La peur du Web


EssenhighArrowsFear.jpgC’est laid un homme qui a peur. (Jean Anouilh)

L’arachnophobie s’applique-t-elle aussi à la Toile? Les néologismes, comme technophobie, n’évoquent pas le même degré de terreur. Sur une note amusante, Alec Couros a conçu un joli montage vidéo en guise d’introduction à un cours sur l’utilisation des nouvelles technologies en classe (Open Thinking & Digital Pedagogy : Grad Course Movie Trailer – Take #1). Je ne pouvais pas laisser un clin d’oeil si ironique se terrer dans l’ombre. Mis à part l’exagération, nous sous-estimons facilement la dimension affective dans la réticence de plusieurs, professeurs comme élèves, à adopter les nouvelles technologies.



Notez, au passage, la régénérescence, la créativité et l’extension de sens que les nouvelles technologies donnent aux documents d’archives. C’est à cette nouvelle réalité qu’il faut préparer les élèves : la pensée ne s’alimente plus que d’un contenu livresque ou encyclopédique; la synthèse naît d’une force qui puise sa source dans l’univers du savoir humain et que la connectivité agite en un perpétuel maelström.

Et qui sait, dans vingt, cinquante, cent ans, comment la machine traitera l’information en marge de la pensée?


(Image thématique : Arrows of Fear, par Inka Essenhigh)


Par ricochet :

Obstacles aux TIC pour un prof technophile

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