Les organisations apprenantes


Dans une économie du savoir, les organisations apprenantes sont rois. Et plus encore dans une société mouvante. George Siemens attire notre attention sur un excellent article de la revue The Economist, The New Organisation, qui allègue que malgré que les gens aient appris à travailler de façon radicalement différente, la manière dont leurs institutions sont organisées relève de modèles désuets. Mais au-delà de l’article, c’est cet extrait de Siemens que je retiens :

We define learning as knowledge acquisition, training, intellectual growth, career preparation, etc. These are all aspects of learning, but they are « small views ». Simply put, life is learning, business is learning. Learning is not a component of life and business – it is the entity itself. Learning is a constant thread that runs through life. The challenges facing organizations today are addressed through learning – but not learning the way we have done it in the past. Courses, programs, and certifications still have a role, but no longer primary. The real task of organizations is to create an ecology of learning that provides the needed basis for transformations. Society, business, and life have changed so dramatically, that our existing means of organizing ourselves seems terribly outdated.

Les institutions, en vieillissant, se pétrifient. C’est bien connu. Les écoles en sont un bon exemple, notamment les écoles secondaires où la gestion est confiée à des enseignants promus à des fonctions d’administration, eux qui n’ont généralement aucune formation (ou si peu) à cet effet. Le paradoxe est criant : comment instituer un nouveau paradigme de l’enseignement sans réformer du même coup les pratiques de gestion. Un autre écueil sur le difficile parcours de la réforme scolaire.


Par ricochet :

L’apprentissage informel

La caducité des commissions scolaires

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