Lenteur des garçons à apprendre l'alphabet


Selon une étude du ministère anglais de l’éducation, l’apprentissage de l’alphabet et de l’écriture serait plus lent chez les garçons que chez les filles (BBC : Alphabet block for some children). Compte tenu des différences dans le développement du cerveau entre les garçons et les filles, cela n’a rien d’étonnant. Si les débuts de l’écriture sont chancelants, les séquelles à long terme peuvent être très néfastes. Cela explique peut-être en partie pourquoi les garçons, en général, sont plus récalcitrants à écrire. Une raison de plus pour différencier l’enseignement.



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2 réponses

  • Alors que j’étais jeune et beau, j’ai travaillé, avec un de mes profs, sur certains des éléments de la différence de motivation selon les sexes. Un des éléments de cette question était justement le fait que les garçons semblaient développer leurs compétences à lire et écrire plus tardivement que les filles. Cette réalité, qui semblait faire en sorte que les filles recevaient, dès le départ de cheminement scolaire, plus de tapes dans le dos d’encouragement, avait une incidence sur la motivation et des filles et des garçons.

    Ainsi, même si les garçons parvenaient sans trop de difficultés à développer leurs compétences à lire et écrire, il demeurait que, dès les premières années de leur cheminement, un certain sentiment d’incapacité risquait fort de s’installer. Sur le plan de la motivation, de refuser de tenir compte de cette différence selon les sexes risquait d’avoir un impact négatif considérable sur le cheminement scolaire des garçons. Tenir compte de cette réalité permettrait non seulement de mieux favoriser une bonne maîtrise de la lecture et de l’écriture chez les garçons mais aussi de favoriser un sentiment de compétence et une motivation essentielle à un cheminement scolaire épanoui… Mais bon…

  • Tu as raison, Charles-Antoine, de souligner l’impact de ce retard sur la motivation scolaire. Les répercussions peuvent facilement déborder sur les autres disciplines. Je ne serais pas étonné, entre autres, que cela ait une incidence sur tout le volet physique (éducation physique, violence à la récréation, bullying), là où les garçons peuvent exercer leur supériorité. Je crois savoir, par ailleurs, que ce sont les garçons qui sont les premiers à dénigrer l’école.

    Cela est d’autant plus sérieux quand on sait toute la place que prend l’écriture à l’école. Les répercussions peuvent être beaucoup plus profondes qu’on ne le soupçonne.



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