Revue : La survie de l'AQUOPS menacée


• La survie de l’AQUOPS menacée (Benoit Saint-André) | L’AQUOPS éprouve de sérieuses difficultés financières. D’une part, il est incompréhensible que le ministère de l’Éducation ne finance pas le seul congrès annuel qui réunisse les éducateurs autour de l’intégration des TIC, à un moment où cela devient indispensable. Par ailleurs, et au risque de m’aliéner quelques lecteurs, j’ai le sentiment que l’AQUOPS a peu évolué ces dernières années. C’est une impression toute personnelle qui n’a la valeur que d’une seule voix. J’ai cessé de fréquenter le congrès il y a cinq ans de cela parce que je n’y trouvais plus mon compte. Ironiquement, les TIC ont supplanté le congrès. À cet égard, tout congrès qui ne vise qu’à véhiculer de l’information (et je ne prétends pas que c’est le cas de l’AQUOPS) est voué à l’échec ; il faut aujourd’hui viser à réunir les esprits pour résoudre des problèmes ou échanger des idées. Je sais que d’autres avant moi ont souhaité que l’AQUOPS prenne un virage, et que plusieurs suggestions ont été avancées. Je ne veux surtout pas faire de reproches aux valeureux bénévoles qui ont dirigé l’association. Mais j’aimerais émettre l’opinion que si on leur avait donné les ressources financières à la hauteur de leurs capacités, ils auraient pu contribuer au changement. Et nous n’en serions pas là aujourd’hui. (2 autres items…)



Éducation :

• Student Journalists Blog Back (Will Richardson) | Des élèves qui se voient retirer un cours de journalisme parce que la direction réprouve le contenu du journal qu’ils publient. Il n’en fallait pas plus pour qu’ils continuent à s’exprimer dans un blogue. Le fait illustre merveilleusement comment les blogues sont un antidote à la censure.


Sciences :

• Visible Human Project (site Web) | Un projet de l’Université du Michigan pour numériser l’anatomie du corps humain. Déjà, plusieurs coupes sont offertes, selon divers modes. Un peu morbide cependant pour qui ne sait pas regarder d’un oeil scientifique.

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12 réponses

  • Je partage ton constat de stagnation François et c’est probablement pourquoi je n’y suis allé que quelques fois. Nonobstant cela, je tiens moi aussi à préciser que je trouve que le travail des bénévoles est plus que louable.

    Par ailleurs, je déplore le fait que plusieurs écoles/CS préfèrent envoyer du personnel des services informatiques plutot que des pédagogues. Et surtout des enseignants. Ils ont trop peu l’occasion de sortir de leur classe. On encourage ainsi la conduite de la pédagogie par la technologie plutot que l’inverse, qui me semble plus approprié et plus logique.

    Je pense qu’il faut «profiter» de la situation de crise pour s’interroger collectivement (à nouveau) sur ce que nous aimerions que ce colloque devienne. Pourquoi ne pas en faire un thème/atelier/etc. de la prochaine année, si elle a lieu? Ou pourquoi ne pas nous y affairer dès maintenant? Peut-etre que cela permettrait de faire en sorte que le diktat qui dit que «l’argent amène un meilleur produit» se transformera dans «le meilleur produit est gage d’argent».

    À titre de première suggestion, pour favoriser une élévation du discours d’une année à l’autre, je pense qu’il serait important d’encourager les gens à situer ce qu’ils présentent dans un cadre plus large que celui de leur seul milieu.

  • Tu soulèves plusieurs points intéressants, Stéphane, à commencer par la participation des techniciens en informatique plutôt que le personnel enseignant. Le problème tient beaucoup, je crois, au fait que les budgets alloués aux congrès sont fort maigres. Dans mon école, il n’y a assez d’argent que pour quelques places, tous congrès et disciplines confondus. Plutôt que d’envoyer un seul enseignant à l’AQUOPS, on préfère déléguer le technicien en informatique. Par conséquent, l’intégration des TIC dans les écoles est davantage, pour la majorité des administrateurs, une question de technologie. C’est toujours la charrue devant les boeufs.

    J’aime bien ton idée de cibler des points précis d’actualité pour le congrès. Ça nous changera des thèmes vagues (« Les TIC, un monde à partager! ») qui ressemblent plus à des slogans publicitaires qu’à des sujets de résolution.

    Ta suggestion « d’encourager les gens à situer ce qu’ils présentent dans un cadre plus large que celui de leur milieu » m’a un peu fait hésiter. Mais après réflexion, je dois me ranger de ton avis. L’AQUOPS étant un congrès provincial, les présentations ou les sujets traités doivent avoir une incidence qui déborde de la localité.

