La quête numérique de l'évaluation

L’obsession pour l’évaluation conduit à d’étonnants extrêmes. Dans la foulé de la politique du No Child Left Behind, le U.S. Department of Education et les états qui y souscrivent sont décidés, par rigorisme administratif, à donner un caractère scientifique à l’évaluation. Ce virage a vu l’émergence des spécialistes en psychométrie, soit la mesure des connaissances (New York Times : As Test-Taking Grows, Test-Makers Grow Rarer). Je crains que cette manie à vouloir réduire l’apprentissage à une mesure mathématique ne soit en train de déshumaniser l’éducation.



Un coup d’oeil au programme de doctorat en mesure et statistiques éducationnelles de l’Université de l’Iowa (voir ci-dessous) montre bien la complexité de cerner la productivité de l’esprit. Indubitablement, tous ces spécialistes en psychométrie que l’on forme voudront défendre cette forme d’évaluation et brandiront leur pouvoir scientifique pour l’institutionnaliser.

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Tout ceci ressemble de plus en plus à la mécanisation des apprentissages. L’élève vient de perdre une autre manche au profit du système.


Par ricochet :

Le stress des examens

La nouvelle imputabilité de l’évaluation

Une étude contredit les hauts standards de performance

Il n’y a pas que les notes qui comptent

Réduire le stress des examens

Au diable les examens !

Moins d’examens, plus d’éducation


Haro sur les tests standardisés! (L’Infobourg)

Évaluation en continu (L’Infobourg)

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17 réponses

  • « Tout ceci ressemble de plus en plus à la mécanisation des apprentissages. L’élève vient de perdre une autre manche au profit du système. »

    Ma suggestion : que les élèves REFUSENT de passer des examens en proclamant qu’ils sont là pour apprendre, et non pour satisfaire des mesures statistiques. De toute manière, ils sont « pognés » à l’école. Pourquoi devraient-ils s’échiner à faire des examens? Mais nos élèves sont si dociles…

    Cela me rappelle une conversation avec mon épouse, ex-étudiante à la maîtrise :
    -J’ai rencontré mon prof de …
    -Ah ! et puis?
    -Bien, elle m’a immédiatement dit qu’elle était très rigoureuse dans son évaluation.
    -…
    -Tu veux savoir ce que je lui ai répondu?
    - Bien sûr.
    - Que SA rigueur, c’était SON problème. Pas le mien. Que moi, j’étais là pour apprendre.
    Vous comprenez pourquoi j’aime ma femme ! :-)
    Encore récemment, dans une salle de profs, une responsable de stage est venue s’installer près de moi. Au fil de la conversation, elle me dit : « C’est ma dernière année, et je termine très bien car j’ai de très bons étudiants. Vous savez, je suis très rigoureuse, et il m’arrive souvent d’en couler. » Drôle de fierté…

  • Il ne sert à rien de raisonner avec des esprits obtus. Devant l’aberration, les meilleures solutions sont souvent les plus radicales. Je trouve que la solution de Gilles est fameuse. Elle me rappelle la résistance pacifique défendue par Gandhi.

    “Irréaliste”, diront la plupart. Sauf qu’il n’est pas nécessaire de faire l’unanimité pour agir. Il suffit d’une poignée d’élèves décidés, de bons élèves de préférence, pour s’opposer aux examens. Je parie que cela se répandrait comme une traînée de poudre parmi les élèves. Il y en aura toujours pour défendre les examens ou refuser de se mouiller, cela n’y changera rien. Et imaginez l’esclandre si le conseil étudiant en faisait son parti. Avec un peu de chance, ils pourront se rallier quelques professeurs réformistes.

    J’essaie d’imaginer la tête que feraient les bureaucrates devant cette situation.

  • Normand Péladeau dit :

    Proposez-vous l’abolition des examens de fin d’année, et des autres examens en classe en cours d’année, des épreuves uniques du ministère, des tests d’entrée en Francais à l’université, des côtes R et Z utilisées pour la sélection des élèves dans les différents programmes collégiaux et universitaires?

