Les enfants ne sont pas des porteurs


Avec leur lourd sac à dos, leur boîte à lunch en bandoulière et un sac de matériel divers à la main, les élèves ressemblent le plus souvent à des bêtes de somme. Un chameau ou un âne, c’est tout comme, surtout quand ils arrivent ou partent en caravane. Pas étonnant que les pédiatres s’inquiètent des effets sur des colonnes vertébrales en plein développement (Globe and Mail : How packs become pain in the back). À l’arrêt d’autobus ce matin, j’ai vu un élève de première (oui, un petit bout de chou) défier la norme en portant son fourbi dans une valise sur roulettes, comme celles des vendeurs ambulants. A sign of the times? Voilà où en est rendue l’école : on prend les enfants pour des valises.

Par ricochet :

Des « canons » plus que des livres

L’enseignement anti-oppressif

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2 réponses

  • Dina Desmarais dit :

    Voilà un petit moment que je lisais, tapie dans l’ombre, en mode camouflage.
    Ce billet était un véritable cinéma mental avec juste ce qu’il faut d’humour !
    D’une efficacité redoutable.
    Toujours aussi intéressant de vous lire.

  • Quelle belle surprise, Dina. Tu as le don d’apparaître au moment où je m’y attends le moins. J’aime bien l’idée d’une écriture cinématographique. Je tâcherai de m’y appliquer un peu plus souvent.



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