La désertification de la famille

BoteroFamille.jpgSi la liberté grise, la famille rassure. (Robert Choquette)

Pour bien comprendre la violence dans les écoles, il faut aussi regarder du côté de la famille. Or, les nouvelles ne sont pas toujours réjouissantes. La dénatalité, la monoparentalité, les garderies, le matérialisme et le travail ont déjà causé une mutation de la famille. Plus tôt cette semaine, l’UNICEF situait le Canada au 12e rang des pays industrialisés en matière de bien-être des enfants, principalement en raison de piètres évaluations sur le plan de la famille et des relations interpersonnelles (CTV : Canada ranks 12th in UN child well-being study). Presque au même moment, Statistique Canada révélait que le temps passé avec la famille lors des journées de travail avait diminué de 250 à 206 minutes depuis vingt ans, soit trois-quarts d’heure en moins (Globe and Mail : For today’s family, time’s not on their side).



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En deça de la moyenne, 14 % des travailleurs passent moins d’une heure en famille. C’est bien peu pour une relation familiale de qualité. À ce sujet, cette étude quantitative donne peu d’indications quant à la qualité de la vie familiale. Il est permis de croire que les relations familiales sont généralement plus distantes aujourd’hui qu’elles l’étaient il y a vingt ans.

(Image thématique : La Famille, par Fernando Botero)

Par ricochet :

L’école du repas familial

Étude : la famille affecte l’intelligence des enfants

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