Les NTIC en éducation : une illusion


ChenBoNorthWasteLand.jpgOn aime ce pour quoi l’on peine et l’on peine pour ce qu’on aime. (Erich Fromm)

L’année s’est entamée sous de tristes auspices. Je n’ai jamais été si saisi de l’impossibilité de moderniser les écoles au regard des nouvelles technologies. Le cuisant refus que les enseignants de mon école ont adressé à une demande pourtant bien étoffée des élèves pour un simple assouplissement de l’interdiction des cellulaires à l’école, un revers qui a aussi désarçonné Sylvain, m’a convaincu que l’utilisation des nouvelles technologies dans notre système d’éducation est une chimère. Tout au plus peut-on espérer un usage sporadique des technologies vieillissantes. Les TIC? peut-être. Les NTIC? certainement pas.

Une assemblée générale n’est pas l’occasion de discourir très longtemps. Aussi ai-je brièvement fait valoir que les cellulaires ne sont pas que des téléphones, mais de petits ordinateurs qui permettent d’organiser son travail, de prendre photos et vidéos, et de naviguer sur la Toile. Surtout, ils permettent d’aborder un sujet sous plusieurs facettes complémentaires. Au-delà du fait que les compétences associées à la communication soient de toutes les disciplines, la collaboration, l’autonomie et l’adaptation au changement constituent des habiletés de pointe. À la suite de cette intervention, j’espérais être secondé de quelques collègues. Amère désillusion, d’autant plus que tous les jeunes enseignants à prendre la parole ont dénoncé l’usage des cellulaires avec véhémence.

Il est temps que les pédagogues et les adeptes des nouvelles technologies élèvent la voix dans les réunions d’école. On ne peut pas céder la tribune aux olibrius. Le temps est venu de sortir du placard. Les dinosaures sont en train de bouffer les jeunes enseignants, particulièrement influençables. En début de carrière, ceux-ci sont plus soucieux de gestion de classe par la discipline que par la pédagogie. C’est un mauvais calcul.

Les objections des enseignants ressemblent le plus souvent à ce que les Américains appellent FUD (fear, uncertainty and doubt). Leur plus grande peur est de se retrouver sur YouTube. Ceux qui ne savent pas gagner le respect des élèves se sentent plus vulnérables. En cela, les enseignants sont en proie au sensationnalisme des médias de masse. Paradoxalement, ces mêmes enseignants sont prêts à défendre les caméras de surveillance.

La réaction la plus étonnante à mon intervention est venue d’une enseignante qui me lançait, non sans ironie, « Cher François, toujours à défendre la liberté des élèves. » Un professeur de morale, de surcroît. À quoi je répondis « Non, pas réellement… seulement faciliter l’apprentissage. » Il m’est apparu, alors, que bien des gens n’associent guère apprentissage et liberté. Triste constat.

De toute façon, les élèves trouvent toujours une façon de faire ce qu’ils perçoivent comme juste. Un élève ne manque pas de marquer le point dans son commentaire sur le billet de Sylvain. On fera mieux par l’éducation à l’éthique qu’en alourdissant le cahier de règlement, car l’abus de contrôle incite à la délinquance. On ne peut pas non plus empêcher les professeurs d’agir professionnellement. Tout comme Missmath, je préfère enfreindre le règlement que de donner dans l’inefficacité ou menotter mon développement professionnel.

Quelques écoles ont réussi à naturaliser l’usage des nouvelles technologies. Je pense entre autres à PROTIC et au C@HM. Le secret, à mon avis, réside dans la cohésion de la communauté de pratique, celle qui favorise le développement professionnel dans la collégialité. Car il ne faut pas se leurrer, l’utilisation des nouvelles technologies à des fins pédagogiques n’est pas une mince affaire. Elle demande réflexion, expérience et évolution. L’une des observations les plus éclairantes à ce sujet m’est venue cette semaine de Seb Schmoller (source : Stephen Downes) :

Perhaps the real problem is the way that « technology for my work » is often so different from « technology for my life ».