  • Petite clarification à propos de ce que j’entendais par «situer l’apport dans un cadre plus large». Dans l’optique où l’on désire que le niveau augmente d’une année à l’autre plutot qu’en demeurer, par exemple, trop souvent à des présentations plus générales, il me semble important que les gens positionnent ce qu’ils font par rapport à ce que d’autres réalisent dans la meme sphère et ce, pour les inciter à poser des gestes qui les amèneront à se démarquer. Je pense qu’on pourrait en parler en termes de coopétition.

    Autrement, je crois que nous sommes condamnés à réinventer sans cesse la roue et c’est une des raisons à mon sens qui fait que de plus en plus de personnes se désintéressent de ce genre de colloque. Il y a pas mal de travail en vase clos, ne sachant pas trop ce qui se passe chez le voisin, alors qu’il serait relativement aisé de se mettre au courant grace à la culture de réseau. Nous sommes pris entre notre besoin de progression individuelle et la façon de rendre compte de nos avancements à la collectivité pour que les gens comprennent bien le contexte de réalisation de ce que nous faisons localement. Ce sont en quelque sorte les besoins de spécificité et de généralité qui s’affrontent.

    Bref, je crois qu’il y a un meilleur équilibre à atteindre entre le fait de présenter suffisamment d’éléments généraux pour que les gens comprennent le contexte de réalisation de l’objet d’une présentation, tout en rentrant suffisamment dans les détails pour que cela fournisse de réels points de repères novateurs qui serviront d’effet de levier à ceux qui assistent à ces journées, qui retournent sur le terrain pour essayer de nouvelles choses et qui pourront revenir éventuellement témoigner d’éléments émergents qui pourront à leur tour servir d’effet de levier à d’autres. Il y a une spirale expansionniste à créer et cela constitue un des principaux défis à relever pour assurer la pérennité d’activités telles l’AQUOPS.

    L’idée n’est vraiment pas de supprimer de quelconque façon les saveurs locales, mais plutot de les situer parmi l’ensemble pour stimuler leur avancement et celui d’autres initiatives locales.

    L’idée de résolution de problème de François mérite d’etre approfondie..

  • L’analyse de Stéphane est très intéressante, quoiqu’un peu absconse pour le commun des enseignants fréquentant l’AQUOPS. Pour réaliser cet objectif de cohésion et situation de sens, il me vient une idée : est-ce que l’AQUOPS n’aurait pas avantage à se doter d’un blogue communautaire pour mettre en lumière les idées et les réalisations au fur et à mesure qu’elles surgissent ?

    Ce serait, il me semble, un formidable service à offrir à tous les membres. Moi, le premier, je me réabonnerais à l’AQUOPS pour ce seul privilège. Pareille agora éducationnelle donnerait un nouveau souffle à l’AQUOPS et la rendrait active tout au long de l’année, plutôt que pendant quelques mois seulement. Il aurait été intéressant de voir évoluer le débat entre les tenants de l’instructionnisme et du constructivisme dans une telle arène.

    Je crois qu’on verrait rapidement des tendances se dessiner dans un tel espace public. Cela faciliterait grandement les orientations à donner au congrès annuel.

  • Charles Fillion dit :

    Vous lire m’inspire. Merci. Je prends note de tout cela et le conserve précieusement. Charles Fillion, directeur général de l’AQUOPS.

  • Monsieur Fillion doit être un fameux capitaine pour recevoir, dans la tourmente, les commentaires des spectateurs avec autant de grâce :-)

  • L’Infobourg, sous la plume d’Audrey Miller, publie un article qui fait état de la situation précaire dans laquelle se trouve l’AQUOPS. Il est rassurant, par ailleurs, de constater que l’AQUOPS projette toujours de tenir son prochain colloque en 2006.

  • Claude Raymond dit :

    Bonjour

    En effet… M. Fillion est tout un capitaire ! Depuis son arrivée en janvier dernier, un vent de changement et de dynamisme souffle à nouveau chez nous. Il serait tellement dommage de ne plus en bénéficier ;-) !

    En lisant vos commentaires, j’ai la conviction que, bon an mal an, que l’AQUOPS survive ou non, le dossier des TIC sera toujours défendu par des acteurs de choix au Québec.

