Les TIC : un indicateur de réussite scolaire


Les enfants qui disposent d’un ordinateur à la maison ont plus de chance de réussir à l’école. Voilà ce qu’indique une étude (PDF) menée par un chercheur de l’University of California, Santa Cruz (eSchool News : Study: ‘Digital divide’ affects school success). Les résultats semblent donner raison aux nombreux projets d’ordinateurs portables confiés aux élèves et que ceux-ci gardent après l’école.

Plusieurs diront que les conclusions de cette étude étaient prévisibles. Mais l’intégration des nouvelles technologies dans les écoles soulève inéluctablement la question des compétences des enseignants par rapport à ces mêmes technologies. Elle a été si amplement débattue que je n’ai rien de concret à ajouter. Cependant, il serait intéressant, à mon avis, de mener une étude parallèle dans laquelle on mesurerait l’impact sur la réussite scolaire des enseignants qui utilisent les nouvelles technologies dans la classe (en comparaison de ceux qui ne les utilisent pas).


Par ricochet :

Reconnaissance des TIC à l’école (ailleurs)

Stratégie d’intégration des TIC (G.-B.)

L’intégration des TIC en éducation progresse

Comment implanter des portables

Élucubrations économiques


Ytsejamer : Jouet de pouvoir

Kenny Cybercarnet : Vos élèves sont-ils motivés?

eMob : 30% des internautes utilisent Internet pour se former…

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3 réponses

  • Reste à voir si la meilleure réussite est réellement liée à l’accès à un ordinateur, ou ne procède pas plutôt des autres facteurs environnant: les enfants de familles défavorisées font sûrement plus souvent partie de ceux qui n’ont pas d’ordinateur…

  • Je crois effectivement que les TIC ne constituent qu’un facteur de réussite scolaire parmi d’autres.

    Ce que je trouve intéressant, dans cette étude, c’est l’accent mis sur le fossé technologique entre les groupes ethniques et, indirectement, entre les riches et les pauvres. Si les nouvelles technologies contribuent à l’élargissement de ce fossé, je crois qu’il est du devoir des gouvernements de pallier ce handicap sur le plan des outils d’apprentissage. Mais là, on se heurte à un fameux débat social, qui est celui de l’équité pour tous.

  • Shirley dit :

    Une étude intéressante de Thierry Karsenti, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de l’information (TIC) en éducation, est en cours dans une école primaire de Montréal-Nord. Monsieur Karsenti espère prouver que l’utilisation d’ordinateurs et des logiciels de traitements de texte peuvent avoir un impact favorable sur l’apprentissage du français et sur la qualité de celui-ci pour les élèves issus d’un milieu défavorisé et multiethnique. Par cette recherche, on tentera de faire ressortir le rendement ainsi que la motivation de ces élèves afin d’établir un lien de causalité entre l’informatique et l’impact positif de celle-ci, pour une clientèle moins favorisée. En fait, «Cette étude, vise trois objectifs : motiver les élèves susceptibles de décrocher, faciliter leur apprentissage du français et leur procurer un meilleur sentiment de compétence à l’école.» (Nouvelles@UdeM). Finalement, la question de l’accessibilité est par ailleurs abordée dans ce texte.

    On peut lire l’article résumant cette recherche à l’adresse suivante : http://nouvelles.umontreal.ca/content/view/1961/361/



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