Pas de malbouffe dans les écoles du Québec

J’applaudis l’initiative du gouvernement du Québec de vouloir éliminer la malbouffe des écoles. Les écoles ont eu tout le temps voulu d’en faire une question d’éducation, mais ont préféré vendre leur âme au diable de la rentabilité, sorte de nicotine et de gras trans qui mène à la myopie administrative. Il va être intéressant de voir comment les commissions scolaires vont composer avec les contrats d’exclusivité signés avec des multinationales de la malbouffe. Quand j’ai discuté de la nouvelle avec mes élèves du secondaire, les seules objections (exprimées) sont venues d’élèves très sportifs. La véhémence de leur réaction m’a étonné, et j’ai eu le sentiment qu’ils se croient immunisés contre les effets du junk food.


Par ricochet :
L’éducation passe aussi par l’assiette

iTunes Canada

En jetant un dernier coup d’oeil à l’actualité avant de tomber de sommeil, la nuit dernière, j’apprends que le iTunes Music Store est enfin accessible au Canada. Une bouffée d’adrénaline me conduit jusqu’au site où une première surprise m’attend. Les chansons et les albums sont au même prix qu’au États-Unis : 99 ¢ et 9,99 $ respectivement. Pas besoin de créer un compte, puisque je possède déjà un abonnement .Mac. Je télécharge un album, histoire d’évaluer le service. L’intégration est absolument extraordinaire. Un seul click de souris pour télécharger les fichiers MP3, les décompresser invisiblement sur mon disque dur et les installer (toujours invisiblement) sur mon iPod. Merveilleux exemple de convivialité et de simplification des TIC auquel Stéphane Allaire faisait allusion récemment.

Interaction entre un quotidien et les lecteurs

Le Christian Science Monitor présente un article intéressant (In Chile, instant Web feedback creates the next day’s paper) sur un quotidien chilien, Las Ultimas Noticias, qui connaît un regain de popularité inattendu après que les éditeurs aient décidé d’orienter la couverture médiatique en fonction de l’intérêt des lecteurs sur la version en ligne du journal. « We are serving the people what they want without passing judgment on their tastes or values, and we are reflecting a liberalizing, changing society that is Chile today, » dit l’éditeur. Si on peut éviter les pièges du populisme, l’expérience n’est pas dénuée de mérite.

Une petite place pour le hasard

Malgré l’émancipation souhaitée des nouveaux programmes, quelle place faisons-nous au hasard dans les apprentissages ? Bien peu, à en juger par la tyrannie des horaires, les ordonnances des manuels, les ornières disciplinaires, les missiles guidés et l’opiniâtreté des maîtres. L’épanouissement en vase clos, quoi ! Dans ce contexte, une découverte fortuite est une bouffée d’air frais si elle étonne, et une échappée quand elle émerveille. D’où cette apologie de la fonction Une page au hasard dans Wikipedia (dans la marge de gauche) et du iPod shuffle. Que de trésors perdus à ne pas vagabonder au gré de l’incertitude, de l’inattendu, de la chance, de l’aventure…

Ripostez au pourriel

Tous les moyens sont bons pour contrer le pourriel (spam). Lycos Europe propose un moyen original : Make Love not Spam, un écran de veille (screensaver) qui génère subrepticement des visites sur les sites délinquants de façon à accroître leurs frais d’exploitation. L’écran de veille présente entre autres des statistiques sur le pourriel. Téléchargez l’application (offert en plusieurs langues), puis double-cliquez sur l’installeur.

Wikinews

Il sera intéressant de suivre l’évolution de Wikinews, le plus récent rejeton de Wikimedia, créateur également de la fameuse encyclopédie collective Wikipedia. Le premier jet accroche, quoiqu’on regrette l’absence de fil RSS. …

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Le Web et la pub ciblant les enfants

L’augmentation de l’utilisation d’Internet par les enfants de 2 à 11 ans est fulgurante : 106 % en deux ans selon Nielsen/NetRatings (PDF). Ce phénomène n’est pas sans intéresser les démons du marketing. …

Dans un article intitulé The Kids Are Online, eMarketer révèle que le taux de fréquentation du Web est en plus forte croissance chez les enfants que parmi la population en général. Quoiqu’ils visitent encore moins de pages Internet que les adultes — 22 % du total — leur vulnérabilité en fait une cible de choix.

Les agences de publicité et les compagnies sont prêtes à payer le gros prix pour ce genre d’information. À preuve cette étude sur le comportement en ligne des enfants et des adolescents. Le prix : 695 $ US. On est loin du 2,50 $ pour un article d’un quotidien.

Cela dit, le site Nielsen/NetRatings n’est pas dénué d’intérêt. On y trouve une tapée de données statistiques à jour sur le trafic virtuel. Voyez le Global Index pour des statistiques de fréquentation globale. La rubrique NetVieuw Usage Metrics offre diverses statistiques pour une douzaine de pays. Malheureusement, le Canada y est absent. Enfin, vous trouverez des données relatives à la publicité dans Ad Relevance Metrics.


Par ricochet :
Bannir la pub du fast-food visant les enfants

Future génération de profs (débranchés)

Triste réalité d’automne : Les écoles du Québec ont beau être branchées, les professeurs ne le sont que peu ou prou. Et pire encore, une nouvelle étude démontre que la nouvelle génération d’enseignants ne le sera pas davantage. Quatre-vingt-quinze pour cent des étudiants au baccalauréat en enseignement secondaire n’ont jamais, ou très rarement, utilisé Internet, ou même l’ordinateur, lors de leur dernier stage en milieu scolaire. (Source : Cyberpresse.) Pendant ce temps, les feuilles continuent de tomber, pour faire place à l’hiver. …

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Nouveau type de chauffe-eau

Le New York Times me fait découvrir un chauffe-eau sans réservoir beaucoup moins énergivore. C’est le genre d’amélioration qui mérite considération pour préserver l’environnement.

Liste des avantages et des inconvénients :

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Un réseau sans fil national

Robert X. Cringely, de PBS, suggère de recourir à une chaîne de détail privée, tels que Wal-Mart ou MacDonald’s, pour étendre rapidement un réseau national d’accès Internet sans fil (I, Cringely : Land Grab: What If Wal-Mart Got in the WiMax Business?). Hormis le fait de confier pareil réseau à une multinationale, l’idée me sourit. Imaginez le bond en productivité si les gouvernements incitaient les organismes publics et parapublics à mettre en place des points de service sans fil d’une portée de 50 kilomètres.


Par ricochet :
Dossier TIME sur les environnements sans fil

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