    Je tiens, à mon tour, à vous remercier pour votre appui et vos commentaires. Comme je l’écrivais ailleurs (désolé de me répéter), nous sommes effectivement en grande difficulté, pour ne pas dire, en phase terminal…(Jacques Daigneault me disait qu’il faudrait juste qu’on aie assez d’argent pour acheter la pilule qui nous guérirait), car en ce moment, on doit malheureusement parler uniquement d’argent. J’aimerais tellement pouvoir remettre la discussion de notre mission sur la table, faire en sorte que les membres actuels et ceux perdus avec les années, puissent participer à la renaissance de cette association qui a tellement fait pour nous depuis 25 ans. Nous souhaitons ardemment poursuivre notre mission avec eux et remettre l’intégration des TIC au calendrier des discussions pédagogiques et politiques. Je me répète encore mais, l’AQUOPS, malgré les problèmes qui l’accablent en ce moment, a toujours voulu rendre CE service à ses membres (et à tous les usagers des TIC), celui de mettre la table pour l’échange et la discussion. Nous avons toujours tenté d’être de la partie, en endossant et en diffusant les principes et les démarches de changement de nos gouvernements lors de la réforme ou dans le cadre de nos projets ou en supportant des groupes prônant des idées créatrices et en cohérence avec ce que vivent les intervenants du monde scolaire. Alors, même si certains projets audacieux auxquels l’AQUOPS a participé n’ont pas toujours donné les résultats escomptés, nous sommes tout de même fiers d’avoir fait avancer (et espérons toujours pouvoir le faire !) le dossier des TIC au Québec… et ailleurs au Canada français et dans la francophonie.

    Merci encore de nous appuyer, de témoigner de l’importance de notre association, l’AQUOPS en a grand besoin. Nous sommes convaincus que notre rôle est majeur dans ce dossier qui bat de l’aile en ce moment.

    Chaque personne compte, chaque organisme compte dans ce décompte ! Espérons maintenant que vos nombreux commentaires et super idées auront la chance d’être mis à profit.

    Continuons, on se doit d’aller jusqu’au bout !

    Claude Raymond
    Président du CA – AQUOPS

  • La réaction énergique de Mario à la disparition possible de l’AQUOPS a le ton pour fouetter les troupes. Je seconde entièrement sa conviction quant à la nécessité de l’AQUOPS. En réponse à sa première question, à savoir ce qu’on peut faire pour aider, j’ai une idée.

    D’abord, j’aimerais féliciter celui qui a eu l’idée d’adjoindre les commissions scolaires à l’AQUOPS à titre de « membres corporatifs de l’AQUOPS en payant une cotisation annuelle calculée sur la base du nombre d’élèves de leur territoire. » Cela aura l’effet de créer un esprit coopératif autour de l’intégration des TIC.

    En partant du principe que « It’s the wheel that squeaks that gets the oil », il appert que l’effort pour sauver l’AQUOPS requiert une campagne de sensibilisation et de pressions auprès des instances concernées. Au risque de paraître naïf, je propose un battage électronique auprès du ministre de l’Éducation, des DG des commissions scolaires, et de toutes autres personnes qu’on jugera utiles, pour qu’ils interviennent financièrement afin d’assurer la pérennité de l’organisme.

    L’idée est fort simple : préparer un message type, suivi d’une liste d’adresses de courrier électronique, que les gens pourront facilement acheminer aux personnes concernées. La blogosphère, le réseau des RECIT et la liste des membres de l’AQUOPS est assez étendue, je crois, pour rejoindre rapidement une légion de militants. C’est une expérience que j’ai déjà tentée à deux reprises sur une base personnelle (voir ici et ) ; chaque fois, j’ai obtenu une réponse.

    À titre d’ébauche, je mets ceci sur la planche à dessein (petit calembour enfantin) :

    Monsieur le Ministre,

    Le milieu de l’éducation, au Québec, ne saurait perdre un organisme aussi pertinent que l’AQUOPS (Association Québécoise des Utilisateurs de l’Ordinateur au Primaire-Secondaire). L’intégration des nouvelles technologies dans la pratique enseignante n’est plus une option, mais une nécessité. Le Conseil supérieur de l’éducation l’a d’ailleurs maintes fois rappelé, et le nouveau Programme de formation de l’école québécoise le reconnaît explicitement.

    Or, l’AQUOPS traverse actuellement une crise financière qui menace sa survie. Je crois qu’il est du devoir du ministère de l’Éducation d’intervenir pour assurer la pérennité d’une association dont l’oeuvre sur la scène provinciale est indéniable. De surcroît, l’AQUOPS représente l’une des rares associations éducationnelles qui repose sur la transdisciplinarité.