Cela ne fait que raffermir ma conviction que l’utilisation des nouvelles technologies en éducation ne peut pas être l’affaire de tous. On gagnera à les confier à ceux qui désirent s’en rendre imputables. D’une part, une politique de portables pour tous les enseignants s’avérerait un gaspillage s’il faut en croire certaines études (Times Online : Technophobe teachers wasting millions; source : Seb Schmoller); d’autre part, j’en ai assez qu’on me prive de mes outils en raison de stupides politiques de généralisation.

Entretemps, je me console en tâchant de comprendre pourquoi la raison est si labile. Depuis quelques jours, je trouve refuge dans un billet de Jeremy Dean qui présente les 10 études pour expliquer les comportements irrationnels (PsyBlog : Why We Do Dumb or Irrational Things: 10 Brilliant Social Psychology Studies; source : elearnspace).


(Image thématique : Going to the North Waste Land, par Chen Bo)


Par ricochet :

Étude : les TIC favorisent l’apprentissage

Pourquoi les TIC dans les écoles

3 caractéristiques des TIC pour apprendre

Compétences TIC en éducation, version 2007

Notre retard des TIC en éducation

Questions d’éthiques reliées à la miniaturisation des TIC

L’inévitabilité des cellulaires à l’école

Les cellulaires au service de l’école

La vidéo par le cellulaire, et la négligence des écoles

Applications mathématiques pour cellulaires à l’école


Éducation 2.0 et profs 1.0 ou moins… (Variations sur thèmes)

Vous pouvez suivre les commentaires en réponse à ce billet avec le RSS 2.0 Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback.

11 réponses

  • Il est vrai que l’intégration des NTIC est assez difficile dans les écoles. Malgré le fait que ces nouveaux outils offrent des possibilités d’apprentissage exceptionnelles, beaucoup d’enseignants ont peur de ce qu’ils considèrent des gadgets. La perte de temps est souvent associée aux NTIC, faute de connaissances sur l’outil en question.

    L’extrait de votre texte où vous parler des jeunes enseignants qui se font bouffer par les plus vieux m’a particulièrement frappé. Étant un jeune enseignant (six ans d’expérience), je me souviens de ma première année. Une année qui ne passera pas à l’histoire dans ma carrière, puisque mon seul souci à l’époque était la gestion de classe. Je me suis rendu compte à la fin de cette année que j’étais le genre d’enseignant que je n’aimais pas avoir lorsque j’étais élève. Toute une prise de conscience! Mais plusieurs raisons poussent les jeunes enseignants à agir ainsi.

    Tout d’abord, une formation universitaire inadéquate en termes de gestion de classe. Cet aspect, qui préoccupe la majorité des nouveaux enseignants, est passé sous silence lors de la formation universitaire, du moins la mienne. On nous parle de belles théories, mais qui trop souvent sont inefficaces dans une salle de classe, avec de vrais élèves.

    Ensuite, il y a l’expérience de stage non significative (je parle pour moi). Lors de mes stages de dernière année (j’en ai eu deux), j’ai eu d’excellent commentaires et une bonne note. Mais les enseignants associés que j’ai eus me demandaient de faire du copier-coller de leurs pratiques. Cela leur a plu, mais ai-je vraiment appris quelque chose de significatif? J’ai appliqué ces pratiques lors de ma première année d’enseignement. En fin de compte, j’ai remis en question mon choix de carrière toute l’année pensant même changer de profession plus souvent qu’autrement.