    Devons nous remettre en question un des mandats du MELS soit celui de de sanctionner les études, de quantifier autant que qualifier les apprentissages?

    Devrions-nous boycotter tous les tests internationaux tels TEIMS, PIRS, PISA et ainsi de suite?

    Que proposez vous à la place?

  • À la place? MELS ou pas, je propose le plaisir d’apprendre.

  • Je seconde la point de vue de Gilles.

    Par ailleurs, le MELS a rédigé un fameux nouveau programme d’apprentissage, auquel tous les professeurs de la province doivent se souscrire. Il faut l’avoir lu pour en apprécier la portée. Cela me suffit pour assurer une certaine concordance sociale. La suppression des examens ne veut pas dire la fin de l’évaluation pour autant. Tout professeur a la responsabilité d’évaluer les apprentissages des élèves. Comme ces professeurs sont des professionnels de métier, il est permis de faire confiance à leur jugement en matière d’évaluation. Point besoin, pour cela, d’examens uniques. La mission éducative du MELS sera en tout point respectée.

    Quant aux tests d’entrée, aux cotes R et Z, et tout le tralala, il y a d’autres moyens pour ces institutions de mesurer la valeur des candidats. À eux de s’adapter. Les élèves n’ont pas à faire les frais d’un fardeau aussi accablant pour faire plaisir à ces messieurs les statisticiens. Et encore moins quand ces ‘psychométriciens’ veulent faire des comparaisons à l’échelle mondiale.

    Je suis tout prêt à mesurer les apprentissages des élèves pour améliorer le système de l’éducation, mais jamais au détriment de l’élève. En ce qui me concerne, l’individu aura toujours la primauté sur les besoins administratifs du système.

  • Normand Péladeau dit :

    Vous êtes donc contre tous ces tests! Et il en est de même des tests internationaux? J’imagine que oui. Vous devez être contre une telle forme de comparaison ou de compétition.

    Et si les collèges ou les universités s’adaptaient comme vous le dites et implantaient un test semblable au S.A.T. américain pour pallier au manque de moyens pour juger de la valeur des étudiants, vous seriez sans doute au premier rang pour dénoncer cela. Non?

    Que dire des finissants en droit? Des finissants en médecine? Et les enseignants?

    Mais permettez-moi d’entretenir certains doutes quant aux motivations derrière cette « vague » d’oppositions aux tests. On peut lire ceci à propos du livre de R.P. Phelps, « Kill the Messenger: The War on Standardized Testing »:

    « The teachers and administrators who control the public education monopoly, and the teacher education professors who monopolize teacher credentialing, oppose standardized testing in order to shield themselves from public scrutiny and accountability. »

    On comprend donc parfaitement pourquoi ceux qui ont participé à l’implantation de cette réforme sont contre les épreuves uniques et les tests standardisés. Cette peur n’a rien à voir avec le désir d’offrir à l’élève ce qu’il y a de mieux mais relève selon moi d’une motivation bien plus égoïste. Je comprends également pourquoi un gouvernement qui a participé activement à une telle entreprise accepterait de revoir également tout ça et ferait disparaître les tests sous leur forme actuelle ou procéderait à des changements tels qu’aucune comparaison avec les performances passées serait possible.

    Vous direz sans doute qu’il ne s’agit que de simples changements qui s’inscrivent dans la logique des changements pédagogiques introduits par la réforme. Je persisterais à croire qu’il s’agit en fait une tentative de camouflage visant à faire disparaître toute trace d’un crime où les élèves sont les principales victimes.

