Effets d'une communauté éducative sur l'enseignant

La linéarité des méthodes pédagogiques traditionnelles constitue un handicap tant pour le professeur que les élèves. L’enseignement gagne à préconiser l’osmose plutôt que l’unidirectionnalité. À moins que le professeur n’ait plus rien à apprendre. Konrad Glogowski, dont le sous-titre du blogue (teaching.blogging.learing) en dit long, fait une excellente analyse de l’impact des blogues sur sa pratique professionnelle (Blog of Proximal Development : Unending conversation). Glowkowski, qui a recours aux blogues pour établir une communauté d’écriture avec ses élèves, identifie six transformations radicales dans sa pratique, résumées dans le schéma ci-dessous (cliquez sur l’image pour un agradissement).



EffetsCommApprenantsSmall.jpg


Ce n’est toutefois que la moitié de l’équation. Il serait intéressant, pour compléter le portrait, de voir comment ces communautés éducatives modifient le rapport des élèves au savoir et à l’apprentissage. À tout le moins, il me semble que cette méthode développe des habiletés qui sont non seulement plus susceptibles de durer, mais qui engendrent leurs propres savoirs.


Par ricochet :

Le design des communautés virtuelles

Périodique des communautés virtuelles

L’efficacité de la communauté

Définitions de la communauté

La puissance de la collectivité

Les blogues et les tangentes

Cultiver sa communauté éducative

Les blogues pour améliorer sa pratique

Bâtir sa communauté

Vous pouvez suivre les commentaires en réponse à ce billet avec le RSS 2.0 Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback.

2 réponses

  • L’effet n° 3 me paraît particulièrement important. Il me donne à penser que fabriquer un livre ne constitue peut-être pas un objectif pertinent dans une problématique d’apprentissage.

  • Votre observation est très perspicace, particulièrement à la lumière de cet autre billet où je vante la production de livres dans un contexte scolaire. Votre commentaire a donc piqué ma réflexion.

    Je crois qu’il faut prendre la suggestion de Glogowski dans l’esprit d’un développement continu et d’une représentation momentanée dans l’évolution de l’apprenant. Cela ne doit pas empêcher de donner une forme soignée au texte. On ne peut pas sans cesse mettre sur le métier les mêmes textes. Je pense qu’il faut simplement se garder d’évaluer les textes comme des productions définitives, surtout lors de la première évaluation. Il faut laisser à l’élève le temps de laisser mûrir son texte.



Laisser un commentaire

*