    La disparition de L’AQUOPS arriverait à un bien mauvais moment, alors que la réforme est assaillie de toute part dans les médias, par les syndicats, et même par des enseignants et des parents. L’abandonner à son sort jetterait la consternation parmi les enseignants les plus engagés dans la réforme. Je n’ose évaluer l’effet démoralisateur que cela entraînerait.

    Recevez, Monsieur le Ministre, mes salutations distinguées,

    Signature

    En passant, l’adresse du ministre de l’Éducation est ministre@mels.qouv.qc.ca

    Pour les DG des commissions scolaires, on utilisera plutôt :

    Monsieur / Madame,

    Le milieu de l’éducation, au Québec, ne peut pas se permettre de perdre un organisme aussi pertinent que l’AQUOPS (Association Québécoise des Utilisateurs de l’Ordinateur au Primaire-Secondaire). L’intégration des nouvelles technologies dans la pratique enseignante n’est plus une option, mais une nécessité. Le Conseil supérieur de l’éducation l’a d’ailleurs maintes fois rappelé, et le nouveau Programme de formation de l’école québécoise le reconnaît explicitement.

    Or, l’AQUOPS traverse actuellement une crise financière qui menace sa survie. Je crois qu’il est du devoir de la Commission scolaire d’intervenir pour assurer la pérennité d’une association dont l’oeuvre sur la scène provinciale est indéniable. Plusieurs commissions scolaires se sont déjà engagées à devenir membre corporatif de l’organisme, au prorata de leur clientèle étudiante. C’est une solution que je vous demande de considérer.

    La disparition de L’AQUOPS arriverait à un bien mauvais moment, alors que la réforme est assaillie de toute part, dans les médias, par les syndicats, et même par des enseignants et des parents. L’abandonner à son sort jetterait la consternation parmi les enseignants les plus engagés dans la réforme. Je n’ose évaluer l’effet démoralisateur que cela entraînerait.

    Recevez mes salutations distinguées,

    Signature

    Enfin, ce n’est qu’une idée. N’hésitez pas à apporter vos suggestions pour modifier le contenu des messages. Nous sommes des spécialistes des TIC. Il nous incombe maintenant de mettre cette expertise à profit.

  • En 2005, je ne vais pas au colloque pour les mêmes raisons qu’en 1999. Avant, j’y allais pour me former. À un certain moment, je me suis sentit assez confiant pour présenter des ateliers. Cette année, j’ai sauté mon tour pour ne pas servir du réchauffé, même si je considère que mon atelier peut être encore d’actualité (Émission de radio avec Audacity). Aujourd’hui, que vais-je chercher ? Je me pose cette question depuis le dernier colloque. J’ai un début de réponse et je le partagerai avec vous dans mon blog prochainement.

    J’aime bien l’idée que l’aquops ait un blog. Et pourquoi pas un wiki. Je suis certain que ce serait très profitable. Il faut faire connaître ces outils à l’ensemble du personnel qui travaille dans les écoles !

    Bon, je vous laisse!

  • « Je propose un battage électronique auprès du ministre de l’Éducation, des DG des commissions scolaires, et de toutes autres personnes qu’on jugera utiles, pour qu’ils interviennent financièrement afin d’assurer la pérennité de l’organisme. »

    Tu sais François, les gestionnaires aiment bien sentir qu’ils ont le choix des bonnes idées… Dans ce sens, je modifierais un peu l’approche parce que je suis d’accord avec toi pour les contacter (dans le sens de les sensibiliser), mais je crois qu’il ne faut pas leur dire quoi faire trop directement; souvent, ils ont le réflexe de se braquer dans ces situations. Alors, je proposerais le texte suivant pour les C.S. :

    « Monsieur / Madame,
    Je ne sais pas si vous en avez eu vent, mais l’AQUOPS traverse actuellement une crise financière qui menace sa survie. Un mouvement s’est enclenché depuis peu pour alerter les décideurs sur les dangers qu’entraînerait la disparition de cet organisme qui rend de précieux services aux écoles et Commissions Scolaires. Le milieu de l’éducation au Québec ne peut pas se permettre de perdre un lieu commun aussi pertinent que l’AQUOPS (Association Québécoise des Utilisateurs de l’Ordinateur au Primaire-Secondaire)… c’est ce que je pense et je vous invite à y réfléchir. L’intégration des nouvelles technologies dans les pratiques des enseignants n’est plus une option, mais une nécessité. Je n’ose évaluer l’effet démoralisateur que cela entraînerait, cette disparition !