  • Je devrais sans doute écrire un petit billet pour préciser ma pensée.
    Toujours est-il que mon propos ne s’adressait principalement qu’au niveau secondaire, i.e. là où l’enseignant est véritablement « pogné » entre son rôle comme aide à l’apprentissage et la demande « sociale » qui fait de lui le « sanctionneur » des enfants. Je crois juste qu’il faut dissocier ces rôles.
    Je pense qu’au secondaire, l’enseignant est d’abord là pour AIDER les élèves et non pour les « sociocatégoriser » ou décider de leur avenir par des examens.

    Quant à ce que font les collèges et universités, je m’en balance. Quant on y entre, on doit suivre les règles de l’institution en question, et c’est tout. Si ces institutions ont décidé de passer des tests pour délivrer leurs diplômes, c’est leur affaire.

    Compétition? Comparaison? Je crois juste qu’un enfant qui ne désire pas compétitionner et ne désire pas être comparé puisse, dans notre système d’éducation, avoir toute notre attention, et puisse « apprendre ». Réforme ou pas, nul besoin de le comparer ou de l’amener en compétition pour qu’il puisse jouir d’un apprentissage.

  • « La réforme [...] un crime ». Oh là là. Vous y allez fort, M. Péladeau ! Je ne vous savais pas enclin à de telles exagérations. Il n’est pas question de la réforme dans mon billet, mais d’évaluation. Mais soit, l’occasion est belle de justifier à nouveau la réforme. Je vous assure que les élèves de ma classe ne se sentent nullement lésés ; ils se plaignent plutôt des enseignants qui manquent d’originalité. Mais je vous accorde néanmoins que quelques-uns préfèrent qu’on leur dise quoi faire.

    Le problème avec les comparaisons, quand elles tombent entre les mains des dirigeants, c’est qu’elles mènent inévitablement à la compétition. Chez les jeunes apprenants, l’émulation est souhaitable ; mais la compétition ne profite qu’aux meilleurs. Non pas que je m’entête à appuyer Gilles, mais je trouve que son idée d’approuver les tests après les études secondaires est pleine de bon sens. Les élèves, lorsqu’ils ont atteint la majorité, ont une maturité et une force de caractère qui les prépare mieux à l’obligation de mesurer des connaissances et des habiletés générales ou professionnelles. Est-ce qu’on ne peut pas apprendre que les enfants aient grandi avant de les jeter dans le pressoir ?

    Les tests standardisés ne sont pas nécessaires pour assurer l’imputabilité de la profession. Les évaluations que les professeurs font des apprentissages des élèves, au primaire et au secondaire, feront très bien faire l’affaire. Je ne comprends pas cette insistance, en éducation, à assujettir les élèves à des tests standardisés. Tous ces éducateurs qui en dénoncent les effets aux États-Unis (et ils sont légion) ne peuvent pas avoir entièrement tort.

    Croyez bien que je ne cherche pas à me défiler de mes responsabilités professionnelles. Au risque de vous étonner, je suis favorable à l’évaluation professionnelle des enseignants, dans la mesure où cette évaluation est constructive. Cependant, il n’est pas nécessaire de soumettre les élèves à des examens pour ce faire.

  • Normand Péladeau dit :

    Si on implante une réforme qui a des effets négatifs sans l’avoir évaluée préalablement, je dirais que c’est un manque de prudence. Mais si l’on persiste en dépit d’effets négatifs documentés ou si l’on fait tout pour empêcher de mesurer l’impact de cette réforme, alors je dirais que c’est un crime. Le mot est peut-être un peu fort, mais je reprendrais l’expression de Engelmann et parlerais d’abus académique des enfants (« Academic Child Abuse »).

    Si on élimine tout moyen pour mesurer et suivre l’évolution des élèves dans le temps, alors nous roulons tous phares éteints et ne pourrons jamais savoir si on les changements qu’on implante sont bénéfiques ou non.

    Je ne prétends pas que ces tests, ces examens mesurent tout adéquatement, et qu’ils sont suffisants pour porter un jugement exhaustif. Loin de là! Cependant, les rejeter du revers de la main me semble nettement exagéré.

