Une école sans classes ni professeurs


LewisSchoolyard.jpgUne école où la vie s’ennuie n’enseigne que la barbarie. (Raoul Vaneigem)

Ça, c’est un changement de paradigme : l’école secondaire New Country School de Henderson, au Minnesota, n’a ni directeur, ni professeur, ni salle de classe, ni cloche, ni horaire, ni concierge (National Public Radio : Experimental School Gets Rid of Classes, Teachers). Néanmoins, elle a un taux de diplomation de 83 %, selon le Département de l’Éducation qui l’a désignée l’une des meilleures écoles à charte du pays. Non pas que cette école n’ait pas aussi ses problèmes, mais elle illustre tout ce qu’on peut faire quand le changement est initié à la base plutôt qu’imposé par une autorité centrale.

Justement, la réforme de l’éducation au Québec, malgré ses bonnes intentions, se désintègre sous les diktats. Elle n’est d’ailleurs plus que l’ombre d’elle-même. D’autant plus qu’elle est maintenant pilotée par une ministre dilettante qui se targue de provoquer le changement sans savoir si c’est vers le haut ou le bas. Une catastrophe, c’est aussi un changement.

Mais qu’est-ce donc que cette démocratie où tout un ministère est subjugué et bâillonné? Il y a des moments où il faut se dresser contre la bêtise. Les fonctionnaires, à ce que je sache, ne sont pas tous des pleutres.


(Image thématique : Schoolyard, par Maud Lewis)


Par ricochet :

Une école libre et démocratique


Des épais (Jobineries)

Lettre à Mme Michelle Courchesne (Mario tout de go)

Mme Courchesne ne branle plus dans le manche. Elle veut mettre fin à la réforme (Blogue du RAEQ)

10 traits des directions d’écoles efficaces (Roberto Gauvin)

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3 réponses

  • Pour les exclus de la haute vitesse, la transcription de ce simulâcre d’entrevue est aussi en ligne.

  • Commentaire sur mon blog de Stépahe Jaubert à propos de cette école :

    « Je lis, que les mathématiques restent la matière a être enseignée de façon traditionnelle. Or ils existent des outils qui peuvent changer l’approche de cette matière. Pour ma part j’utilise la plate forme Wims, voici un exemple (open source). J’ai abandonné depuis bien longtemps le cours magistral (qui certes peut convenir à certains) pas plus de 20mn de théorie, une notion à la fois et on applique tout de suite par des exercices générés par WIMS (jamais les mêmes, les données numériques changent à chaque fois) et peu importe le nombre de fois où l’on recommence. J’apprécie cette plateforme, car elle leur permet de se tromper, sans jugement sans sanction ! »

    Lien vers l’appli :
    http://wims.auto.u-psud.fr/wims/

    Je l’avais fait suivre en commentaire sur le blog du RAEQ mais il n’a toujours pas été validé !

  • Merci de faire suivre, Florence. J’ignore ce qui s’est passé sur le blogue du RAEQ, mais je viens d’activer ton commentaire (le billet était pourtant en format ouvert).

    Je remercie Jean également de nous faire connaître la transcription de l’entrevue. C’est moins pénible à lire qu’à écouter.



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