    Une proposition circule auprès de plusieurs administrateurs des C.S.; celle de devenir membre corporatif de l’organisme, au prorata de la clientèle étudiante. Plusieurs commissions scolaires se sont déjà engagées et actuellement, ça inspire beaucoup les bénévoles du C.A. qui ont des décisions difficiles à prendre dans le contexte. Ils ont choisi la voie de la transparence (et de la remise en question) comme en témoigne cette lettre (mettre l’hyperlien) et plusieurs interventions publiques des officiers de l’association. Je me demande si vous avez été approché pour considérer l’option de vous joindre au mouvement ?

    La disparition de l’AQUOPS arriverait à un bien mauvais moment, alors que la réforme est assaillie de toute part, dans les médias, par les syndicats, et même par certains enseignants et quelques parents. Ignorer cet appel à l’aide risque d’ajouter à la consternation parmi les enseignants les plus engagés dans la réforme. Merci de considérer ce geste de devenir membre corporatif. Si vous avez déjà enclenché le processus et bien, un gros merci pour votre support !

    Recevez mes salutations distinguées,

    Signature »

    Le dernier paragraphe sur la réforme, je ne suis pas sûr, mais bon…

    Pour ce qui est des gestes à poser envers le ministre, j’attendrais un peu que le nombre des appuis soit au rendez-vous, car si ça ne lève pas, on l’aura dérangé pour rien. Lui, il voudra voir avant de s’engager plus avant.

    P.S. Je m’occupe avec Claude Frenette de faire la même démarche du côté de la Fédération des Établissements d’enseignement Privé… On se lance ???

  • Très bien Mario. Tes commentaires sont judicieux et j’aime bien les modifications que tu apportes à la lettre adressée aux commissions scolaires. Le ton est moins agressif.

    Je crois important, tout de même, de maintenir le paragraphe sur la réforme, car c’est un sujet brûlant en ce moment. Toutefois, il faudrait là aussi adoucir le ton un peu plus. Je propose :

    La disparition de l’AQUOPS arriverait à un bien mauvais moment pour le milieu de l’éducation. Je crains fort que cela ne jette la consternation parmi les enseignants les plus engagés dans la réforme. Merci de considérer ce geste de devenir membre corporatif. Si vous avez déjà enclenché le processus, et bien, un gros merci pour votre support !

    Avec ces derniers changements, la lettre à l’intention des commissions scolaires se lirait ainsi :

    Monsieur / Madame,

    Je ne sais pas si vous en avez eu vent, mais l’AQUOPS traverse actuellement une crise financière qui menace sa survie. Un mouvement s’est enclenché depuis peu pour alerter les décideurs sur les dangers qu’entraînerait la disparition de cet organisme qui rend de précieux services aux écoles et Commissions scolaires. Le milieu de l’éducation au Québec ne saurait perdre un lieu commun aussi pertinent que l’AQUOPS (Association Québécoise des Utilisateurs de l’Ordinateur au Primaire-Secondaire)… c’est ce que je pense et je vous invite à y réfléchir. L’intégration des nouvelles technologies dans les pratiques des enseignants n’est plus une option, mais une nécessité. Je n’ose évaluer l’effet démoralisateur que cela entraînerait, cette disparition !

    Une proposition circule auprès de plusieurs administrateurs des C.S. ; celle de devenir membre corporatif de l’organisme, au prorata de la clientèle étudiante. Plusieurs commissions scolaires se sont déjà engagées et actuellement, ça inspire beaucoup les bénévoles du C.A. qui ont des décisions difficiles à prendre dans le contexte. Ils ont choisi la voie de la transparence (et de la remise en question) comme en témoignent cette lettre (http://www.aquops.qc.ca/nouvelles/lettresurvie.html) et plusieurs interventions publiques des officiers de l’association. Je me demande si vous avez été approché pour considérer l’option de vous joindre au mouvement ?

    La disparition de l’AQUOPS arriverait à un bien mauvais moment pour le milieu de l’éducation. Je crains fort que cela ne jette la consternation parmi les enseignants les plus engagés dans la réforme. Merci de considérer ce geste de devenir membre corporatif. Si vous avez déjà enclenché le processus, et bien, un gros merci pour votre support !

    Recevez mes salutations distinguées,

    Signature

    Quant à intervenir auprès du ministre de l’Éducation, tu as sans doute raison de ne pas vouloir bousculer les choses. Mais j’aimerais quand même savoir ce qu’en pense le conseil d’administration de l’AQUOPS. On ne semble pas disposer de beaucoup de temps.

    Si je peux me permettre, l’intervention de la Fédération des Établissements d’enseignement Privé pourrait s’avérer un bon coup médiatique.

    … bien sûr qu’on se lance !



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