    Finalement, une surcharge de travail lors de la première année d’enseignement. Avec cinq matières différentes à enseigner, dont trois où je n’avais pas les connaissances et compétences nécessaire, difficile d’avoir de bonnes pratiques pédagogiques…

    Si l’intégration des TIC et NTIC semble difficile pour les nouveaux enseignants, ces quelques points sont sûrement une des raisons. Le temps et l’effort qu’il faut pour survivre aux premières années d’enseignement pousse souvent les nouveaux enseignants à délaisser les TIC et bannir les NTIC dû à la peur de perdre le contrôle. Il est difficile de se sortir de ce cercle vicieux. La motivation des élèves disparaît petit à petit et on se rend compte, peut-être trop tard, que l’on est l’enseignant que l’on ne voulait pas être…

  • Au fond, ne s’agit-il pas d’une question d »empowerment », d’avoir la capacité (la prise en charge) d’essayer quelque chose de nouveau? Et cet état n’est-il pas conséquent de l’accompagnement et du suivi qu’on peut fournir à un enseignant (jeune ou vieux, ce n’est pas là la question); responsabilité que je veux bien assumer en tant qu,agent pédagogique? J’aime ce pour quoi je peine!

  • «stupides politiques de généralisation» : François, tu mets le doigt sur un des gros problèmes du système, problème qui vient en partie de la mentalité « égalitaire » syndicale, qui veut l’égalisation mathématique sans tenir compte des contextes, au lieu de favoriser l’équité, qui elle, tient compte des contextes.

    Je sais que je ferai peut-être sursauter certains syndicalistes* (je suis délégué moi-même cette année, un peu parce que personne ne voulait aller au « bat »), mais je pense qu’il faut aussi travailler sur ce plan pour réformer certaines mentalités.

    *Point que j’ai oublié d’aborder dans mon long billet d’hier sur l’Éducation 2.0 : http://slyberu.blogspot.com/2008/01/ducation-20-et-profs-10-ou-moins.html

  • Cher François,

    Il est désolant lorsque des personnes motivées à tenter de nouvelles expériences se font couper l’herbe sous le pied, surtout lorsque c’est pour d’obscures raisons de discipline ou de peur. Je compatis pour toi.

    Je n’ai toutefois pas compris en quoi cette interdiction des téléphones portables était un obstacle pour toi: avais-tu prévu d’utiliser cet outil pour une activité particulière? Ne peut-il pas y avoir des dérogations aux règles générales lorsqu’un projet pédagogique particulier le nécessite?

    Je lisais avec beaucoup d’intérêt ton article sur l’utilisation pédagogique des iPod, qui ont commencé à faire leur apparition chez nous en Suisse dans la liste du matériel pédagogique que l’on peut acheter pour un établissement. Est-ce que l’utilisation d’iPod pour des projets pédagogiques existe chez toi ou est-ce aussi chose interdite?

    Bon courage avec tes collègues…

    Parfois ces obstacles sont démotivants et donnent envie d’aller voir ailleurs… mais ce sont les élèves les perdants à la fin. Et surtout la crédibilité de l’école, qui ne finira bientôt plus que par enseigner des choses qui ne concerneront plus du tout la vie réelle des élèves.

  • Mon commentaire est un peu long… Je l’ai posté ici: http://reprisesvh.wordpress.com/2008/01/10/resistance-a-lusage-des-tic-en-matiere-deducation/

  • Hum!…

    Première réaction en lien avec l’appel aux ténors de l’intégration des TIC en pédagogie: Tu sais François, nous faisons plus souvent qu’autrement office d’épouvantail à moineaux lorsque l’on prend le « crachoir » (expression québécoise signifiant que nous intervenons sur la place publique). Dans mon milieu, je fais peur à la plupart des profs! Remarque que je vis bien avec cela…

    Seconde réaction: Où était le leader pédagogique? Je n’ai rien lu dans ton commentaire qui fait référence à des interventions de la direction d’établissement! À ce que je lis, vous fonctionnez en mode « gestion participative » de bas de gamme. Il n’en demeure pas moins que si le leader pédagogique de ton établissement croit dans la vertu pédagogique de l’outil, il peut et doit apposer son véto!

    Tertio: Rien d’étonnant en ce qui concerne les réactions des jeunes enseignants! Selon Thierry Karsenti, titulaire de la chaire d’intégration des TIC en pédagogie de l’Université de Montréal, la faculté d’éducation vient à égalité en dernière position avec la faculté de théologie en matière d’utilisation professionnelle des TIC.

