De l'importance du jeu


TennantAtPlay.jpgTout dépend du hasard, et la vie est un jeu.
(Jean de Rotrou)

Le jeu, comme la danse, est un moyen pour faire contrepoids aux vicissitudes de la vie. Le jeu, faut-il le rappeler, est un besoin naturel et exploratoire nécessaire au développement des enfants et présent chez la plupart des mammifères. Dans le pressoir de l’industrialisation, il est tristement sacrifié par plusieurs éducateurs. Heureusement, on commence à s’insurger contre la folie de supprimer les terrains de jeu (BBC : Generation of ‘play deprivation’; No outdoor play ‘hurts children’). Ce n’est pas seulement une question de développement physique. Le jeu a aussi des effets bénéfiques sur le cerveau (Eide Neurolearning Blog : Remembering to Play).

Plusieurs psychologues affirment que le jeu stimule la créativité pendant que les neuroscientifiques découvrent ses effets sur la complexité et la flexibilité du cerveau (New York Times : Taking Play Seriously). Fernette et Brock Eide attirent aussi mon attention sur un autre article intéressant qui aborde la commercialisation du jeu et l’importance de ce dernier dans le développement de l’autorégulation chez les enfants, une caractéristique qui semble aujourd’hui manifester des lacunes (NPR : Old-Fashioned Play Builds Serious Skills).

Quelques articles additionnels tirés de mes archives :


(Image thématique : At Play, par Dorothy Tennant)


Par ricochet :

La prochaine génération de jeux éducatifs

Le jeu comme sujet d’activité pour la classe

L’histoire et l’avenir des terrains de jeu


Jeux de mains, jeux de vilain? (Mario tout de go)

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