Ode à la différenciation : Animal School


Ah, la beauté de del.icio.us ! Mon agrégateur me fait cadeau aujourd’hui de Animal School, une jolie allégorie qui met en évidence la spécificité de chaque enfant et la difficulté du système scolaire à la mettre en valeur. L’animation, tirée d’un livre de R. Z. Greenwald, a été réalisée par Raising Small Souls, un service d’aide aux parents. La présentation est un peu trop fleur bleue à mon goût, mais là n’est pas l’essentiel. On y trouve quelques jolis apophtegmes que je reproduis ci-dessous.

• The eagle was considered a troublemaker. In his climbing class he beat everybody to the top of the tree, but he had his own way of getting there that was against the rules.

• The bear flunked because they said he was lazy, especially in the winter. His best time was summer, but school wasn’t open then.

• The kangaroo started out at the top of the racing class, but became discouraged when told to move swiftly on all four legs the way his classmates did.

• The squirrel got an A in climbing, but his flying teacher made him start from the ground up, instead of from the treetop down.

• Your child is a unique blend of talents, personality, and ingredients nowhere else to be found.

… et ma préférée :

• Your child did not come with a direction booklet.


Par ricochet :

Naturalisation des apprentissages

Synthèse de l’apprentissage individualisé

L’apprentissage personnalisé

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7 réponses

  • Merci !

  • Au plaisir, Gilles. Je me promets bien de montrer ça à mes élèves. Le respect et la compassion pour les élèves m’ont toujours bien servi en classe. Comme j’enseigne l’anglais, il y a une foule de manières d’exploiter le sujet.

  • Normand Péladeau dit :

    Belle allégorie, belle musique, belles images, mais c’est une allégorie bien facile et qui tombe dans la démagogie.

    Que doit-on conclure de ce vidéo? Qu’il n’est pas si grave que ça qu’un élève ne sache pas lire ou écrire en sortant du secondaire, dans la mesure ou il sait manier un bâton de hockey ou une clé à molette? Que l’on ne devrait pas faire redoubler un élève pourri en mathématiques si celui-ci a une belle voie et du rythme? Que l’on devrait laisser tranquilles les élèves bons en sciences, mais sans aucune notion de base en géographie ou en histoire ou qui ne sait pas se comporter en société? Que l’on devrait exempter certains enfants de l’école et les envoyer en camp de vacances 12 mois par années? Doit-on renoncer à favoriser certains apprentissages essentiels si l’élève est doué pour autres choses?

    Ce vidéo est un archétype de la philosophie romantique derrière la vision que beaucoup de gens se font de l’école. Nous n’avons pas affaire à l’école avec des écureuils, des poissons et des ours, mais à une seule espèce animale: l’être humain. Et pour que cet animal puisse survivre et se développer dans la société, il doit apprendre un socle commun de connaissances, d’habiletés et de compétences. Il doit apprendre à lire, à écrire à compter, avoir une culture minimale en géographie et en histoire et avoir une certaine familarité avec les nouveaux outils de la société, y compris l’informatique.

  • Bon 2006nov23

    In Aldous Huxley’s book Animal Farm, a farm’s animals throw the humans out and take over the farm and take care of business; by the end of the story, the pigs had all moved into the house, drank all the milk and ate all the grain…

    As they say, the more it changes the more it’s the same…

  • Pas Huxley, mais bien Orwell !

  • Woops !

  • Il ne faut pas prendre les enseignants pour des ânes, ni les élèves pour des dindons. Comme il s’agit d’une simple allégorie, il est inutile de pousser son interprétation aux extrêmes.

    Comme je l’indiquais dans le titre, l’allégorie se veut une apologie de la différenciation. Cela n’implique en rien l’abandon des apprentissages de base. Est-il répréhensible de permettre à l’individu de développer ses talents naturels ? Je ne crois pas.



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