  • Sans malice, M. Péladeau, mais votre allusion au crime me rappelle le même genre de métaphore pour dénoncer l’enseignement trop directif (non pas que cela soit nécessairement le cas de l’enseignement explicite).

    Par ailleurs, vous donnez l’impression qu’il ne se fait pas d’évaluation de la réforme. Mais nous ne faisons que cela dans les écoles. Tous les jours, les enseignants évaluent leur pratique, se questionnent, et cherchent des solutions. En réunion ou informellement, ils échangent et discutent. Ce n’est pas rien. D’accord, ce n’est pas quantifié. Mais c’est le genre d’évaluation qui a une incidence directe sur la pratique et qui la fait évoluer, bien plus que les directives qui découlent du ministère.

  • Normand Péladeau dit :

    « vous donnez l’impression qu’il ne se fait pas d’évaluation de la réforme. Mais nous ne faisons que cela dans les écoles. »

    Donc, si une majorité d’enseignants affirment que la réforme n’a pas d’effets positifs ou qu’elle a des effets négatifs alors on peut se fier sur cette information pour porter un jugement sur cette réforme et décider d’aller de l’avant ou non? Après tout, il s’agit de jugements de professionnels de l’enseignement.

    On nous demande de faire confiance au jugement de ces enseignants pour évaluer les élèves et l’effet des pratiques pédagogiques, mais, vous l’avez vu comme moi, on remet en question ce jugement lorsqu’il est défavorable à la réforme. On dit qu’ils résistent au changement, qu’ils ont peur ou qu’ils sont paresseux, confortablement installés dans leurs pratiques tradionnelles.

    Alors est-ce qu’on doit se fier à leurs jugements, oui ou non? Sont-ils des professionnels, oui ou non?

    Ce n’est pas une question piège mais il semble que les gens sont prêts à attacher de la crédibilité à ce que les enseignants ont à dire uniquement lorsque ceux-ci sont d’accord avec eux. Si vous me dite que vous croyez à ce jugement professionnel et êtes prêt à accepter le verdict de ces enseignants sur la réforme, alors je veux bien croire que vous êtes sincère, sinon vous allez devoir m’expliquer comment vous conciliez ces deux positions qui me semblent tout à fait incompatibles.

  • L’incompatibilité que vous soulevez s’explique facilement. C’est la distinction entre le discours pédagogique et le discours politique. Les conditions dans lesquelles les enseignants doivent implanter la réforme sont si difficiles qu’ils n’ont d’autre choix que de saisir toutes les tribunes pour réclamer plus de ressources en éducation. Je m’en plains régulièrement, moi aussi. Et quand on me demande ce que je pense de la réforme, publiquement ou en privé, je ne me gêne pas pour dire que c’est la croix et la bannière. Autour de moi, on peste contre le MELS et l’administration scolaire, mais la grande majorité de mes collègues sont néanmoins favorables au changement.

    Ce n’est pas l’esprit de la réforme que les professeurs lapident, mais plutôt sa gestion. La façon dont elle est implantée est catastrophique. Le gouvernement a eu raison d’en changer le nom pour renouveau pédagogique, car les professeurs sont quasiment seuls à en porter le fardeau ; à ce que je sache, il n’y a pas eu de réforme de l’administration scolaire, du cadre de travail, ni tout le reste. Ce qui n’enlève rien aux principes qui sous-tendent la réforme.

    Les ressources sont totalement déficientes. Dans un tel contexte de changement généralisé avec une pénurie de moyens, je vous assure que toute méthode pédagogique y trouverait son Waterloo. L’enseignement explicite ne ferait certainement pas mieux dans ce contexte.

    Je concède cependant que l’on n’aura aucune difficulté à trouver quelques irréductibles professeurs pour démolir la réforme, tout comme des réformistes zélés pour dénoncer toute autre forme d’approche pédagogique. De part et d’autre, malheureusement, il y aura toujours des ultras.

