Design environnemental appliqué à l'automobile

Je ne suis pas un gars de char, mais un concours de design automobile où l’accent est mis sur des véhicules plus respectueux de l’environnement mérite d’être souligné (New York Times : Cars So Green They’re Just a Dream). Je me dis qu’il y a encore de l’espoir. La troisième édition du Design Challenge du Salon de l’automobile de Los Angeles comprend neuf entrées dont certaines sont remarquables, comme les deux allemandes ci-dessous : la Volkswagen Nanospyder et la Mercedes-Benz RECY. Au-delà des apparences, je suis surtout fasciné par l’ingéniosité de la technologie à des fins environnementales.

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Économie et transport en commun

Étant un adepte du transport en commun et de Communauto, l’étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain m’a ouvert les yeux sur les retombées économiques de ce type de transport. …

Intitulé Le transport en commun : un puissant moteur du développement économique de la région métropolitaine (PDF), le rapport de plus de 30 pages révèle que « Les dépenses relatives au transport en commun génèrent des retombées économiques deux fois plus importantes que les dépenses privées consacrées à l’automobile, en plus de produire 70 % plus d’emplois au Québec et deux fois et demie plus de valeur ajoutée pour chaque dollar dépensé. ».

Le temps est venu de cesser de considérer le transport en commun comme le mode de transport des pauvres, ne serait-ce que pour des considérations écologiques. La semaine dernière encore, je suis allé en Montréal par Via Rail, puis par le train de banlieue. Quel plaisir que de travailler sur mon portable en écoutant mon iPod, libéré des tracas de la route. De l’espace pour les jambes, un environnement confortable, et de l’air pour penser. Sans compter la surprise qu’il existe encore des organismes pour faire confiance aux gens : le paiement du trajet sur le train de banlieue repose sur l’honneur des voyageurs. Y a-t-il moyen plus efficace de développer le sens civique ?

Les autobus municipaux, cependant, gagneraient énormément à améliorer le confort des passagers. Plus d’automobilistes se tourneraient vers le transport en commun si améliorait le service et si on pouvait faire en sorte que les autobus ne soient plus perçus comme des charrettes à bétail (malheureusement, c’est l’image que s’en font bien des gens). Profitons des retombées économiques pour investir dans le service. L’initiative du Réseau de transport de la capitale (RTC) et du quotidien Le Soleil de publier un magazine mis gratuitement à la disposition des passagers en est un bel exemple. D’autres idées qui viennent spontanément à l’esprit : des branchements pour casques d’écoute (comme dans les avions) afin de pouvoir syntoniser un poste radio ; des petits moniteurs de télévision (comme dans les autocars) ; le service Internet sans fil (wi-fi) ; des portes-bagage, ne serait-ce que pour le confort de ceux qui doivent voyager debout ; des téléscripteurs pour l’éducation aux règles de bienséance relativement au transport en commun.

Il y a encore tant à faire pour que le transport en commun devienne un élément intégral d’une cité éducative.

Service de covoiturage

Formidable initiative, rapportée par Le Soleil, que celle de François Lépine qui a conçu un service de covoiturage pour la ville de Québec (et qu’il souhaite étendre à Montréal). En ces temps de lutte à la pollution, c’est le genre de projet qui mériterait un support des gouvernements. L’esprit communautaire du service n’est pas sans rappeler Communauto. Fascinant, tout de même, ce qu’on peut réaliser sur le Web en 48 heures.