Utilisation pédagogique des tags socionomiques


Encore aujourd’hui, la majorité des enseignants préconisent la communication verbale. C’est plus facile. Mais à une époque où de plus en plus de jeunes souffrent de déficit d’attention, la communication orale comme principal moyen de transmission des apprentissages, déjà fort critiquée, s’avère peu efficace. D’autant plus que les enseignants n’ont plus besoin de produire le matériel didactique dont ils ont besoin ; Internet regorge de ressources qui ne demandent qu’à être utilisées. Bien souvent, il suffit de les étiqueter à l’aide de marqueurs socionomiques (tags) pour les transmettre aux élèves.

La même dynamique de partage de l’information qui profite aux utilisateurs des folksonomies peut servir les élèves. Il suffit d’enseigner aux élèves comment utiliser un agrégateur et un gestionnaire de tags (tels que del.icio.us, Furl, Raw Sugar ou Simpy) pour acheminer de l’information pertinente aux élèves. Après avoir attribué un nom précis à un cours ou une tâche (PEI_passeport_actualité), les élèves recevront toute information marquée par le tag en question. C’est une façon d’aider ceux à qui rebute la surabondance d’information dans internet. Et à partir du moment où les élèves se mettent de la partie, on vient de créer une formidable communauté de coopération.

Avec un peu d’imagination, on trouvera mille et une façons d’utiliser les tags en classe. eSchool News présente d’ailleurs un article sur le sujet : For some educators, tagging is ‘it’.


Par ricochet :

Études sur les folksonomies

Article étoffé sur les folksonomies

Clipmarks : tags socionomiques multimédias

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