Vélos urbains à Lyon


La ville de Lyon a mis sur pied un fameux projet de prêt de vélos pour circuler en ville, le plus souvent gratuitement (Wired : A P2P Network for Bikes). Le principe est simple : les abonnés de Vélo’v prennent un vélo à partir d’une des 150 stations automatiques, puis le déposent dans une autre station une fois arrivés à destination. Les stations sont à moins de 5 minutes de marche dans le centre-ville. Les vélos possèdent de nombreuses innovations technologiques pour protéger les usagers et prévenir le vol. En trois mois seulement, 15 000 abonnés font déjà 4 000 trajets par jour en moyenne.

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4 réponses

  • Tu sais, même de ce côté-ci de la flaque, cette idée prend de l’envol. Je me souviens qu’alors que Hull existait encore, la municipalité prenait les vélos volés (petit anagramme tout mignon… ) et non réclamés, les peinturait en bleu et jaune et les laissait à quiconque voulait bien les emprunter.

    Je ne sais si l’initiative date de la même période, mais à Buckingham, un programme similaire a fonctionné tout l’été. Bien entendu, un certain nombre de vélos disparaît, mais bon… outre la couche de peinture, ils n’avaient pas coûté grand-chose.

    Nous n’avons pas cette notion d’abonnement par contre…

  • La même chose semble vouloir prendre forme au centre-ville de Montréal. Un service de prêt de vélos a été mis en place l’en dernier pour ls locataires et occupants du 1000, de La Gauchetière et, si je ne m’abuse, d’autres immeubles également.

  • Je préfère de loin les initiatives soulignées par Sacco et Marc André, parce qu’elles ne misent pas tant sur la technologie. D’une part, ce n’est pas toutes les villes qui peuvent s’offrir le luxe de vélos à 1 500 $ (CDN) ; d’autre part, la réutilisation est l’un des trois Rs d’une utilisation intelligente des ressources matérielles. À cet égard, je suis surtout impressionné par le projet de la ville de Hull. Évidemment, ce genre de vélo n’a pas le même attrait que ceux de Lyon, mais il faut éduquer les gens aux pièges du techno-glitter. À ce sujet, il faut lire l’excellent billet de Dave Pollard : Environmentalists vs Environmentalists.

  • André Chartrand dit :

    Je trouve cela très intéressant. Moi, ce que j’aimerais, c’est qu’il y ait de telles stations en périphérie de l’île de Montréal avec des stationnements incitatifs, comme ceux qui existent pour favoriser l’utilisation des transports en commun par les banlieusards dont je suis. On pourrait peut-être commencer par installer des stations de prêt là où existe déjà des stationnement incitatifs?

    Quant aux autres endroits où mettre des stations pour déposer les vélos, je verrais bien que ce soit près des stations de métro. Si tu as laissé ta voiture au stationnement incitatif et que la tempérenture devient disons… dissuasive, tu n’aurais qu’à te rendre jusqu’au métro pour déposer le vélo et regagner le stationnement incitatif.

    En ce qui concerne la qualité des vélos. Eh bien le mien n’a pas couté $ 1 500, loin de là et il fonctionne parfaitement bien. Je me contenterais facilement d’un bleu et jaune recyclé. D’ailleurs la solustion de l’achat et celle du recyclage me paraîssent plus complémentaires que concurrentes.

    Comme rien n’est impossible pour le Père Noël, je lui demanderai également un train… de banlieu.



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