Effet de garderie


Les médias ont fait grand état, récemment, de l’enquête de Statitiques Canada qui révèle que plus de la moitié des enfants au pays fréquentent une garderie (Globe and Mail : More than half of children in child care). C’est au Québec que le taux de fréquentation des garderies est le plus élevé (Cyberpresse : Plus de 60 % des bambins se font garder). Cela soulève la question suivante : le temps passé en garderie, au détriment du temps en compagnie des parents, serait-il un facteur de la diminution de l’ascendant des parents sur les enfants ?

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2 réponses

  • André Chartrand dit :

    Je ne sais pas. Mais, comme ça, spontanément, je dirais que ça n’aide pas. Pourtant, ce qui me vient immédiatement en mémoire c’est ce livre publié par Jacques GrandMaison il y a quelques années et intitulé « Le drame spirituel des adolescents ». Je me rappelle qu’il y traitait des adultes qui seraient surtout des « adulescents ».

    C’est une chose d’être présent physiquement, cela en est une autre, me semble-t-il, que d’être un adulte signifiant aux yeux des enfants.

    Par ailleurs, je constate quasiment chaque jour les difficultés importantes que vivent les parents dans ce qu’il est maintenant convenu d’appeler la conciliation travail-famille.

    Qu’on ne se leurre pas. Le problème de la conciliation travail-famille n’est pas un problème essentiellement privé. Il reflète non seulement des choix individuels, mais également des choix de société.

  • « Le problème de la conciliation travail-famille [...] reflète non seulement des choix individuels, mais également des choix de société. »

    Tu as tout à fait raison, André. Mais instinctivement, je me méfie des choix de société, lesquels ont tendance à happer au passage les individus.



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