Redonner la rue aux citoyens pour une cité éducative


RenoirPlaceTrinite.jpgL’éducation d’un peuple se juge avant tout dans la rue. (Edmondo de Amicis)

Il est désormais évident qu’on ne peut plus accorder autant de place à l’automobile, tant pour des raisons d’espace que de qualité de l’environnement. L’automobile, dans son égocentrisme, hachure littéralement les villes. Tôt ou tard, il faudra accommoder le transport et les résidants en recourant aux technologies communautaires. Dans la transformation urbaniste qui s’amorce, l’occasion est belle de faire de la rue une agora, une aire de jeu et d’exercice, un jardin pointilliste, une voie de circulation verte et, pourquoi pas, une extension de l’école.

Le moment est propice au passage de l’agglomération commerciale et industrielle à la cité éducative. Le déploiement de zones d’accès public wi-fi est un pas de géant en ce sens (Mario tout de go : Québec, cité branchée sans fil! (… L’exercice de la citoyenneté); Le Soleil : ZAP Québec obtient 170 000 $ pour développer son réseau sans fil gratuit). Dans un deuxième temps, il faudra s’attaquer à l’environnement physique. Le New York Times (Taking Back the Streets) résume 10 idées de réaménagement des voies urbaines :

    - les woonerfs (rues prioritaires aux piétons et cyclistes)

    - les rues de jeu

    - les boulevards cyclables

    - la hiérarchie du bitume (harmoniser voies automobiles et piétonnes)

    - un quadrillage vert (réseau de rues piétonnes)

    - le ralentissement de la circulation automobile

    - l’aménagement paysager des rues

    - l’architecture des voies urbaines

    - des modes de transport adaptés à la ville

    - l’acupuncture urbaine (implantation stratégique d’éléments naturels)


(Image thématique : Place de la Trinité, par Auguste Renoir)


Par ricochet :

Augure des Cités éducatives à venir

Vélos urbains à Lyon

L’impact éducatif d’une ville sans fil


Deux cents ZAP d’ici la fin de l’année (Mario tout de go)

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Une réponse

  • L’éducation d’un peuple se juge avant tout dans la rue, cite François au début de son @rticle.

    Et bien, l’an dernier, tôt le matin, je conduisais une camionnette de livraison entre autres sur le boulevard René Levesque, entre l’avenue Mirand et la rue Cartier. Force me fut de constater qu’à plusieurs endroits, sur le boulevard René Lévesque, qui a quatre voies de large, il arrive souvent que les deux voies du mème coté ne pourraient pas réellement avoir deux véhicules cote à cote, sauf deux Smarts : quant à la possibilité de faire de la bicyclette le long de cette rue, c’est une entreprise qui serait périlleuse, si je ne choisissais pas la seule façon sécuritaire de rouler, c’est-à-dire sur les trottoirs…

    Et même sur les trottoirs, de Cartier vers l’ULaval, juste avant d’arriver à Mirand, le trottoir est à peine large comme un seul piéton, le long du cimetière : en plus, les miroirs d’autobus sont souvent embarqués sur ce trottoir, risquant ainsi d’accrocher un piéton ou un cycliste… Pourtant cette portion de René Lévesque a été récemment refaite…

    Tous ces détails me font songer à une étroiture d’esprit



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