Augure des Cités éducatives à venir


Pour un éducateur, Monterey, une ville d’environ 30 000 habitants située à 150 km au sud de San Francisco, a de quoi faire rêver. Et pas seulement pour son climat. Grâce à la volonté et la coopération des instances municipales, des services publics, des écoles et des membres de la communauté, cette petite ville s’est dotée d’un réseau éthernet 600 fois plus rapide qu’une connexion T1 et d’une reconnaissance du rôle de l’éducation (eSchool News : Teamwork pays off for Monterey Bay). Ce qui me séduit, par-dessus tout, c’est l’esprit de collaboration qui anime cette ville. …

Pour arriver jusque-là, il faut nécessairement avoir développé un esprit civique et communautaire hors du commun. Le fait que Monterey est situé aux abords de Silocon Valley n’est certainement étranger à cette culture de connectivité. J’ose espérer que cela présage le genre de rapprochement communautaire dont la potentialité est inhérente aux TIC. L’avenir, je crois, est prometteur.

Les dimensions de la ville sont certes un facteur important. Small is beautiful, dans un cas comme celui-ci. Les grandes villes doivent gérer des dossiers difficiles qui les distraient de ce genre d’initiative ; sans compter que le consensus est quasi impossible. Quant aux municipalités plus petites, elles ne possèdent généralement pas les ressources pour mener à terme un tel réseau Internet. Par contre, l’Internet n’est qu’un accessoire ; cela ne constitue pas un handicap pour tendre vers une Cité éducative.

La ville de Québec a déjà amorcé le mouvement, en grande partie grâce à l’initiative de Clément. Pour l’instant, je rêve toujours de voir, sur sa page d’accueil, une rubrique Éducation et recherche comme sur celle de Monterey.


Par ricochet :

L’efficacité de la communauté

Les quatre pratiques d’un milieu ouvert

Définitions de la communauté

Échelle d’engagement social

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