    En fin de compte, ton propos me rassure! J’ai encore pas mal de travail à réaliser d’ici ma retraite ;o) Il y a toujours un bon côté à chaque situation :o))))

    Je t’encourage à poursuivre ta dénonciation de la tyrannie d’une soi-disante démocratie et à démontrer au quotidien qu’il est rentable d’utiliser les TIC pour faire apprendre aux élèves.

  • Merveilleux billet, François! Merci beaucoup. Je partage ton cynisme et honnêtement, il fait du bien de savoir que nous ne sommes pas seuls à voir le monde d’un œil parfois plus pessimiste qu’autrement.

    Cela dit, j’allais répondre à ton billet et me rends compte, à la lecture des commentaires, que je suis loin d’en avoir ressorti la même chose que mes collègues. En fait, ce qui me frappe (me heurte) dans ton billet, c’est plutôt la crainte de perdre le contrôle des enseignants que tu présentes (et de plusieurs de mes amis).

    L’innovation en éducation, l’innovation qui se fait dans le sens de l’apprentissage et du cheminement des étudiants et de leur compréhension du monde exige qu’une part de liberté, de pouvoir leur soit remise. Ce que je perçois dans ton billet ce n’est pas une crainte sans borne des TIC ou des NTIC, mais plutôt la crainte de perdre le contrôle de sa classe, de son groupe, de son enseignement. Or, il est une différence importante entre la liberté négociée et démocratique des élèves et la perte de contrôle. Bien entendu, ça implique dans les deux la perte de certains pouvoirs, mais dans un cas, cette perte est faite sciemment pour le mieux-être des apprenants.

    Il est cette idée que le bon enseignant est celui qui maîtrise son contenu et ses groupes. Cette idée est loin d’être convaincante sur le plan de l’apprentissage. La réaction que tu présentes, François, me semble ainsi beaucoup plus relever de cette crainte d’ajouter une part d’incertitude (la crainte d’avoir l’air fou parce que l’on comprend mal l’outil, la crainte de ne pas être en mesure contrôler les discussions et que sais-je encore!) à son enseignement. Comme s’il fallait nécessairement que nous ayons toujours raison, toujours la meilleure solution, que nous sachions toujours exactement ce que sera la prochaine étape.

    En somme, et peut-être tristement, je crains qu’il s’agisse d’un problème plus sérieux qu’une simple méfiance des NTIC (les TIC, on les connaît mieux, on sait exactement à quoi s’attendre), mais plus largement la crainte de remettre une partie de son pouvoir à ses étudiants. Aussi, ce qui est vital, ce n’est pas que les professeurs de la formation des maîtres utilisent powerpoint ou le courriel, mais que la formation des maîtres soit audacieuse! Qu’elle nourrisse le courage d’essayer! Et qu’elle laisse l’évaluation des plans de leçon en 25 pages au rencart.

    Tu parles des jeunes enseignants… En 1998, Marvin Wideen et al. écrivaient, au sujet des stages au cours de la formation des maîtres :

    In much of this research, tensions appeared between the expectations of the teacher educators on the one hand and the reality faced by the preservice teachers on the other. Teacher educators, in framing their studies, typically see student teaching as a time for beginning teachers to examine nontraditional ways of teaching (Griffin, 1989), apply pedagogical content knowledge learned on campus (Onslow, Beynon, & Geddis, 1992), reflect on their experience (Borko & Mayfield, 1995), take risks (Chandler et al., 1994), and focus on the « why » of teaching rather than the « how » (Pape, 1992). Teacher educators typically report that their expectations are seldom realized during student teaching. Borko and Mayfield’s study provides an example. They examined the nature and influence of establishing guided teaching relationships among cooperating teachers, university supervisors, and beginning teachers in an effort to encourage reflection. But they found little activity occurring that would challenge the existing beliefs of beginning teachers, and were discouraged about the roles that cooperating teachers and university supervisors played in the process of learning to teach. They observed preservice teachers engaged in « routine » rather than « reflective action. » Borko and Mayfield’s study thus illustrates the unfulfilled expectations of teacher educators.