  • Normand Péladeau dit :

    Les professeurs sont critiques face aux moyens dont ils disposent et à la préparation qu’ils ont eue pour implanter la réforme, certes. Mais selon ce qu’on a pu lire dans le rapport Deniger autant que dans le sondage du collège Mérici, les enseignants doutent de la capacité des changements proposés à améliorer les apprentissages et à diminuer l’échec scolaire. Personnellement, je ne cherche pas à discréditer leurs opinions ou à y voir une manoeuvre politique, deux raisons différentes, mais dans les deux cas, qui nous amènent à conclure que l’on ne doit pas prendre ces résultats au sérieux.

    Personnellement, je ne vois pas pourquoi l’on devrait ne pas croire ce que ces gens nous disent. Il y a des enseignants, surtout ceux du troisième cycle du primaire et des enseignants des premières années du secondaire qui constatent des reculs marqués chez les élèves qui leur arrivent aujourd’hui comparés aux élèves des cohortes précédentes. Est-ce la raison explique pourquoi dans le sondage Deniger, ce sont eux qui sont les plus critiques face à cette réforme?

    Ceci dit, pour de multiples raisons, je préfère encore des évaluations indépendantes des apprentissages des élèves.

  • Comme enseignante ici, puis-je contribuer? J’adore ce que François et Gilles ont dit. Et il y a beaucoup avec cette loi qui n’est pas trop réaliste. Je pourrais écrire un roman. Cependant, puis-je vous inviter à visiter mon blogue pour lire ce que j’ai écrit le 17 et le 18 avril? On peut voir un défi qu’on a ici à l’Illinois. L’idée était bien, mais ce qui se passe comme résultat? Pour entendre ça, n’hésitez pas à me contacter par courriel pour entendre la vraie histoire. Je crains que l’avenir de l’éducation ici pourrait devenir « No Republican Child Left Behind. »

  • J’ai oublié de dire: il reste juste 2 années du gouvernement de M. Bush. Mais qui sache si nos éléctions aura besoin la U. N. en 2008 ? ;-) En tout cas, le novembre s’approche.

  • j’ai mis un lien à mon courriel sur mon blogue. Je me suis rendue compte après avoir écrit celui-ci. :-D
    (en tout cas, Blogger marche trop lentment ce soir.)

  • Je suis entièrement d’accord sur l’importance du doute. C’est tout aussi vrai en recherche que dans la pratique professionnelle. En dépit de la multitude des méthodes pédagogiques, je n’en connais aucune qui répond à tous les besoins. Avec le temps, j’ai appris à me méfier des zélateurs qui ne jurent que par leur approche. J’ai toujours défendu la pluralité des méthodes pédagogiques. L’un des grands avantages de la réforme, à mon avis, est qu’elle aura doté les professeurs d’outils supplémentaires pour intervenir auprès des élèves.

    Je conviens qu’il y a des ratés avec l’implantation de la réforme. L’insistance de départ sur certaines nouvelles méthodes pédagogiques aux dépens des méthodes établies (cela, du moins, était la perception du milieu), a dérouté la majorité des enseignants, lesquels commencent seulement à s’ajuster. Il faut reconnaître, par ailleurs, que des erreurs administratives ont éclopé la réforme ; il ne faudrait pas tenir rigueur aux méthodes pédagogiques de ce handicap.

    Quant à la baisse de performance des élèves, je crois savoir que les professeurs de 3e, 4e et 5e secondaire constatent également « des reculs marqués chez les élèves qui leur arrivent aujourd’hui. » Il importe de mettre les choses en perspective.

    Enfin, je remercie Margarita de son appui. À ma connaissance — c’est-à-dire ce qu’en rapportent les médias — la politique américaine du NLCB a transformé les écoles en manufactures d’apprentissages en prévision des examens standardisés. Étonnant, tout de même, pour un pays qui se targue de miser sur la diversité et le génie individuel.



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