Un incident relativement à l'évaluation


ONealMeasure.jpgNe considérer les petits incidents que comme des victoires que l’on doit toujours sacrifier aux grandes affaires.
(Cardinal de Retz)

Il est arrivé un curieux incident hier. J’ai dû insister auprès de la direction et d’un conseiller pédagogique pour que l’examen obligatoire de fin de cycle de la commission scolaire soit en lien avec le programme d’anglais que mes élèves suivent. Je suis étonné qu’on puisse même envisager un examen provenant d’un autre programme; il va de soi, n’est-ce pas, qu’on évalue les élèves en fonction des apprentissages qu’ils font? D’autant plus quand il s’agit d’un examen formel.

Il faut savoir que le programme d’anglais du MELS comprend deux voies : le programme de base (Core) et le programme enrichi (EESL). Des six groupes d’élèves du Programme d’éducation internationale, quatre suivent le programme de base et les deux autres le programme enrichi. Or, on voulait soumettre tous les élèves à l’examen d’anglais enrichi, sous prétexte de répétition de l’année précédente (j’étais absent à la fin de l’année dernière).

Malgré mon hostilité pour une évaluation qui donne lieu à toutes sortes d’aberrations, notamment des compétences en pourcentages et des moyennes, mon devoir m’oblige dans ce cas-ci à défendre l’intégrité professionnelle pour les élèves. Au regard de l’importance démesurée accordée à l’évaluation de fin d’année, assurons au moins la rigueur de la logique.


(Image thématique : Measure, par Rachael ONeal)


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