    Preservice teachers, on the other hand, usually view teaching as something one does, not something one ponders (Bolin, 1990). Their uncertainties frequently take precedence over everything else, as survival takes center stage (J. L. Smith & Rhodes, 1992). The practicum is a time when student teachers see their images of teaching shattered (Cole & Knowles, 1993), experience the rites of passage (Jardine & Field, 1992), and deal with conflicts arising from inadequate preparation for the classroom situation (Loflin Smith,1993; Schneider & Ammon,1992). In the minds of the preservice teachers, inadequate preparation in their university coursework is the cause of much of their frustration.

  • @ Gabriel, qui écrivait «des iPod, qui ont commencé à faire leur apparition chez nous en Suisse dans la liste du matériel pédagogique que l’on peut acheter pour un établissement.» :

    Dans notre école (François et moi), il y a eu une discussion (dans un comité où François n’était pas) où la direction voulait interdire les appareils photos numériques comme matériel pédagogique possible, car ces appareils, les enseignants les apportent trop facilement chez eux et ne s’en servent suposément jamais pour du pédagogique. L’achat de matériel à des fins pédagogiques est donc plus ou moins proscrit, sinon fortement réglementé, car on a donc peur qu’une partie de l’utilisation se fasse sur le plan personnel ! (Niaiserie, à mon avis !)

    Pire encore : une rumeur a déjà voulu que nos portables (ordis et non téléphones), achetés à NOS frais à 100% soient un jour taxés pour l’usage personnel qu’on en fait !!! Juste si une personne a eu un jour cette idée dans une Commission scolaire, c’est déjà épouvantable. (Voir ici : http://slyberu.blogspot.com/2007/12/rumeur-seulement-jespre.html )

  • Bon. On dirait que la résistance à l’utilisation des NTIC ou même des TIC en éducation soit répandue à tous les niveaux. Primaire, secondaire et collégial. L’institution scolaire est quasi toujours en retard sur le développement social ou scientifique. Que la technologie, qui évole encore plus rapidement, soit crainte dans l’institution scolaire, cela va de soi.
    Ce qui étonne, par contre, c’est le refus obstiné des enseignants d’apprendre de nouvelles choses, alors que dans leur fonction même ils exigent cela des élèves. Le manque d’ouverture d’esprit de certains professeurs, jeunes ou vieux, à l’égard de la nouveauté m’a toujours déçu. C’est comme une contradiction dans la personne.
    Mais je crois, comme François, que la réalité finit immanquablement par s’imposer contre la volonté des idéologues. Aristote le disait d’ailleurs, on ne peut pas lutter contre la réalité. Actuellement, la réalité change au contact des nouvelles technologies. Ce bouleversement va prendre du temps à se répercuter à l’école, mais le mouvement est amorcé.
    La conclusion de ma petite série de réflexions tirées de la pratique de l’enseignement à plus de 150 jeunes par semaine va sûrement réjouir les hérauts des NTIC. (C’est sur mon blogue) Ça prend toujours des précurceurs comme les François, Sylvain, Mario, etc., dans tous les domaines.
    En passant, un professeur d’éducation physique de mon Collège qui a rencontré François dans un colloque m’a dit qu’elle avait rencontré quelqu’un de ma gang, en faisant référence à quelqu’un qui croit aux effets bénéfiques des NTIC ;-)!

  • Jean Trudeau dit :

    Plutôt que de déplorer, d’implorer, d’attendre, d’imploser ou de démissionner, pourquoi ne pas vous mettre ensemble pour mettre en place un réseau d’écoles publiques où l’apprentissage serait principalement centrée sur l’utilisation et le développement des technologies de l’information et des communications? Comme cela se fait pour avec la musique, les arts et les sports… Une école Études et nouvelles technologies? Quelque chose me dit que vous pourriez compter sur Microsoft, Apple, Dell et cie pour soutenir financièrement votre projet et que bien des parents inscriraient leurs enfants chez vous!

  • C’est drole Jean mais cette idée m’avait aussi traversée l’esprit ! :-)



Laisser un commentaire à florence meichel

*