Entrevue avec l'auteur de Born Digital


ComputerBoardFlower.jpgLe grand péché du monde moderne, c’est le refus de l’invisible. (Julien Green)

Les censeurs de la jeunesse et les zélateurs de l’éducation d’antan, il me semble, négligent de considérer le fait que l’i-génération possède sa spécificité. Non pas quant à la nature des sujets, mais en fonction des acquis et de leur rapport au savoir. Ils pourraient commencer par lire Comment le web change le monde, le livre que Francis Pisani et Dominique Piotet s’apprêtent à offrir en ligne (Transnets : Le livre “Comment le web change le monde” en ligne, gratis).

Pour un regard plus pointu sur les jeunes, je les invite à lire Born Digital: Understanding the First Generation of digital Natives, par John Palfrey et Urs Gasser, deux professeurs au Berkman Center for Internet & Society (Harvard). J’ai déjà abordé une question posé sur leur excellent site relativement à l’auto-gestion des apprentissages par les élèves.

John Palfrey a récemment donné une entrevue dans laquelle il fait preuve de toute la candeur et la rigueur du chercheur par rapport à son sujet (CNet : Harvard professor sees answers to nagging Web-youth issues). Entrevue très intéressante, par ailleurs, pour son objectivité, ainsi que le refus d’exagérer les compétences des jeunes en matière de nouvelles technologies de la communication.



(Image thématique : Computer Board with Flower)


Par ricochet :

Le fossé technologique entre le MELS et les jeunes

Les jeunes sont différents, naturellement

Les élèves peuvent-ils gérer leurs apprentissages?

Les ados et le cellulaire transforment le paysage TIC

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