Annonce : employeur cherche compétences transversales


CollaborationVasari.jpgUn sondage d’une association britannique de recruteurs vient appuyer le nouveau programme de formation du MELS en soulignant l’importance des compétences transversales (BBC : Many graduates ‘lack soft skills’; Management-Issues: Graduates lacking the skills for work). Plus du tiers des employeurs affirment avoir de la difficulté à trouver des diplômés ayant les compétences générales (soft skills) requises. Quoique les détails du sondage ne sont pas accessibles en ligne, les médias font état de compétences telles que le travail d’équipe (compétences d’ordre méthodologique et d’ordre personnel et social), la communication (ordre de la communication) et le raisonnement verbal ou mathématique (ordre intellectuel). On met ainsi en évidence les quatre compétences transversales, lesquelles sont au coeur du nouveau programme.

Je ne puis résister à la tentation de faire un crochet sur la discussion entourant l’intégration des nouvelles technologies en éducation.

Au regard des compétences transversales à développer chez les élèves, il appert que le MELS ne semble pas trop se soucier de ces mêmes compétences chez les professeurs. Les lacunes sur le plan de l’exploitation des nouvelles technologies (ordre méthodologique) et de la coopération (ordre personnel et social) sont évidentes. Dans le cas de la coopération, toutefois, il s’agit davantage d’une carence de moyens que d’incompétence. Or, les nouvelles technologies ont la capacité d’agir sur les quatre compétences transversales. En dotant d’ordinateurs portables les professeurs qui s’engagent à les utiliser, le MELS contribuerait du même coup à leur formation professionnelle, tant formelle qu’informelle.

(Image : Collaboration II, de Niro Vasali)


Par ricochet :

La compétence de l’erreur

Théories de la communication

20 compétences TIC pour les éducateurs

51 compétences d’un enseignant

Compétences du XXIe siècle

Les compétences d’un bon enseignant (selon Microsoft)

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3 réponses

  • Ce sont des compétences assez large, je crois que ma formation universitaire au québec m’a permis de les développer… Je connais pas le système british, mais ça semble évident que ce sont des compétences sous-jacentes à la théorie qui sont très importantes !

  • Concernant la compétence technologique des profs, je viens justement d’avoir une discussion sur l’utilisation des clés USB (dont les prix dégringolent depuis un temps) versus l’utilisation de… (tenez-vous bien) disquettes !!! On a aussi discuté sur l’envoi par courriel de documentation qu’on peut récupérer en un autre lieu (transfert par courriel) et deux membres du personnel me regardaient presque comme un extra-terrestre. Alors cette compétence est presque pas développée chez plusieurs enseignants encore aujourd’hui en 2007 !

    Pour ce qui est des portables fournis aux enseignants, j’aurais bien trop peur, finalement, qu’on nous fournisse un outil non approprié (du genre très bas de gamme qui est toujours à reconfigurer) qui nécessiterait plus de temps que le gain de productivité qu’il nous apporterait en théorie (Tu vois sûrement le genre dont je parle ici, malheureusement !)

  • Je suis d’accord avec Benoît, à savoir que les compétences sont plus importantes que la théorie. D’un point de vue pédagogique, néanmoins, il n’y a rien de plus pratique qu’une bonne théorie.

    Sylvain va certainement être intéressé par cette nouvelle voulant que le gouvernement français s’apprête à distribuer 175 000 clés USB, incluant des logiciels en source libre, aux Parisiens de 15 et 16 ans (Yahoo! News: French students to get open-source software on USB key). On n’est pas près de voir ça au Québec.

    Je partage ses craintes quant à la gestion d’un programme pour doter les enseignants de portables. Quand j’entends Robert Bisaillon dire que le MELS a déjà évalué un tel programme à plus de 1 milliard de dollars, on peut craindre le pire: uniformité, lourdeur dans la gestion des ordinateurs et des logiciels, formation machinale, etc. (L’Infobourg: Intégration des TIC : le débat est relancé). Un projet qui ne permettrait pas aux enseignants de faire leurs propres choix serait complètement démotivant et voué à l’échec.



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