Améliorer l'information publique


ONeilInformationMolecules.jpgBien informés, les hommes sont des citoyens; mal informés ils deviennent des sujets. (Alfred Sauvy)

Aussi efficaces que soient les moteurs de recherche, ils ne pourront pas continuellement répondre à des besoins d’information de plus en plus pointus. Quoique les entreprises se tournent vers des solutions internes (Globe and Mail : Digging up buried treasure), le simple citoyen n’y trouve pas son compte. Il y a pourtant une mine d’information qui croupit dans l’ombre, tout juste hors de portée. Il suffirait d’un semacode (en anglais), par exemple, pour obtenir immédiatement certaines informations.

Puisqu’on est dans le feu de l’action, on imagine facilement toute l’information que le ville de Québec et les Fêtes du 400e auraient pu mettre à la disposition des détenteurs de téléphones cellulaires, notamment les touristes, en dotant les sites de sémacodes. À tout le moins, l’absence de Google maps a de quoi surprendre. Les musées d’ici, par ailleurs, semblent très lents à adopter les technologies de l’information pour les visiteurs.

Le gouvernement britannique veut aller plus loin. Il a mis sur pied le Power of Information Taskforce, une force opérationnelle pour mieux desservir le public. Conscient de la nouvelle dynamique de l’apport collectif, le groupe a lancé un concours afin de trouver les meilleures idées. Les suggestions foisonnent.

Dans une perspective de Cité éducative et de m-learning, les possibilités sont illimitées. L’école ne peut plus contenir l’éducation à l’intérieur de ses murs.


(Image thématique : Information Molecules, par Bill O’Neil)


Par ricochet :

L’information électronique accroît la productivité

Spotcodes : info via cellulaire

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4 réponses

  • Clément Laberge dit :

    Ce serait super intéressant de faire une discussion un de ces soirs, sur une terrasse pour discuter de « l’information au coeur de la ville ».

    On se fait cela début août? On commence par courriel? Comment suggères-tu?

    Les sémacode c’est bien… mais est-ce nécessaire quand tous les téléphones cellulaires seront bientôt dotés de gps?

    Je ne sais pas… je pose la question… pour lancer les échanges… ;-)

  • ‘Il y a pourtant une mine d’information qui croupit dans l’ombre, tout juste hors de portée’… je sais que c’est un peu hors sujet, mais ça me fait penser à http://fr.wikipedia.org/wiki/Web_profond

    La preuve même que Google ne suit plus!

  • Pour avoir cherché une info sur le site de Espace 400e, je peux te dire que l’info finissait par y être, cachée assez loin pour son utilité (carte du site pour localiser une scène précise), mais le format laisse à désirer : trop petit, image statique. Vivement une Google map ou quelque chose de semblable ! Je leur ai écrit. Accusé réception suivi de « nous allons transmettre l’information à la bonne personne » et blablabla…

  • On est sur la même longueur d’onde, Clément… je m’étais moi aussi interrogé sur la pertinence des sémacodes en comparaison du GPS. Ce qui m’a fait reculer par rapport à ce dernier, c’est la quantité de transmission que cela doit nécessiter dans l’éventualité où la technologie sera répandue. Mais je ne m’y connais pas assez en technologie pour savoir si c’est bien le cas, ou si je me goure complètement.

    Félix, ta connaissance du cyberespace m’abasourdit, sincèrement. Il y a longtemps que tu as dépassé le maître.

    Comme Sylvain, je ne suis pas épaté du site Espace 400e. Mais quand je constate la réussite de la Fête sur le terrain, je me dis que ce n’est pas grave. C’est là que l’essentiel se joue.



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