand ils nous présentaient à quoi ca ressemblais ils nous mettais ca beau et disait que le diplome serait reconnue internationnalement. Oui il est reconnut mais il ne vau quaisiment rien et tout le travail effectuer ne vaut pas ce simple certifica. Disez-vous que actuellement en anglais on à eu plus de cours qui etaient des examens que des cours de théorie ou exercise. Cela est a cause que les examens de l’anglais régulier, l’anglais avancer et de PEI sont cumuler au lieu d’en faire un pour tout. sincerment ca na pas de sens. En plus de cela ils faut faire le projet personnel qui prend plusieurs dizaine d’heures qui sont causer par la recherche de plus de 30 sources pour faire un projet dont on aurait seulement besoin de wikipedia pour effectuer. De plus ils essaye d’intégrer les aires d’interraction qui sont inutile et que meme apres 5ans personne de ma classe ne comprend ce que ca fait et c’est quoi le but.
    Pour tout les parent ici n’inscriver pas vos jeune dans ce programe ils vont extremement le regretter et ca, je vous l’assure. Les seuls avantages que j’y est trouver est que les groupes sont fermer et donc ont fait de meilleurs amitier et on fait des sortie comparer au regulier.



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