Sécurité virtuelle et éducation


Les enfants apprennent très tôt à se garder des autos qui filent à vive allure à quelques centimètres seulement du trottoir. Par conséquent, il n’est pas nécessaire d’ériger des garde-fous partout où automobiles et piétons se partagent la voie. Inutile de préciser que les coûts seraient prohibitifs, sinon pour faire valoir que la vigilance, comme bien des sous-produits de l’éducation, a une importante valeur économique et culturelle. …

Comment expliquer, dans ce cas, que l’on néglige tant l’éducation à la sécurité dans le monde virtuel ? Les dangers, pourtant, sont bien réels ; et il est indéniable que les jeunes navigueront de plus en plus dans cet univers parallèle. Il appert qu’on a préféré investir dans les coupe-feu, piètres garde-fous qui ont toute la perspicacité d’un robot. Le résultat n’est qu’une fausse impression de sécurité, généralement confiée à des techniciens.

Dans un récent commentaire sur le carnet de Stéphane, Gilles a vu juste en affirmant que les services pédagogiques devraient avoir la mainmise sur les services informatiques dans les écoles.

Tim Wilson, de eSchool News, nous rappelle que la sécurité informatique dans les écoles est l’affaire de tout le monde : élèves, enseignants, parents et administrateurs. Je retiens surtout cette idée de Bruce Schneier, à savoir que la sécurité est un processus, non un produit (“Security is a process, not a product.”).

Mise à jour (13 mai, 2005) | Des ressources additionnelles pour protéger les jeunes :

• Internet : comment protéger les mineurs ? La sélection de la Bibliothèque des rapports publics (France)

• NetSmartz : information, ressources et jeux pour sensibiliser les élèves, les profs et les parents ; site en nomination aux Webby Awards 2005.


Par ricochet :

Blogs et pédophilie

Utilisation des TIC à l’école: flexibilité et convivialité techniques

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