Au diable le jour du Seigneur !


La direction de l’école a fixé à aujourd’hui la date limite pour saisir les notes de fin d’année dans le réseau informatique. Un dimanche, lequel suit la Fête nationale. Il faut un sacré culot pour demander aux professeurs qui n’ont pas suffisamment de temps pour corriger les examens de poursuivre le travail un jour férié et un dimanche. La moindre considération serait de leur accorder jusqu’au lundi. Je n’en ferais pas tout un plat, si ce n’est que cet incident reflète la déshumanisation de l’éducation, pourtant un bastion des valeurs sociales. Un symptôme d’une société industrialisée qui s’emballe. Que les professeurs choisissent de travailler le week-end, c’est leur affaire ; mais qu’on les y oblige, c’est toute la différence entre la liberté et la soumission.

Par ricochet :

Le travail supplémentaire des enseignants

Réactions sur la lourdeur de la tâche

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4 réponses

  • Jean Trudeau dit :

    J’essaie de comprendre quel peut bien être le lien de ce billet avec son titre…

    « Sacré culot », peut-être?

    (;-)

    Bonnes vacances!

  • Hum… il me semblait que c’était évident : du point de vue de l’employeur, le fait de demander aux professeurs de travailler un dimanche (jour du Seigneur), c’était d’envoyer au diable la tradition d’un jour consacré au repos. En ce qui me concerne, il y a quelque chose de malsain à se montrer aussi cavalier avec les employés.

    Mais sans doute l’ironie du titre porte-t-elle à confusion.

  • Jean Trudeau dit :

    J’avais compris…

    Mon intervention était simplement une tentative de désamorcer une réaction qui m’apparaissait démesurée considérant son objet : date de remise de notes vs « déshumanisation de l’éducation, bastion des valeurs sociales et symptôme d’une société industrialisée qui s’emballe »…

    …et un prétexte pour souhaiter Bonnes vacances! au plus blogueur des profs!

    Pour que le sage François Guité en mette autant (et en remette dans le commentaire précédent), il faut que cet impair administratif soit ‘la goutte qui a fait déborder le vase’…

  • OK, Jean. On dirait que c’est moi qui me suis « emballé ». Les vacances me feront certainement beaucoup de bien :-)

    Ton opinion m’est précieuse. Bonnes vacances à toi !



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